En images: Sommet Saint-Sauveur, 30 janvier

C’est la fin du mois de janvier. Le soleil a déjà monté pas mal au-dessus de l’horizon comparativement à décembre. Il se fait sentir et on ne se prive pas pour le regarder en face. Aujourd’hui est une de ces belles journées d’hiver durant lesquelles les sorties en station font du bien.

C’est un mardi aux airs de dimanche. En effet, les familles sont nombreuses sur les pistes. Il doit bien y avoir une “pédago” en quelque part. Que ce soit le cas ou non, je me réjouis de voir autant d’enfants et d’ados jouer dehors.

On aura beau dire, Saint-Sau (comme disent les habitués) demeure une station avec un accueil et une ambiance uniques. De la musique (et pas celle d’ascenseur) aux remontées, un feu de foyer face au soleil et aux pistes centrales, des skieurs et planchistes de tous les niveaux qui trouvent leur compte sur un domaine skiable vaste et ouvert en entier; c’est une destination dure à battre dans les Laurentides.

Évidemment après le redoux de la fin de semaine dernière et la descente du thermomètre de la nuit passée, les surfaces sont dures. Je ne vois aucune section glacée à proprement parler, mais des carres affûtées sont de rigueur. Autrement, vous allez déraper. Ce qui n’est pas sans éclat sous le radieux soleil…

Le temps est propice à la fabrication de neige. Étant donné que le ciel est chiche de ce côté, on peut remercier Sommet Saint-Sauveur de ne pas lésiner sur les moyens à prendre; la durée de la saison de glisse en dépend. Et la station a une réputation de longévité saisonnière à défendre! Côté sécurité, rien à craindre à proximité des canons: la zone est fermée et clairement balisée.

Tant qu’à ne pas être à l’école, aussi bien en profiter grâce à un beau p’tit défi…

Signe des temps, et de l’engagement de la station, aucune poubelle n’est disponible dans la grande cafétéria. À leur place, une station de tri avec une employée qui a fort à faire à trier le contenu des plateaux. À observer le travail de cette employée, on réalise tout le chemin à parcourir pour réduire le volume des déchets expédiés aux sites d’enfouissement. On aidera le personnel en rapportant nous-mêmes nos plateaux.

On a bien glissé, on a bien profité du soleil, on a bien regardé les autres filer très vite sur une neige ultra rapide. Cependant, toute bonne chose a une fin et il faut maintenant rentrer et défier la circulation métropolitaine. Ahhhhh…

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Patrick Teasdale aime beaucoup jouer dehors. Télémarkeur depuis longtemps, il explore maintenant les possibilités du ski de randonnée alpine. Il troque volontiers sa pagaie groenlandaise ou ses skis pour une tasse d'excellent thé vert japonais. Un brin poète et idéaliste, il ne demande qu'à être émerveillé par une trouée de lumière, un chant d'oiseau ou une lame de neige. Il aime soigner ses chroniques et ses photos.