En images: Sommet St-Sauveur, 6 janvier

Pour raconter aujourd’hui, il faut d’abord parler d’hier. Le froid matinal avait été rapidement vaincu par le soleil qui n’avait d’égal que l’air sec et calme. Ce matin, l’aube laisse le soleil se profiler, mais les nuages sont prêts à prendre le flambeau afin de nous enneiger dès 10h00. L’air est lourd et humide, les flocons bloquent l’horizon. Les skieurs sourient à la vue du trésor blanc.

Le sol et le ciel sont également blancs/gris. On n’est plus sûr des tons qui dominent. Chose certaine, par moments la visibilité est limitée alors que la surface se laisse deviner. Des lentilles ambres, rosées ou jaunes nous laissent croire que l’on sait sur quoi l’on skie…

Les surfaces cachent quelques surprises: entre du damé ferme et des amoncellements de neige fraîchement accumulée, des plaques gelées surgissent. Peu nombreuses, il faut le dire, elles n’en sont pas moins des défis à surveiller. Ce n’est qu’en skiant dessus qu’on les découvre, car se fier à ses yeux relève d’un acte de foi! On ne dira pas que skier à Sommet St-Sauveur est ennuyant aujourd’hui!!

Du côté de Sommet Avila, le débarcadère de la remontée principale est des plus tranquilles. En se dirigeant vers la gauche, la piste Laurentides est superbe.

De nombreux visiteurs se rendent au café de l’atelier afin de prendre une pause. Peut-être aussi afin de permettre à leurs yeux de se refaire un “focus”, loin des conditions blancs/gris qui prévalent sur les pistes.

Juste à côté de l’atelier, ce petit espace chaleureux est parfait pour prendre mon café de 10h30. Cependant, la neige a tôt fait de fondre sur mes cuisses; il me faut donc me lever et rapidement retourner skier. Sans regret!

À 8h30, il ne neige pas encore. On voit donc parfaitement pourquoi tant de machinerie et d’ouvriers s’affairent à la base. Ce samedi 8 février aura lieu l’édition 2025 des Beaux 4 heures de la Fondation Martin-Matte.

La relève se porte à merveille, sauf qu’elle ne le sait pas encore! Grand-père soigne son épaule et n’est pas peu fier de sa petite fille. Ma barbe blanche et mes goggles n’ont pas convaincu la petite que je suis un gentil chroniqueur…

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Patrick Teasdale
Patrick Teasdale aime beaucoup jouer dehors. Télémarkeur depuis longtemps, il explore maintenant les possibilités du ski de randonnée alpine. Il troque volontiers sa pagaie groenlandaise ou ses skis pour une tasse d'excellent thé vert japonais. Un brin poète et idéaliste, il ne demande qu'à être émerveillé par une trouée de lumière, un chant d'oiseau ou une lame de neige. Il aime soigner ses chroniques et ses photos.