Un panorama magnifique

Depuis quelques années, j’hésitais à me rendre au Mont Sainte-Anne car je le trouvais si peu sur mon chemin… Étant donné que je viens du Saguenay, on doit soit passer par la route du petit parc ou faire le tour par Québec. Cette fois-ci, j’ai décidé de faire le détour et de m’y rendre. J’ai toujours eu le sentiment d’y être déjà allée, mais j’ai réalisé aujourd’hui que c’était réellement ma première expérience sur ce mont en hiver. Quand je suis arrivée en haut des bulles face à « L’Express », ma première impression a été : « wow, c’est magnifique ici ! » Tout au loin, j’avais la vue du village et du fleuve Saint-Laurent qui m’a complètement éblouis l’esprit. J’étais figée là, regardant le panorama. Loin de moi l’idée que j’allais tomber sous le choc quelques heures plus tard en arrivant à « La Crête » ! Voici ce qui m’attendait :

« La Crête » me fait réaliser que la beauté des paysages au Québec est à tout casser !

Des pistes longues et plaisantes

Lorsque je me suis lancée dans ma première descente, j’ai pris la direction de « La Pichard » qui rejoint « La Familiale » vers la fin. J’ai eu l’impression de descendre pendant plusieurs kilomètres sur une largeur de pistes dignes d’une autoroute à skieur. C’est certain que je m’en souviendrais si j’avais déjà descendu les pentes du Mont Sainte-Anne auparavant, car c’est marquant de pouvoir surfer des pistes sur une aussi longue distance. J’ai descendu cette piste plusieurs fois dans ma journée car elle était plaisante. Elle fait presque deux kilomètres et forcément beaucoup plus si on ajoute le bas de la familiale.

En route vers « La Pichard » !
Vers l’infini et plus loin encore dans « La Pichard » !

Les conditions

Ma seule déception a été d’être venue lors d’une fin de semaine si peu garnie en nouvelle neige. Bien que je me sois amusée malgré le fond durci et les plaques de glace, je m’imagine cette montagne avec une belle bordée de neige et tous les sous-bois ouverts. C’est à suivre… Je vais devoir revenir pour découvrir le reste du domaine skiable.

Vers « La Super S », la pente la plus glacée que j’ai vu aujourd’hui.
Sur le versant nord, les pistes étaient moins glacées.

Ma petite frayeur

Je fais de la planche à neige depuis au moins 25 ans et je n’ai pas souvenir d’être arrivée dans une pente qui m’a donné une aussi grande frayeur. « La Super S » a une inclinaison très surprenante. Vue du bas de pente, je n’avais pourtant pas du tout l’impression qu’elle était aussi pentue. Je me suis dit : « yes, enfin un double losange qui n’est pas une pente à bosse ! » Lorsque je me suis aperçue de son état glacée, la patate voulait tout simplement exploser dans ma cage thoracique ! Mais devinez quoi ? Comme j’étais déjà engagée dans la pente, ma seule issue était de la descendre. En douceur et avec prudence, je me suis lancée dans cette descente où pour la première depuis longtemps, je ne me sentais pas du tout en contrôle de la situation. Je voyais des skieurs passés et ça me redonnait du courage pour continuer. Sans la croûte glacée, je suis certaine que cette piste aurait pu devenir ma préférée car j’aime les défis de cette taille.

« La Super S » vu d’en haut, l’angle ne semble pas être impressionnant, mais il faut y être pour la ressentir !

Pour terminer, le Mont Sainte-Anne est pour moi une belle découverte et je suis certaine que dans d’autres conditions il pourrait même devenir un de mes centres de ski préférés !

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Julie Tremblay
Hyperactive avec un côté sportif développé. Julie fait du vélo de montagne, des courses à obstacles ainsi que de la planche à neige depuis son jeune âge. Lorsqu'elle glisse, ce qu'elle adore le plus c'est la poudreuse, les bords de piste et les sous-bois bien aménagés. Elle est toujours à la recherche d'un défi qui puisse la faire grandir !