Nous cherchions un endroit spécial pour terminer notre tournée de la Gaspésie. Val d’Irène était l’endroit parfait, surtout avec les alertes météo et autres annonces relatives aux futures chutes de neige. C’est donc avec beaucoup d’excitation que nous avons décidé de venir prendre de l’hébergement au pied des pistes, histoire de regarder la neige tomber avant de la skier!
Le scénario s’est passé exactement comme prévu… Ce matin, à notre réveil, l’expédition a été d’aller chercher les skis pris dans l’auto en majorité ensevelie en plein milieu du stationnement de la station. Le Directeur Général, Germain Barrette, avais débuté son quart de travail à 5h00 du matin, avec pour objectif de damer quelque pistes de la station.
Chose rapidement oubliée avec le vent, c’était simplement impossible. Donc, imaginez: la montagne n’était pas damée du tout!
Nous étions donc comme des enfants, à 7h00 du matin, dans le stationnement à tenter de calculer la hauteur de neige tombée. Presque impossible à dire à cause du vent! Le télésiège lui, allait rester fermé à cause des vents. Le t-bar allait rouler pour permettre aux gens de s’amuser.
Nous avons donc rejoint la patrouille à 8h45, histoire de ne rien manquer de cette formidable journée. Le vent était si fort parfois qu’il était difficile de marcher au pied de la montagne.
C’est là que nous apprenons la nouvelle: les routes pour monter à la station sont aussi fermées! Nous sommes retenus à Val d’Irène, dans une montagne pleine de poudreuse: que la fête commence !
L’ambiance s’est rapidement installée, la tempête avait laissé déjà plus de 40cm. À certains endroit, nous avions 25cm sous les pieds, à d’autres, le vent en avait poussé plus de 50!
D’ailleurs, en parlant du vent, il avait compacté la neige à certaines places, créant des lames de neige. La température elle, était à -7°C, donc confortable.
Notre première descente s’est faite dans la 5 (la Ouf!), une piste de calibre intermédiaire, qui était bien entendu vierge d’un bord à l’autre…
Ensuite, nous avons choisi comme deuxième descente le sous-bois La Matapédienne.
Aucune trace. Aucune attente nulle part !
Comme troisième descente, nous avons été dans un autre sous-bois, qui nous faisait penser un peu plus à la Katimavik, la 27. Plus de pitch et encore plus de neige, un vrai délice !
Histoire de continuer à tracer la montagne, nous sommes allés dans la 23, puis dans la 8 … Il y avait des traces à faire toute la journée !
À un moment, vers 10h30 du matin, la montagne semblait avoir été envahie d’un peu plus de skieurs. Je me suis demandé si les routes avaient commencé à ré-ouvrir ! On m’a répondu que non, mais les gens étaient venus en motoneige pour pouvoir skier…
Le midi à la cafétéria, c’était un peu plus compliqué car bon nombres d’employés n’avaient pas été en mesure de se rendre le matin à la montagne. Donc, la cafétéria fonctionnait sur un service minimum avec des employés moins habitués. Toute la journée, autant le DG que d’autres employés ont travaillé d’arrache-pied pour nous offrir une montagne ouverte…
Ma fille qui a eu le droit à sa première vraie sortie de poudreuse, à 10 ans, pas facile dans toute cette neige !
Le Yahou d’Amérique du nord était facile à entendre !
Comme disait Germain, ça aurait été bien plus facile de fermer! Mais quand on a le ski tatoué sur le coeur, on trouve une façon d’ouvrir et le résultat c’est ça: des sourires, des Yahoo!, des skieurs qui viennent en motoneige, et des gens qui se rappelleront longtemps que le vrai ski passe par Val d’Irène!
Demain, la journée devrait être magique ! Le versant Nord n’ayant pas pu ouvrir de la journée, l’autobus sera de sortie dès demain pour le plaisir de tous. Nous serons la.