Premier arrivé, premier servi
Aujourd’hui, jamais rien n’aurait pu m’empêcher de me pointer à la station Le Valinouët, à la première heure du matin, l’heure d’ouverture (9h30), appelons la comme nous voulons, le temps était compté ! Je pars de chez moi à 7h30 pour laisser ma fille à l’école et après, la route vers le paradis de la neige est à moi. Sourire dans le visage, il faut à tout prix que je sois rendue sur place et dans mon habit de neige à 9h. En attente pour ma première montée, je constate que les pentes ont été damées pour le bon rendement de chacune d’elle. Une mince couche de neige tombée après le damage dissimule l’épais velours côtelé laissé par la dameuse. Pour sûr, la journée va être une extase. Mais où vais-je me lancer pour ma première descente de la journée ? Après réflexion, en voyant tout le monde se garocher dans tous les sens, je décide d’aller où personne ne semble vouloir aller… Le Boulevard (oui, oui une familiale), mon seul objectif étant de me lancer dans ma routine principale à cette montagne, Le Ruisseau !
Y fait frette pour le bout du nez
Il était facile de constater que le vent venait du Nord-Ouest. Pourquoi ? Le vent nous poussait en plein visage en se dirigeant vers le chemin du versant Nord-Ouest qui est fermé durant la semaine. Le vent était froid, mon nez dévêtu me le faisait savoir assez vite lors de mes descentes. Mes lunettes gelaient à l’intérieur… Mes yeux étaient peut-être un peu trop écarquillés pour ne rien manquer et généraient ainsi trop de chaleur. Ça reste à voir ! Dans le chalet au dîner, les gens disaient que ce n’étaient pas très chaud aujourd’hui pendant que moi, j‘étais en train de penser à me mettre des chauffe-orteils pour mes pauvres petits pieds frileux. Pas le temps d’avoir froid, si je veux en profiter pleinement.
Aujourd’hui, c’est pour les grands
C’est la première fois cette année que j’ai la chance d’aller à la montagne pendant une journée de semaine où tous les jeunes sont à l’école. Je réalise donc que la semaine, c’est pour les grands. Aucun enfant n’est présent, pas que je n’aime pas la présence de ceux-ci, mais je vois qu’une journée comme celle-ci nous permet de profiter de tous les endroits sans se préoccuper du sens qu’un jeune tournera devant toi. Les parents, les retraités, les grands-parents et les adultes qui profitent d’une journée de vacances pour sortir dehors et prendre un grand bol d’air frais sans leurs marmailles, c’est tout aussi beau à voir.
Coup de coeur de la journée : Le sous-bois Yéti
Voilà donc que je me lance à la recherche d’un autre sous-bois qui pourrait tout autant m’éblouir que « Le Ruisseau ». Lors d’une remontée, j’ai parlé de la montagne avec un couple qui était assis avec moi sur les chaises à trois places. Nous en sommes venu au verdict, il m’apportait dans le sous-bois « Le Yéti ». Je ne sais pas pourquoi je n’y étais jamais allé encore dans ma vie. Une chose est sûre, je l’ai adoré assez pour y retourner deux autres fois ! Je ne suis pas une fille qui saute des « cliffs » donc certainement que c’était la peur de l’inconnu qui m’a empêchée de m’y rendre dans les années antérieures. Certes, il est un peu plus pentu, mais une journée d’après tempête, il n’y pas de craintes à avoir. C’est certain que l’on réussi à trouver un coin non skié quelque part. Celui-ci te sert de ralentissement… Pourvu qu’il ne t’arrêtera pas complètement comme au moment où je me suis retrouvée enfoncer jusqu’aux genoux dans cette poudreuse sans trace !
C’est le moment idéal pour se rendre au Valinouët avec la tempête, le décor est tout simplement féerique. Pour finir, comme j’ai tendance à aimer partager avec vous l’avancement du nouveau chalet, le voici !