Vive la neige naturelle
À l’ouverture ce matin à 9h, on pouvait voir une belle couche de duvet blanc recouvrant les pistes damées de la station. Lors de la première remontée, une neige légère tombait sur les pistes. Sous le télésiège, une belle ligne de poudreuse vierge avait été laissée, intouchées par la machinerie. Une invitation difficile à refuser.
Quelques planchistes avaient eu le temps d’y passer. Aussitôt débarqué du télésiège, je prends la direction de cette belle poudreuse. Au troisième virage, surprise!!! C’est profond, très profond. N’ayant pas de skis de poudreuse, les skis se sont enfoncés et les fixations ont fait leur travail. Une belle culbute, tête première dans cette belle poudreuse. Je n’ai pas été le seul à rire de la situation. Il y en avait épais et j’ai cherché un de mes deux skis pendant une bonne minute. Plus de peur que de mal, quoique, mon genou gauche va devoir se reposer.
J’ai skié les six pistes damées et c’était de loin la glisse la plus agréable depuis le début de la saison. Je pouvais entendre le doux murmure de mes skis dans cette belle neige.
La plus tardive ouverture de son histoire.
Saint-Raymond a ouvert sa station municipale en ce samedi de février. Il s’agit de l’ouverture la plus tardive en 45 ans d’histoire. N’ayez crainte, cette ouverture, si tardive soit-elle, n’a rien à voir avec la pandémie. C’est le manque de neige au sol qui a forcé les administrateurs à agir ainsi. À mon arrivée, le patron me disait qu’il n’y avait que 5 cm de neige au sommet de la station en début de semaine. La tempête en début de semaine a permis l’ouverture. Dans un monde parfait, l’ajout d’un système d’enneigement serait bienvenu. Toutefois, le manque d’eau à proximité occasionnerait de grandes dépenses à la municipalité. Un nouveau chalet est aussi souhaité par la communauté. C’est là qu’on s’aperçoit du travail énorme que les stations du Québec ont dû accomplir pour qu’on puisse skier cet hiver.
Station école
Ski Saint-Raymond est considéré par ses dirigeants comme une station école. Beaucoup de jeunes y font leur apprentissage et passent à des stations plus imposantes par la suite. Les pistes offrent un bel éventail de défis, passant de très larges à plus étroites et de nivelées à vallonnées. Le parc à neige bien garni de plusieurs modules n’était pas encore ouvert en cette première journée d’ouverture.
Ski Saint-Raymond a trois remontées. Un télésiège double facile d’accès pour les plus jeunes, car deux préposés voient à l’embarquement qui se fait en douceur. Une arbalète (T-Bar) qui se rend jusqu’au sommet et un tapis d’ascension (tapis magique) pour la petite pente école.
Un accueil exemplaire
La station locale a opté pour un système de réservation semblable à celui du Relais cet hiver. Saint-Raymond n’a pas vendu de passe de saison et a séparé les billets journaliers en deux plages horaires. Le matin ou l’après-midi. On m’a confirmé une limite de 200 clients par période. La station affiche complet pour son premier week-end d’ouverture.
Les 800 billets disponibles se seraient vendus en deux heures suite à leur mise en vente. Lors de mon passage, tout se passait à merveille. Le DG de la station accueillait chaleureusement les clients et par la suite, on nous indiquait la procédure à suivre. Au télésiège, l’attente était minime. Au t-bar et au tapis, il n’y avait aucune attente.
Un clin d’œil pour terminer, on avait mis un avertissement de plaques glacées dans la piste verte. J’ai cherché, il n’y avait que de la belle neige moelleuse sous les skis. Saint-Raymond est une autre belle destination pour pratiquer la glisse dans la grande région de Québec. Oui, c’est une petite station, mais combien agréable à skier pour passer un bon moment sur les pistes. Si vous voulez vous y rendre, vérifiez les disponibilités sur le site de la ville de Saint-Raymond.