En images: Belle-Neige, 31 janvier

Belle-Neige n’aurait pas pu être mieux nommée. Une douzaine de centimètres de nouvelle, et parfaite, neige est tombée durant la nuit. En prime, le damage a été complété avant qu’elle n’atterrisse sur les pistes! Pas besoin d’un dessin pour comprendre ce qui nous attend à notre arrivée à 8h30. Nous avons une journée de glisse sublime!

Heureux comme des p’tits fous, les skieurs et planchistes flottent sur la couverture neigeuse. Derrière eux, des volutes montent et redescendent lentement. L’air est pur et pas froid du tout. La totale! L’autoroute pour nous rendre à la station avait tout ce qu’il y a de plus… cochon. Pas de neige en surface, mais des litres de crachin salé proportionnels à la quantité de lave-glace requise pour voir où on va.

La cloche rassembleuse de l’école de glisse retentit plusieurs fois. Le temps calme et doux est particulièrement favorable aux novices. Les conditions de neige, quant à elles, pardonnent les chutes: personne ne va se décourager en tombant dans cette neige molle. S’en relever, par contre…

Un tracé de slalom est aménagé pour des coureuses de l’équipe de compétition. À l’entraînement, les trois jeunes femmes ont hâte de compacter la neige nouvellement tombée afin d’atteindre des vitesses de descente dignes de leur calibre!

Ayant un compagnon de télémark en la personne d’Andy, j’adore les descentes dans cette poudreuse. En après-midi, je monte sur mon équipement de ski alpin afin de donner un répit à ma jambe de titane. La glisse est encore parfaite même si on ne fait plus de nouvelles traces.

Plusieurs groupes d’adolescents s’initient au ski. Tentant de remonter une courte distance sur une piste facile, ça respire et expire fort; monter avec les skis perpendiculaires à la ligne de pente est clairement le plus gros effort du jour. Et ça rit pas mal fort aussi.

La relève a ses priorités. Se rouler dans la neige est certainement l’une d’elles. Le ski peut attendre.

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Patrick Teasdale
Patrick Teasdale aime beaucoup jouer dehors. Télémarkeur depuis longtemps, il explore maintenant les possibilités du ski de randonnée alpine. Il troque volontiers sa pagaie groenlandaise ou ses skis pour une tasse d'excellent thé vert japonais. Un brin poète et idéaliste, il ne demande qu'à être émerveillé par une trouée de lumière, un chant d'oiseau ou une lame de neige. Il aime soigner ses chroniques et ses photos.