Au printemps, les skieurs utilisent régulièrement des termes culinaires pour décrire les conditions de ski : de la crème, du gros sel ou des patates pilées. Aujourd’hui, nous sommes plutôt dans le milieu de la construction… Les pistes étaient comme du béton et le corduroy de la tôle ondulée.
Ouf. Tout un choc pour ceux qui ont skié hier !
À notre approche, on perçoit déjà plusieurs endroits à découvert sur le versant sud, alors que les autres pistes ne sont pas damées. Avec un -5 degrés et un bon vent du nord-est, on doit choisir entre un combo bosse-glace au sud ou une surface uniformément glacée au nord. On a choisi le nord.
Aujourd’hui, plusieurs ont eu l’impression de descendre un “downhill”, la vitesse et le talent en moins ! Les personnes détentrices d’un billet de saison peuvent se permettre quelques descentes et se féliciter de sortir dehors et prendre du soleil. Par contre, on ne peut pas recommander d’acheter un billet de journée pour de telles conditions un lendemain froid d’une vraie journée de ski de printemps. Soyez avertis !
Une granuleuse très fine qui disparaît au moindre passage d’un skieur ou d’une rafale de vent. Un corduroy bien glacé qui masse nos pieds avec la vibration sous les skis. Aujourd’hui, on ne skie pas dans le silence.
Soyez attentifs ! Si les patrouilleurs ont ajouté des bâtons pour vous faire éviter une section de la piste pour votre sécurité, respectez la signalisation !
Amorcer son virage, puis laisser déraper doucement, répéter. Ça ne sert à rien de pousser si vous n’êtes pas à l’aise sur ce type de surface. Jasez avec vos amis, appréciez la lumière et la chaleur du soleil sur le visage, puis admirez le paysage autour de vous.
Prochaine journée printanière, allez-y ! Ce sera beau et agréable. Le béton se transformera en patates pilées ou encore mieux, en crème !
