Quel plaisir renouvelé de skier la station charlevoisienne à quelques pas de La Malbaie. Pardonnez mon enthousiasme, mais je ne suis pas gêné de dire que c’est ma station favorite au Québec, parmi une multitude de très belles stations de ski.
Quand les régions de Québec et de Charlevoix étaient en zone rouge et malgré que ce n’était pas défendu, j’ai évité de me déplacer vers le Mont Grand-Fonds. Nous voilà en zone orange et je me suis lancé.
Les Patrouilleurs, nos amis
À notre arrivée, le mercure oscillait à -8˚C et la surface semblait assez ferme au bas de la montagne. Les patrouilleurs revenaient de leurs visites des pistes avant l’ouverture et j’ai pu parler à Bertrand. Ce sympathique patrouilleur, rencontré il y a plusieurs années, s’est fait un plaisir de nous indiquer les meilleures pistes.
Il nous a suggéré les pistes avec un système d’enneigement. Il nous a nommé ses favorites avant notre première remontée. Les patrouilleurs des stations sont nos amis, car ils connaissent bien les pistes et se font toujours un plaisir de nous aiguiller. N’hésitez pas à leur demander conseil.
L’importance de l’enneigement
Visiblement, les pistes n’ayant pas de système d’enneigement ont subi les caprices météo de la dernière semaine. C’est là qu’on voit tout le travail effectué par la station en début de saison.
Ma première descente était dans la Des Ruisseaux qui rejoint la piste Les Bouleaux. La descente suivante, La Ti-Bé qui était absolument parfaite. C’est une des pistes enneigées par le système. Nous l’avons skié à plusieurs reprises avec un grand plaisir.
Pour ce qui est des pistes n’ayant pas d’enneigement mécanique, le printemps sera plus difficile pour elles. Un seul bémol, la piste signature de la station, Les Bouleaux, avait plusieurs plaques de terre à des endroits peu visibles. Une signalisation serait bienvenue.
Le chalet chaleureux, mais sous contrôle.
À notre arrivée, on nous a suggéré de réserver une plage horaire pour avoir une place pour le lunch. À l’entrée, on s’assure de notre provenance et on nous suggère des heures. On nous assigne une table qui nous sera réservée pour 45 minutes. La restauration est ouverte, mais nous avions apporté un lunch.
Tout est bien orchestré par les employés et ça roule rondement à l’intérieur. Ce qui fait le charme de cette station, c’est l’accueil des gens et la bonne humeur palpable partout sur le site. Les stations du Québec ont dû faire des sacrifices afin de nous offrir des conditions sécuritaires et nous sommes chanceux de pouvoir faire du ski cet hiver. J’ai toutefois un peu de nostalgie en pensant à l’espace chaleureux du bar au deuxième étage et de son feu de bois au centre de la pièce. Vivement la fin de cette pandémie.
Le paysage, toujours à couper le souffle.
Grand-Fonds n’a pas changé son panorama en temps de pandémie. La vue au sommet est splendide. On peut voir le fleuve Saint-Laurent, le Massif de Charlevoix au loin et les sommets enneigés plus au nord. Même le ciel bleu s’est mis de la partie en nous offrant un nuage spectaculaire en début d’après-midi.
J’avais souhaité un adoucissement de température, mais ce sont des conditions hivernales qui ont meublé notre sortie jusqu’à notre départ vers 14 h.
La saison tire à sa fin partout au Québec et Grand-Fonds devrait rester ouvert jusqu’à Pâques, le 4 avril. C’est le temps d’en profiter, car la station est ouverte 7/7 jours jusque-là. J’espère pouvoir y retourner avant la fermeture. Profitez-en et bon ski.