Quelle satisfaction de se lever le matin avec l’impression de redevenir un enfant. Je ne tenais plus en place simplement de penser que j’aurais le droit aux pentes du Valinouët et en plus recouvertes d’une bordée de neige 100% naturelle, toute fraîche. Il n’était pas question que je manque cela, car les bordées de plusieurs centimètres se font plus rares qu’à l’habitude sur la montagne et se laissent désirer cette saison.

Mon attirance envers la poudreuse

Depuis quelques années, j’ai bien compris que je suis chercheuse de poudreuse. À dire vrai, si c’est dur comme de la pierre, il y a des chances que je ne sois pas sur les pentes. Le mercredi soir, je m’installe confortable dans mon sofa et j’analyse les centimètres qui tomberont la fin de semaine. Le gros lot est tombé sur ma région cette semaine ! Enfin, un beau 38 centimètres d’or blanc s’est déposés sur le domaine skiable du Valinouët. Le Versant Nord-Ouest étant très peu souvent ouvert, j’avais la certitude que j’aurais du gros « fun » d’arriver à la première heure du matin. Je me suis littéralement précipitée le plus vite possible vers ma pente préférée du versant : « La façade » ! Une piste très à l’ombre tôt le matin, mais toujours remplie de neige, car elle n’est jamais damée; étant tout au fond, c’est une petite oubliée.

Avoir plus de « guts »

La douceur d’une bordée de poudreuse nous permet d’ouvrir la machine, car tout le monde sait que de faire une chute sur un lit douillet ne fait pas mal à comparer d’une zone bétonnée. Voilà comment je me sens après une journée de tempête… J’ai du « guts » ! Ouf ! Clairement, si vous me connaissez, avec mes 20 années d’expérience en planche à neige, je ne suis pas la fille qui fait des sauts, ni celle qui prend des risques inutiles. Mais quand c’est doux, c’est doux ! Je prends plus de risques (calculés!), je saute de petits sauts en bord de piste. Je vais même dans des endroits un peu plus difficiles pour moi comme par exemple : « La machette » !

Mon coup de coeur « La Blackburn »

La plupart du temps, l’accès à cette piste est difficile quand tu es en planche. Mais aujourd’hui, la montée était damée, ce qui m’a permis de me précipiter pour y voir la vue magnifique que procure le haut de cette fabuleuse piste de niveau extrême. C’est, à mon avis, LA place au sommet où il faut prendre le temps de faire une pause et méditer sur tout ce qu’il y a de bon dans notre vie. Prendre du recul et respirer le grand air pur tout en contemplant la chaîne de montagnes des Monts Valin.

C’est comme ça que je les aime !

En ce 11 février, les sous-bois du Valinouët étaient faits pour moi. À la fin de la journée, ceux-ci étaient toujours praticables pour une personne douillette comme moi. En d’autres mots, je ne suis pas une fille qui se lance dans les sous-bois s’il est digne d’une pente à bosses glacée avec des arbres comme obstacles. Comme tout le monde, plus il y a de la neige dans un sous-bois, plus on le trouve agréable.

Allez visiter le paradis de l’or blanc cet hiver devrait être mis à votre agenda pour l’une des journées futures cette saison. Bon ski !

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Julie Tremblay
Hyperactive avec un côté sportif développé. Julie fait du vélo de montagne, des courses à obstacles ainsi que de la planche à neige depuis son jeune âge. Lorsqu'elle glisse, ce qu'elle adore le plus c'est la poudreuse, les bords de piste et les sous-bois bien aménagés. Elle est toujours à la recherche d'un défi qui puisse la faire grandir !