C’est le temps des fêtes et le temps pour les adeptes de la glisse de profiter des vacances pour visiter les stations. Comme beaucoup de stations, Stoneham a été prise d’assaut par la clientèle. Idéalement, la bonne façon de faire est d’arriver tôt afin de profiter des meilleures conditions sur les pistes et d’éviter la cohue de 10 h. C’est habituellement un bon plan. De plus, une couche de neige fraîche recouvrait les surfaces des quelque 13 pistes qu’on affichait ouvertes.

Les ennuis du moment

À notre arrivée, aucune remontée mécanique ne semblait en fonction, ce qui nous inquiète un peu puisque nous avons appris que la remontée La Tempête (les bulles) était fermée. La cause : une trentaine de chaises avaient perdu leurs bulles avec les forts vents de la tempête du week-end dernier. Heureusement, l’Éclipse et l’Alizé se sont mis en marche, mais évidemment, la foule était bien plus grande que la capacité de ces remontées. En fin d’avant-midi, les bulles n’étant toujours pas redémarrées, nous avons vérifié les réseaux sociaux de la station: aucune mise à jour lisible. Nous avons donc décidé d’aller poser la question au service à la clientèle, histoire de savoir si La Tempête allait pouvoir reprendre du service dans la journée. Il était 11 h 15, et malheureusement pour nous, personne au comptoir n’avait l’information. Nous avons donc décidé de quitter, devant la trop grande foule. Plus tard, nous avons constaté qu’à 12 h 45, un communiqué apparaissait sur le site internet annonçant la reprise du service de la remontée. Dommage!

Patience

Nous connaissons tous les problèmes de la station sœur de Stoneham, le Mont Sainte-Anne, qui est présentement fermée. Toutefois, rien ne laisse croire que La Tempête a eu un problème plus grave que ceux causés par les aléas du mauvais temps (ironique pour son nom!). On devine que ces incidents sont hors du contrôle de la station. Au final, sur les quatre descentes faites lors de notre visite, les deux premières étaient sublimes et les deux dernières étaient chaotiques, tant il y avait de la circulation sur la seule piste bien nivelée du secteur desservie par l’Éclipse. Rapidement, les conditions se sont dégradées et l’attente aux deux télésièges est devenue beaucoup trop longue à notre goût, c’est la raison de notre départ. Nous aurions peut-être dû être plus patients et attendre davantage, puisque les bulles ont été disponibles un peu après notre départ.

Une mauvaise synchronicité

Avec la fermeture de la station soeur à Beaupré, il était évident que les clubs de compétition, alpin et acrobatique, du Mont-Sainte-Anne allaient transférer leurs activités temporairement à Stoneham, ce qui allait gonfler les activités de la station. Ajouter à cela l’afflux de tous les abonnés du Mont Sainte-Anne, qui profitent de la navette gratuite offerte par Plumobile, et vous avez une station qui peine à accueillir le flot de skieurs alors que les opérations sont encore en début de saison (moins de la moitié du domaine skiable accessible).

Suite à la tempête et les forts vents de la fin de semaine de Noël, Stoneham était confrontée à une autre tempête, celle de la popularité (prévisible) des pistes combinée à un télésiège endommagé, impossible à utiliser. Il était donc clair que les remontées de l’Éclipse et de l’Alizé ainsi que le petit nombre de pistes disponibles seraient pris d’assaut… Qu’est-ce qui explique que la station ait tardé à remettre en route La Tempête et à en informer la clientèle ? Pourquoi avoir lésiné sur le travail des pistes dans la Rock N Roll, qui ne montrait qu’une trace de dameuse? En moins d’une heure, La Gonnet était devenue plus difficile à skier, étant la seule vraie alternative de descente pour les clients. 

Plusieurs éléments ne peuvent être contrôlés par une station, par contre d’autres éléments peuvent améliorer l’expérience client. Souhaitons que les prochains jours permettent à la station de s’ajuster afin d’apaiser les frustrations des usagers.

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De la photo au ski en passant par la voile et la moto, Jacques (La Comète) garde un coeur jeune en vivant à fond chacune de ses passions. Essayez de le suivre en piste... vous comprendrez l'origine de son pseudonyme!