La station de ski Chalet Cochand était située à Sainte-Marguerite-du-lac-Masson. On ne réalise pas aujourd’hui combien cette station, et son fondateur Émile Cochand, ont influencé le développement du ski dans les Laurentides.

Émile Cochand est né en Suisse en 1890. À 6 ans, il participait et gagnait sa première course de ski. Il n’est donc pas surprenant qu’au début des années 1910, il était devenu un champion de ski. M. Ernest Desbaillets, en voyage dans son pays natal et qui cherchait un instructeur de ski pour un hôtel de Sainte-Agathe-des-Monts, lui a offert de venir y fonder une école de ski. Après un voyage de bateau éprouvant, Émile Cochand est arrivé à Halifax en septembre 1911. Il avait avec lui l’équipement de ski pour une centaine de personnes, ainsi que 6 traîneaux et 20 luges. L’hôtel en question était le Laurentide Inn situé au lac des Sables. Son propriétaire était Lorne MacGibbon et il était très enthousiasme pour le ski. Il faut savoir qu’à l’époque en hiver, la raquette était le sport en vogue. La photo du Laurentide Inn n’est pas de ces années, mais elle donne une bonne idée de l’importance de l’hôtel et de son emplacement.

Une année importante dans la vie d’Émile Cochand sera 1913, car il rencontrera Léa Berger, une jeune Suisse en vacances à Sainte-Agathe, en tombera amoureux, et le mariage aura lieu avant la fin de l’année. Elle possédait un talent qui deviendra très important dans l’histoire du Chalet Cochand, elle était une cuisinière cordon bleu. Grâce au travail d’Émile Cochand, dès l’hiver 1913-1914, Sainte-Agathe était devenu un centre renommé pour le ski. Tout allait pour le mieux quand tout bascula avec le déclenchement de la guerre en 1914 en Europe. L’hôtel fut réquisitionné par le gouvernement pour s’occuper des soldats blessés.

Le jeune couple avait un ami, Jack Kerr qui possédait une petite propriété à 2 milles de la gare de Sainte-Marguerite. Tout près de cette propriété, un M. Robinson possédait un terrain de près de 500 acres, avec un chalet, une maison de ferme et une écurie.

Devant trouver rapidement un endroit pour vivre, et Léa étant enceinte de leur premier enfant, Yvonne, ils ont loué la propriété de M. Robinson. Le couple s’est installé dans le chalet qui pouvait être chauffé au bois, mais il n’y avait ni électricité ni eau courante. Plus de 100 ans plus tard, il nous est difficile d’imaginer vivre et venir faire du ski dans de telles conditions. C’est beaucoup grâce au support du Club de Ski de Montréal et de ses membres que la famille a survécu à ce premier hiver. Heureusement que la savoureuse nourriture de Léa remontait le moral de tous. C’est à cette époque que celle-ci a commencé la tradition au Québec de servir aux skieurs de la fondue au fromage. Comme on le voit sur la 1re photo, l’endroit au tout début était connu sous le nom de Chalets Ste-Marguerite. La photo suivante montre des membres de ce club qui s’amusent. Sur la dernière photo, on voit des luges et Émile avec la main tendue.

La 1re photo est de vers 1915, avec Émile Cochand enseignant à ses élèves. La suivante montre des skieuses en 1920. La priorité était à l’élégance des vêtements, et non à leur côté pratique pour faire du ski. Les 2 dernières photos sont d’Émile Cochand en télémark, puis faisant un ‘cross jump’.

Suite à la naissance d’un 2e enfant, Louis, en janvier 1917, Émile a décidé qu’il était temps de devenir propriétaire, et M. Robinson était consentant à vendre. Mais petit problème, on devait être citoyen canadien pour pouvoir acheter. Même si devenir citoyen canadien était plus simple à cette époque, l’Index des immeubles indique que l’achat c’est fait seulement en septembre 1918, pour un montant de 5 500 $.

Alors que tout allait pour le mieux et que la guerre était sur sa fin, les soldats revenant d’Europe ont rapporté avec eux ce qui a été nommé « la grippe espagnole ». Il y a eu beaucoup de morts au Québec, dont des jeunes, et si toute la famille Cochand a été malade, tous ont survécu. Chalet Cochand a été fermé pendant près de 4 mois.

Étant maintenant propriétaire, Émile Cochand a exploité sa forêt, ce qui lui a donné l’argent pour rénover et agrandir son hôtel. Malheureusement, à peine terminé, l’hôtel sur la 1re photo sera détruit en novembre 1920 suite à un incendie provoqué par inadvertance par un employé. Dès la fin de 1921, celui-ci était déjà reconstruit en plus grand, comme le montre la 2e photo. Puis on ajoutera une aile gauche, et ensuite une aile droite. Avec un nouvel hôtel, une école de ski sous la gouverne d’Émile, de nombreuses activités proposées aux clients l’hiver comme l’été, et une cuisine dirigée de main de maître par Léa, il n’est pas surprenant que Chalet Cochand soit devenu immédiatement un succès.

