Alors qu’il a un peu neigé une partie de la nuit, le début de cette journée de ski se colore des tons chauds d’un soleil qui ne sait toujours pas s’il se montrera le bout d’un rayon. Fort d’un thermomètre très favorable et du travail acharné des équipes de damage, la glisse est des plus agréables. Bien chargés, les conifères nous rappellent que nous sommes bel et bien en pleine saison de ski (au cas où vous en douteriez…).
Arrivés très tôt afin d’éviter le trafic fou d’un pont en rénovation depuis 15 ans, notre premier regard sur la Côte 70 Ouest est des plus favorables. Faisant partie de la toute première cohorte de skieurs alignés à la remontée Sommet Express, nous profitons de surfaces absolument parfaites. Pour quelques descentes seulement. En cours de matinée, des plaques croissantes de neige durcie apparaissent. Cependant, le ski demeure tout à fait practicable. Des skis affûtés demeurent l’outil de choix.
À mesure que l’état des pistes évolue, il devient important de noter à chaque descente les parties de piste demeurées tendres. Elles sont nombreuses, une fois la stratégie bien assimilée. Les bords de piste sont un allié à ne pas négliger. La piste facile Red Bird reste très agréable jusqu’en après-midi. Son achalandage soutenu en témoigne.
Ses skis de randonnée alpine plaisent à Marie-Josée pendant une bonne heure. Puis, progressivement, elle regrette ses skis de piste. Davantage de rigidité et de side-cut sous les pieds l’auraient incitée à une plus longue journée de ski. Nous restons quand même jusqu’à 13:00.
Jouxtant l’atelier et la boutique, le Café offre une bonne tasse. C’est au choix, à l’intérieur devant de larges vitres avec vue sur les pistes ou dehors près du feu.
Sommet St-Sauveur a mis en place une procédure de recyclage et de compostage qui demande un peu de discipline de la part des visiteurs. L’absence de poubelles dans la cafétéria nous rappelle l’importance de ce tri effectué efficacement par une employée, tâche ingrate mais nécessaire.