Déjà que la journée a été éclatante et épatante, le début de soirée est quant à lui magique! Les visiteurs, très nombreux toute la journée, continuent d’affluer pour la soirée. Et pour cause! Une température clémente et d’excellentes conditions de neige concourent à faire de ce samedi une fabuleuse journée de glisse.
Même s’il ne fait pas froid, le feu, avec sa réconfortante odeur de boucane, attire les visiteurs au débarcadère de la remontée principale (Mont Rigaud a depuis l’hiver dernier deux remontées mécaniques). C’est précisément à cet endroit que les randonneurs alpins surgissent des sentiers d’ascension. Il n’y a pas d’endroit plus accueillant pour retirer les peaux. Quelques novices curieux ne peuvent s’empêcher de demander pourquoi on fait du ski de fond ici…
À quelques pas du foyer on sert café, chocolat chaud et une petite variété de collations. Si on recherche tout autant l’ambiance que la belle glisse pas compliquée, Mont Rigaud est dur à battre!
Station idéale où apprendre les rudiments de la glisse, ou se perfectionner, la station ne lésine pas sur les moyens afin de faciliter les premiers pas des visiteurs. Le tapis magique ne dérougit pas. Qu’ils soient monitrices ou parents, les initiateurs ont les mains pleines.
Sur fond de parois d’escalade, on savoure les derniers rayons avant que l’éclairage au mercure ne vienne prolonger une journée qu’on ne voudrait pas voir se terminer. Quant au jeune skieur, selfie ou Tic-Toc?! Je souligne qu’il n’était pas en mouvement au moment de la photo…
Les sentiers muti-fonctionnels accueillent randonneurs alpins, raquetteurs et cyclistes en fat bikes. La couverture de neige est suffisante pour assurer une ascension sans surprise, bien que davantage de neige serait bienvenu. Le tracé des sentiers est parfois confus. Cependant aucune inquiétude, on ne peut pas se perdre. Je constate que la rando alpine est de plus en plus populaire au Mont Rigaud. Par chance, on est encore loin des foules que l’on retrouve dans d’autres stations. La tranquilité et le silence règnent dans les sentiers.
Peaux et repos au Mont Rigaud. Je finis ma quatrième ascension (20-25 minutes chacune) avec mes dernières gorgées de Sencha. Je ferai encore plusieurs montées, mais bien assis dans le remonte-pente cette fois. J’attends le coucher du soleil afin de me gaver de la beauté de la vallée de l’Outaouais au couchant. Entre les derniers rayons rougissants et le moment où l’éclairage sera allumé, l’heure bleue s’étire langoureusement.