On voit rarement une photo de 1920 montrant un père, Émile Cochand, enseignant le ski à son fils de 3 ans, Louis. La seconde photo est de quelques années plus tard. On y voit Louis et sa sœur Suzanne. Les Cochand auront 2 autres enfants, Émile Jr. et Pierre. On remarquera que les pôles ont été fabriquées très solidement et avec un renflement pour assurer un usage plus facile.

L’Index des immeubles indique qu’Émile Cochand a acheté d’un Trust en octobre 1922 un terrain pour le prix de 5 000 $. Ce terrain représente probablement les 400 acres supplémentaires qui ont fait augmenter de 500 à 900 acres l’étendue de la station de ski, et ont permis l’agrandissement du domaine skiable. Il est logique de penser que c’est dans cette période de temps qu’un petit barrage a été construit sur le ruisseau qui coule au loin devant l’hôtel, créant ainsi le lac Lucerne. Le nom n’est pas surprenant, le thème de la Suisse étant très présent au Chalet Cochand.

Ces photos sont des années 1920 ou du début des années 1930, soit avant l’installation de fils neige. Il y a beaucoup de skieurs, mais comme cela demande beaucoup de temps et d’énergie pour monter une pente et peu de temps pour la descendre, la pratique du ski était une activité très sociale. Sur la 2e photo, on voit qu’il est facile pour les skieurs de traverser le lac gelé pour se rendre à la piste de ski située de l’autre côté. Sur la dernière photo, tous les skis au mur étant assez semblables, je me demande si on retrouvait toujours ses skis ?

Il est important de savoir qu’à cette époque, le ski alpin, le ski de fond et le saut à ski formaient un tout, et qu’il n’y avait pas la séparation qu’il y a aujourd’hui entre ces disciplines. Un bon skieur était souvent aussi un bon sauteur. Dès le début des années 1920, un saut à ski avait été construit. Voici une rare photo d’un petit saut, avec Émile Cochand donnant un cours. À divers endroits et moments, il y en aurait eu 6 au total qui ont été construits. Le dernier était dans la région de l’hôtel. On constate sur la 3e photo que la plate-forme d’observation a vraiment été construite en utilisant les matériaux disponibles.

Voici 3 formes de traîneau. En hiver, l’usage du traîneau tiré par des chevaux a longtemps été essentiel pour les déplacements dans les Laurentides. Le traîneau à chiens était lui surtout utilisé pour le plaisir. J’aime la dernière photo, montrant un modèle de traîneau que l’on voit rarement.

Ces photos sont du milieu des années 1930. On peut voir sur la 1re photo Émile Cochand, et sur la 2e, son fils Louis exécutant un virage qu’on appelait ‘vorlage’, ce qui veut dire avec le poids par en avant, mais les talons toujours sur les skis. Pendant que je travaillais sur cet article, j’ai eu la chance d’acheter cette très rare épinglette en étain qui je pense date des années 1930. Celle-ci a voyagé dans le temps et dans l’espace, car le vendeur était en Californie.

En fait, ce sont souvent des vendeurs américains qui offrent d’anciennes épinglettes de ski de stations des Laurentides. Ceci n’est pas surprenant, car des années 1920 aux années 1950, la clientèle américaine était importante dans les hôtels des Laurentides. Le train était un moyen de transport très populaire et facile en partant de la Nouvelle-Angleterre. En 1924, pour faire la promotion du ski dans les Laurentides, Émile Cochand a été l’un des membres fondateurs de la Laurentian Resorts Association et il en sera le président pour les 12 premières années. Cette association a engagé des skieurs comme Herman Smith-Johannsen « Jackrabbit » pour développer et entretenir des pistes de ski de fond. La photo montre Émile Cochand et son fils Louis, au Madison Square Garden à New York, lors du premier salon des sports d’hiver, soit à l’hiver 1939-1940. Ceci explique pourquoi les 2 documents suivants sont en anglais, et qu’on y indique la route à suivre pour se rendre des États-Unis au Chalet Cochand.

Lors d’un voyage à Sun Valley, Idaho, Louis Cochand a été impressionné par un nouveau type de remontée. Il a fait des croquis, et à son retour au Québec, il a fourni des plans à une compagnie de Montréal pour qu’on lui fabrique cette remontée. C’était une arbalète de type ‘J’, qui a été installée en 1938 ou 1939 sur la montagne de l’autre côté du Lac Lucerne. On peut voir cette arbalète sur les photos suivantes, ainsi que le chalet alpin au sommet. On avait peint une scène typique de la Suisse sur la partie supérieure du devant du chalet. Certains soirs, les skieurs pouvaient venir y déguster une fondue au fromage. Faire une descente aux flambeaux pour revenir à l’hôtel devait être très amusant pour certains, car on déconseillait de boire autre chose que de l’alcool, en disant que l’eau et le fromage chaud n’étaient pas compatibles.

