Je vais vous avouer que cette semaine, j’étais prête à changer de sport en même temps que la nouvelle saison est arrivée. La ville en pleine fonte du printemps, je me préparais à commencer le vélo de montagne. J’étais peut-être un peu trop hâtive face au changement de saison, car en me rendant au Valinouët, j’ai constaté que j’en avais encore pour plusieurs semaines à faire de la planche ! Il faut se le dire : en ville, ça fond et s’est rendu sur l’asphalte, mais à la montagne, c’est comme-ci de rien n’était, car 25 centimètres viennent tout juste de tomber et il en tombera encore dans les prochains jours !
Poudreuse au Nord-Ouest
La vocation du versant Nord-Ouest était à l’honneur en ce 25 mars, de la poudreuse ça tombe même au printemps. Vendredi matin, quand j’ai vu la bordée, j’aurais désiré avoir une « skinusïte » pour me rendre au Valinouët et profiter des 25 cm de neige franchement tombés. Par la suite, j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de prendre congé parce que mon versant préféré de la station ne sera pas skié. Sa prochaine ouverture était seulement samedi matin 9h. Quelle joie d’entendre les cris poussés par les skieurs qui s’étaient lancés dans le sous-bois « Le Bras-Louis ». J’avais hâte de m’y rendre moi aussi pour profiter de tout l’or blanc qui s’y retrouvait.
Le défi Leucan
La station était particulièrement animée en cette journée de printemps. Le Défi Leucan prenait place partout sur les pentes par les skieurs ainsi que sur la grande terrasse pleine de vie. Cette levée de fonds attire toujours beaucoup de skieurs. Des hot-dogs, de la musique et aussi l’animation des Fous du Roi étaient de la partie. Plus de 131 000 $ ont été amassés pour la 18e édition.
Prêt pas prêt, j’y vais !
Avec cette nouvelle neige, j’ai décidé d’aller essayer un sous-bois que je n’avais jamais descendu, car sa sortie est abrupte et n’est pas évidente à prendre. J’ai été surprise par toute cette lumière que laisse passer les conifères dans cette section de montagne en plus des branches chargées de neige franchement tombée… Une clairière à couper le souffle !
Le sous-bois de mon adolescence
Ce sous-bois a été mon premier à vie ! Le sous-bois de mon apprentissage, celui dans lequel j’ai amorti quelques arbres sur mon avant-bras. Celui qui m’a permis d’apprendre a contourner les arbres et avoir le plein contrôle de ma planche. Celui où j’ai aussi piqué du nez dans un trou qui s’avérait être un ruisseau. He oui ! Je vous parle du sous-bois « Le Ruisseau ». Bien qu’il y ait des arbres, il y a aussi la portion du ruisseau qui permet d’avoir un peu de répit et de reprendre sa ligne. Pour moi, c’est le meilleur pour l’apprentissage. Avec sa pente très douce, il permet de prendre confiance en soi ! Par contre, le ruisseau fait partie des raisons pourquoi il ouvre tardivement dans la saison.
L’hiver n’est pas terminé au Valinouët, vous pouvez profiter du beau temps à la station, car le ski de printemps est à son meilleur !