Comme je suis originaire du coin, c’est inévitable : on peut sortir le gars de Charlevoix, mais on ne sortira jamais le Mont Grand-Fonds de son cœur. À chaque visite dans ma famille de cette région, c’est un pèlerinage obligatoire. Cette année, j’ai traîné mon grand ado dans l’aventure, un vrai cowboy qui me suit partout depuis qu’il est petit.
Lundi, c’était le festival du grésil. Le genre de météo où tu te demandes si tu es là pour le plaisir ou pour tester l’étanchéité de ton Gore-Tex. J’ai fait une petite prière au dieu de la poudreuse (et probablement quelques promesses que je ne tiendrai pas), et ça a payé : 20 cm de « belle blanche » ce matin.
On ne s’est pas fait prier. Premier réflexe : direction la piste L’Émérentienne avant que les maniaques de la place ne labourent tout. 😝 Résultat ? On surfait sur un nuage. De la neige jusqu’au mollet, un feeling de pure lévitation.
Mon ado — qui a hérité de mon côté cowboy et de ma « quasi absence » de jugement face au danger — m’a traîné dans les sous-bois. On a fini par faire quelques « plonges » mémorables. Disons que j’ai passé trois minutes à ramer dans la grosse neige comme un phoque sur la terre ferme. J’ai eu plus chaud là-dedans qu’à pelleter mon entrée après une tempête.
Aujourd’hui il y avait 19 pistes ouvertes sur 24. Plusieurs pistes étaient comme un tapis de corduroy tellement parfait qu’on aurait pu passer l’aspirateur dessus.
Il y avait pas mal de monde, mais la station a eu le génie de partir la vieille remontée pour désengorger le Lynx Express ( leur nouvelle remontée à 6 places). Efficace.
Comme toujours, les employés sont gentils et invitants. Un gros high-five au monsieur qui gère l’entrée de la remontée Lynx Express. Toujours le mot pour rire, toujours de bonne humeur ; c’est ce genre d’accueil-là qui fait qu’on se sent chez nous au Mont Grand-Fonds. J’ai déjà hâte d’y retourner. 🤘❄️🏂
