La plus haute (en altitude) des stations de la vallée de St-Sauveur vaut le détour. Lorsque vous visiterez ce domaine skiable, il vous faudra garder en tête l’idée suivante : pour profiter pleinement de la montagne, il faut lire la station… entre les pistes ! Sommet Olympia constitue 37 pistes réparties sur deux versants et trois secteurs facilement interreliables. Deux chalets offrant les commodités attendues en station accueillent la clientèle pour du ski de jour et de soirée. Réputé pour la qualité de ses larges pistes damées, le domaine skiable offre une panoplie de sous-bois et pistes laissées à l’état naturel, bien dissimulées ici et là sur la montagne. Tous y trouvent leur compte, du débutant au skieur expert.
1. Chamonix/Oslo/Nagano
Amorçons notre visite à partir de la remontée quadruple dotée d’un tapis d’embarquement (remontée C). Pour du dépaysement, je recommande la combinaison des pistes Chamonix, Oslo et Nagano, qui permet d’emprunter un sympathique couloir en marge des pistes longeant la forêt tout en vous ramenant graduellement vers la piste Olympia. Petit conseil, profitez des téléskis pour remonter et faire une descente dans la Piedmont : elle est plus en retrait du domaine skiable et les passages plus rares des skieurs font que les conditions de la piste sont toujours belles.
2. Zermatt
Pour les skieurs désirant un niveau plus relevé, la Zermatt garantit une expérience de glisse des plus satisfaisantes. Offrant un coefficient de difficulté plus élevé, le court rayon sera plus approprié dans cette piste où la largeur du terrain plus limité ainsi que sa pente davantage prononcée au sommet favorisent une descente plus technique.
3. Sous-bois Darwin
Blottis entre les pistes, plusieurs sous-bois de différents degrés de difficulté sont accessibles aux amateurs de ce type de descente. Le dernier-né, le sous-bois Darwin, offre aux skieurs du terrain pentu et une forêt serrée dont les passages entres les rochers nécessitera l’attention de ceux qui s’y aventureront. Le préféré des familles est toutefois le Squikky, qui est une magnifique porte d’entrée pour se familiariser en douceur avec la glisse entre les arbres.
4. Squadra Di Sotto Bosco
On se déplace un peu vers le centre de la montagne, dans le secteur desservi par la remontée Apollo, qui remplace le télésiège triple depuis peu. Mon coup cœur va au sous-bois Squadra Di Sotto Bosco, un classique des Laurentides. De calibre avancé, ce large secteur bien caché accessible à son sommet par la piste St-Anton permettra de s’adonner à une multitude des descentes, dans un terrain asymétrique, pentu où la forêt dense ajoute au niveau de difficulté. Chaque descente sera différente de la précédente tellement le terrain est varié.
5. L’Aiguille de Piedmont
Après avoir découvert l’ensemble du domaine skiable tout en graduant l’intensité des descentes, nous voici devant le sommet de l’Aiguille de Piedmont. Desservi par une remontée quadruple (A), le secteur regroupe majoritairement des pistes réservées aux skieurs(es) et planchistes experts ou avancés. L’Aiguille de Piedmont forme un mur intimidant lorsque nous sommes au bas de celle-ci. Amateur de sensation forte, vous serez servi à souhait en dévalant le pitch de l’Aiguille: vos quadriceps ainsi que vos muscles stabilisateurs travailleront avec acharnement afin de bien vous tenir collé à la piste. C’est l’endroit tout indiqué pour des descentes dynamiques où on travaille la technique dans les virages.
5 bis. Les pistes au naturel
On ne boude pas son plaisir des pistes au naturel au Sommet Olympia! Les pistes St-Anton, la vieille St-Moritz ainsi que la Brassard permettront de skier sur des surfaces laissées à l’état naturel. Le terrain accidenté et pentu caractérise bien la St-Anton notamment dans la seconde partie de la descente. Quant à la Brassard, directement située sous la remontée, elle constituera une magnifique piste à bosses lorsque bien enneigée. Enfin, la vieille St-Moritz sillonnera à travers la forêt empruntant un corridor serré.
Une visite au Mont Olympia vous permettra de découvrir une station aux multiples facettes et surtout n’oubliez pas de « lire » la station entre les pistes !