Ces photos permettent de comprendre la configuration de la station de ski. Sur la 1re photo, on peut voir le lac gelé, la pente école devant l’hôtel, l’hôtel, et la pente en arrière de celui-ci. La 2e photo est un gros plan de la pente en arrière de l’hôtel. La dernière photo montre au loin les pistes de ski de l’autre côté du lac.

La famille Cochand a toujours voulu rendre le séjour des clients le plus agréable possible. Quoi de mieux pour attirer leur attention à leur arrivée que ces 2 totems très colorés, comme on le voit sur la 2e photo. Dans la seconde moitié des années 1940, lors d’un voyage dans l’Ouest canadien, Émile Cochand avait acheté ces 2 totems et les avait installés bien en vue. La musique suisse de Fritz et Marili qu’on avait écoutée au bar était disponible en disque long jeu.

La soirée mascarade a toujours été très populaire, les clients pouvant laisser libre cours à leur imagination. Pour mettre en valeur la qualité de la nourriture au Chalet Cochand, certains soirs, on proposait un très beau buffet. De toutes les époques, au printemps, la visite à la cabane à sucre était un incontournable.

On construisait un château de glace, et il ne faut pas se surprendre de retrouver à la station des chiens saint-bernard, que l’on associe traditionnellement aux Alpes suisses. Sur la photo suivante, on voit Gretel et son légendaire tonnelet d’alcool, ainsi que Toni et Charles, deux des enfants de Louis Cochand. Certains clients arrivaient à la station en avion privé. Louis Cochand pouvait offrir aux clients fortunés d’aller les chercher en avion. Il avait été pilote d’avion durant le 2e Guerre Mondiale, recevant la Croix du Service distingué dans l’Aviation (D.F.C.).

Pierre Cochand, fils d’Émile, était connu pour les nombreuses courses de ski qu’il a gagnées, et pour ses talents en saut à ski. On connaissait moins ses talents artistiques. C’est lui qui dans les années 1940 a associé l’image d’un lapin avec la station Chalet Cochand. Voici 2 dépliants qu’il a faits, et une épinglette en sterling sur le même thème. Mais pour moi, sa contribution la plus mémorable au monde du ski est celle qui est aujourd’hui la plus inconnue. Il a inventé un brancard qui facilitait le travail des secouristes et était plus confortable pour le skieur blessé. J’ai trouvé cet article de journal datant de février 1947. Sur la photo utilisée pour l’article, on voit très bien Émile Jr. Cochand qui tient le devant du brancard. On peut facilement reconnaître l’ancêtre des brancards d’aujourd’hui. J’ai parlé à un skieur du début des années 1940, et il m’a confirmé qu’à cette époque, l’équipement pour évacuer un blessé était ni simple d’utilisation pour les secouristes, ni confortable pour le blessé.

Vers la fin des années 1940, Émile Cochand décida qu’il était temps de passer le flambeau à 2 de ses fils. Selon l’Index des immeubles, c’est en décembre 1949 que Louis Cochand acheta l’hôtel, les chalets et 300 acres de terrain. Quant à Émile Jr., il acheta la station de ski de l’autre côté du lac, ainsi que 600 acres de terrain.

Au Chalet Cochand, on accordait une très grande importance à l’enseignement du ski. Quand les clients arrivaient pour une semaine de ski, on les séparait en groupe, et chaque groupe avait son instructeur pour la semaine. Voici une épinglette et une affiche de l’école de ski. Le Club de Ski de Sainte-Marguerite (ST. M. S. C. en anglais) a été basé au Chalet Cochand.

C’est en 1952 que Louis Cochand a fait une importante contribution au développement du ski alpin. On a inauguré ce qu’on appelait les ‘Midget Meets’. Pendant une fin de semaine, tous les jeunes skieurs de 12 ans et moins pouvaient prendre part à des compétitions, quel que soit leur niveau d’habilité en ski. Sur la 1re photo, on constate que ces journées étaient très festives. La maison que l’on voit à l’arrière sur la photo était celle d’Émile Cochand. La station de ski a organisé ces compétitions amicales jusqu’en 1963. La 2e photo montre de jeunes skieurs avec la mascotte de la station, un ours.

