En images: Mont Blanc, 4 mars

C’est semaine de relâche. Et ça paraît! Un lundi matin en station est habituellement composé à 80% de retraités. Oh, pas ce matin! À moins qu’ils aient tous moins de 40 ans. Partout sur la montagne, les parents sont à l’oeuvre. Et les papas font bonne figure. Notez que les conditions de glisse sont très bonnes (conditions de printemps). Il y a passablement de visiteurs, mais aucune attente aux remontées ne dépase les 2-3 minutes.

Pour initier ses enfants, il faut ce qu’il faut. Quitte à descendre à pied. Car disons-le: la neige alourdie présente un défi aditionnel pour les apprentis. C’est sans compter la légère bruine qui se dépose sur les goggles durant la descente, réduisant d’autant la vision.

Il y a quand même quelques novices qui volent de leurs propres ailes.

À la base de la station la visibilité est très bonne, quoique plutôt plate, sans relief. Par contre, plus on monte, plus ça devient opaque alors qu’on skie dans les nuages. Très fine bruine incluse. La neige est mouillée, mais demeure agréable à skier.

Dans ces conditions de lumière, les lentilles jaunes ou ambrées aident à augmenter le contraste. Les pantalons rose fluo aussi.

Patinage, pêche sur la glace ou traversée du lac… C’est fini. Ce qui reste à faire? L’essentiel: la glisse. En planche à neige ou sur ses skis, celle-ci est excellente dans un contexte printanier. La couverture neigeuse est très bonne et aucune plaque glacée ne vient embêter les skieurs. Tout au plus faut-il s’élancer avec une bonne dose de détermination afin de surmonter l’inertie que peuvent causer les amas de neige molle, par ailleurs pas trop gros.

Bien entendu, c’est sans surprise que l’on découvre les sous-bois avec un enneigement aussi clairsemé. On se console sur des pistes agréables, rapides et pouvant offrir leur part de défi si c’est ce que l’on recherche. Sinon, les pistes pour débutants demeurent très accessibles malgré la slush (qui demeure superficielle).

Mont Blanc possède un grand nombre de supports à skis qui n’ont plus de système de verrouillage. En trouver un qui accepte les cadenas, demande une recherche parfois désagréable. On peut déplorer cela, alors qu’il faut laisser son équipement de valeur sans surveillance quand on doit entrer dans le chalet, la billetterie ou la boutique. L’intense va-et-vient autour des supports à l’heure du lunch est peu rassurant.

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Patrick Teasdale aime beaucoup jouer dehors. Télémarkeur depuis longtemps, il explore maintenant les possibilités du ski de randonnée alpine. Il troque volontiers sa pagaie groenlandaise ou ses skis pour une tasse d'excellent thé vert japonais. Un brin poète et idéaliste, il ne demande qu'à être émerveillé par une trouée de lumière, un chant d'oiseau ou une lame de neige. Il aime soigner ses chroniques et ses photos.