Hey, on est au mois de janvier…
Vraiment, là! Je me suis habillé comme si j’étais Ernest Shackleton dans l’Arctique. Avant qu’il n’y meurt, en tout cas (quoique ce n’est pas le froid qui l’a tué, mais une crise cardiaque). D’habitude, je me fie à mes propres observations sur différents sites de météo pour décider quoi porter en guise de linceul (en expédition, il faut toujours revêtir ce dans quoi on veut mourir. Juste au cas où…). Malheur, cette fois j’ai écouté mes “amis”. Pfff! Ils ont dû capter une prévision météo sur Tele-Tubbies Channel. Ainsi rempli de leurs “conseils”, j’en ai mis épais sur mon pauvre dos. Eh bien, ce n’est vraiment pas nécessaire. On est en janvier. JANVIER! Donc température froide certes, mais pas polaire. En fait, ma plus grande surprise tient à la dureté des surfaces. Je commence ma journée avec des skis de touring relativement souples. Mais, je change vite d’avis. Mes skis de carving sortent de l’auto dans le temps de le dire. Plusieurs pistes ont une surface couverte de petites balles glacées. La combinaison death cookies et skis de randonnée alpine est pour moi un très mauvais souvenir. On s’en reparlera un de ces jours. Ceci étant dit, il n’y a pas de glace. De plus, je vois de nombreux skieurs en équipement de randonnée sur les pistes; ils ont l’air bien heureux, eux. Les biscuits de la mort sont finalement une Némésis bien propre à moi. Maudite affaire!
En famille et entre amis
Oui, oui le ski est bon en “gang”. Bulle, qu’il faut dire maintenant. Les familles sont au rendez-vous, ainsi que les groupes qui respectent (?) le concept de la bulle sanitaire. Je n’observe aucun manquement à ce chapitre. À l’intérieur du chalet on circule librement, mais en nombre limité. Aux remontées, les employés veillent au grain. Donc, aucun souci. J’aime le côté relaxe à l’intérieur du chalet. On sent la sécurité sanitaire tout en étant dans une atmosphère détendue. Plusieurs visiteurs mangent à l’auto: à l’intérieur ou à l’extérieur style tail gate party. C’est amusant! Pour moi c’est une journée agréable, mais qui n’a rien pour appeler ma cousine. Je rêve encore d’une tempête salvatrice… Je termine ici avec quelques images qui rendent parfois mieux l’ordinaire, même quand il est très bien.