En images: Mont Rigaud, 8 mars

Glorieuse comme pas une, cette journée est digne de mention. Un printemps hâtif qui défie toute attente, tel est notre expérience aujourd’hui à Mont Rigaud. Et que mes photos ne vous trompent pas: il y a bel et bien de la neige sur les pistes et la glisse printanière est très bonne.

Il y a plus de visiteurs en matinée, mais la montagne demeure bien tranquille. C’est dommage, car entre le soleil et le temps doux (mais pas trop chaud) la sensation de liberté est totale. Il s’agit d’une de ces journées dont on se souvient longtemps.

C’est vrai qu’en dehors des pistes la neige se fait mince. Pourtant sur celles-ci, l’enneigement est bon. Les températures nocturnes légèrement sous zéro aideront à prolonger la saison. Dure le matin, ramolissant en mi-journée et molle en après-midi la neige est juste parfaite. Il n’y a qu’à choisir son heure d’arrivée et de départ afin de trouver les conditions souhaitées.

Semaine de relâche oblige, des leçons de ski sont offertes en matinée. Pas malheureux “pantoute”, les parents profitent d’un bref répit pour s’attabler en plein soleil et en l’absence de tout vent. Le p’tit bonheur!

Il y a tellement peu d’attente à la remontée que même en mettant une seule personne par chaise, on circulerait encore en moins de 15 secondes! Il est dommage pour eux que plusieurs aient déjà remisé leurs skis et planches à neige.

Alors que la rigole aide à drainer les eaux de fonte devenues plus abondantes vers 14h00, le ponceau sauve la mise en épargnant le bas des pantalons. Il reste du très bon ski et la saison n’est pas terminée. Bien située en Montérégie et évitant ainsi les plus grands gels nocturnes rencontrés dans les Laurentides, Mont Rigaud offre de belles journées de glisse peu achalandées.

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Patrick Teasdale aime beaucoup jouer dehors. Télémarkeur depuis longtemps, il explore maintenant les possibilités du ski de randonnée alpine. Il troque volontiers sa pagaie groenlandaise ou ses skis pour une tasse d'excellent thé vert japonais. Un brin poète et idéaliste, il ne demande qu'à être émerveillé par une trouée de lumière, un chant d'oiseau ou une lame de neige. Il aime soigner ses chroniques et ses photos.