Le progrès implique des changements, qui ne sont pas nécessairement positifs pour tous. Pour stimuler le développement de la région, l’autoroute des Laurentides a été construite, jusqu’à Saint-Jérôme en 1959, à Sainte-Adèle en 1964, et finalement à Sainte-Agathe en 1974. Rapidement, les skieurs ont commencé à venir dans les Laurentides en automobile, au lieu d’en train, et seulement pour la journée. De plus dans les années 1960 en Nouvelle-Angleterre, de nombreuses stations de ski ont été inaugurées. Venir skier dans les Laurentides n’était plus une nécessité. L’impact sur plusieurs hôtels des Laurentides fût significatif. Pour que Chalet Cochand demeure une destination de choix, Louis Cochand et son épouse Morna Maclean ont décidé de faire un investissement important en achetant en Suisse en 1958 une chaise double, et en déboisant de nouvelles pistes. Un ingénieur viendra de Suisse pour son installation pas très loin de l’hôtel. Selon un document de l’époque, lors de l’inauguration de cette remontée en décembre 1959, cette chaise double était la première dans l’est du Canada.

Ce plan de la station date d’après 1960 et il montre qu’il y avait plusieurs pistes et remontées, mais aussi de nombreux restaurants. Le dénivelé de la station était de l’ordre de 120 mètres. Durant l’installation de la chaise double, on a construit le chalet Swiss Hill, au sommet de la piste du même nom, en arrière de l’hôtel. C’était maintenant ici que l’on venait pour manger de la fondue au fromage. Par la suite, on pouvait regarder les instructeurs de ski tenant des flambeaux descendre en formation la piste de ski.

Cette annonce de l’école de ski date d’environ 1963. On y parle d’équipement pour fabriquer de la neige, soit au tout début de l’utilisation de ce type d’équipement au Québec. On remarquera que le prix il y a 60 ans d’une heure de leçon privé était de 8 $, soit de 10 à 20 fois moins qu’aujourd’hui. Le directeur de l’école de ski était Eugène Chedel, époux de Josette, fille de Louis Cochand. Celui-ci a été très impliqué dans le domaine du ski. Preuve que le ski coule dans les veines des membres de la famille Cochand, Christina, fille d’Eugène et 4e génération de la famille Cochand, a fait de la compétition de ski pendant plusieurs années, et par la suite, a été entraîneuse d’équipes de compétition. Je me demande s’il y a un lien avec le fait qu’elle aimait la fondue au fromage même très jeune ?

Malgré tous ses efforts, et en offrant un bon nombre d’activités autant en hiver qu’en été, Louis Cochand ne réussira pas à garder rentable l’hôtel. Il faut ajouter que la météo n’a pas été bonne durant plusieurs hivers au début des années 1960. Les banques ont fait vendre en juillet 1966 à l’enchère les actifs qu’il détenait dans la station de ski. C’est une compagnie de Chicago qui a acheté, avec l’idée d’exploiter l’hôtel durant l’Expo 67. Émile Jr. Cochand a alors pris la décision de vendre ses actifs dans la station de ski à la même compagnie. Dès avril 1968, Yvan Coutu achètera certains actifs de la station, dont l’hôtel. Il en fera une base de plein air sous le nom d’Auberge Yvan Coutu. Éventuellement, l’hôtel sera à nouveau vendu et deviendra le Manoir du lac Lucerne. La dernière saison de ski sera à l’hiver 1986-1987. L’hôtel fermera ses portes définitivement à l’automne 1987, et il sera par la suite démoli. Aujourd’hui, les 900 acres de la station sont divisés en de nombreuses propriétés privées. Le souvenir le plus visible qui reste de la station de ski Chalet Cochand est le lac Lucerne.

Cet article aurait été impossible sans la collaboration de Toni Cochand, de Louis Jr. Cochand et de Christina Chedel. L’album de photos d’Émile Cochand a été la source de plusieurs des photos. Pour ce qui est de décrire et de faire le lien entre les photos, les archives de Charles (Chas) M. Cochand ont joué un rôle très important. Celui-ci a fait beaucoup de recherches sur l’histoire du Chalet Cochand et de la famille Cochand. J’ai aussi eu des photos de Leah Peterson, petite-fille d’Émile Jr. Cochand. Pour vérifier des faits et des dates, j’ai consacré plusieurs heures à lire des articles dans les journaux d’époque en utilisant la section numérique de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L’Index des immeubles a aussi été consulté pour s’assurer de la justesse de plusieurs dates. Cet article remplace mon article de 2019 sur cette station de ski.

Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com

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Skieur depuis plus de 50 ans, il a toujours aimé découvrir de nouvelles stations, ayant skié dans plus de 100 stations au Québec, dans l’Ouest canadien et en Nouvelle-Angleterre. Aujourd’hui, il préfère descendre en ligne de pente les pistes damées, mais il ne dira pas non à un peu de poudreuse!