6h25, le Massif de Charlevoix annonce avoir reçu 32 cm de neige et ça tombe toujours! Je rejoins mon ami Fred qui connaît la montagne comme le fond de sa poche, on ne devrait pas avoir à chercher la poudreuse longtemps!

Au travers du brouillard, le guide nous désigne le Liguori pour débuter, ce ne serait pas mon premier choix alors que la montagne est pleine de poudreuse, mais il faut faire confiance au maître. On se rend donc à la remontée du Camp-Boule par la Desjardins, le damé est super mou et les bords de pistes sont épais. Ce sera un beau lundi!

Le chemin d’accès vers le Liguori est déjà bien tapé, on est pas les seuls à prioriser ce secteur. Normalement, on y fait nos premières ascensions un peu plus tard, alors j’ai bien hâte de voir les conditions des pentes aussi tôt le matin. Après une dizaine de minutes de marche, on a le choix de 4 pistes. Les pistes numéro 1 et 2 qui sont assez abruptes et nous mènent au pied de la chaise du Camp-Boule. Les pistes 3 et 4 sont beaucoup plus faciles et descendent pratiquement jusqu’au bas de la montagne. En étant alerte et en connaissant un peu la zone, on peut prendre différents chemins d’accès plus bas, nous permettant de profiter de deux autres sommets, le 550 et le 425. Une carte au sommet (qui est pratiquement ensevelie sous la neige) permet de préparer son itinéraire. On fait nos premiers tours dans la numéro 2 et 4.

Une fois en bas, on s’entend tous qu’il s’agit d’un 32 cm U.S. (42.23cm CAD)! Ensuite, quelques virages dans les sous-bois plus au centre de la station et sur les bords de pistes qui sont parfaits! Même une trace en avant de nous était appréciée pour reprendre un peu de vitesse tellement il y a de la neige.

Un peu plus tard en journée, quand l’énergie commence à manquer, on se dirige de nouveau à l’est, dans le secteur Camp-Boule où l’on peut faire des descentes un peu moins longues. Là, on a encore trouvé du bon « stock »! En bas de la Bouchard, sous la remontée, le ruisseau est complètement couvert et navigable! Les transitions naturelles qui s’y sont formées sont trop le « fun ».

Vers 14h, après le brouillard et des averses de neiges intenses, le vent se lève! À un tel point qu’en fin de journée, nous devrons sortir de la télécabine à mi-station et terminer le tout dans la Grande-Pointe Express.Après le « snowsurf » vient la pelle, bonne tempête à tous!

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Louis est dévoué au snowboard depuis déjà plusieurs années en étant sur les pentes peu importe les conditions et en se promenant un peu partout au Québec. En passant par le carving sur la neige dure au pentes abruptes dans la poudreuse, il en tire le maximum! Il livre des comptes rendus techniques qui plaisent aux passionnés.