La deuxième demie de mars nous livre des conditions de ski très hivernales, tel que prévu par notre météorologue maison en début de saison. On ne va pas s’en plaindre, on va plutôt en profiter!

En alternance: petits blizzards, puis éclaircies. La visibilité passe donc de faible à excellente d’une descente à l’autre!

Le damage et les variations de température

Cet hiver, il ne fallait pas fouiller très loin sur les réseaux sociaux pour lire des commentaires de skieurs mécontents de la qualité du damage et ce, peu importe la station. Toutefois, les stations qui ont la réputation de livrer du damé parfait font face à une clientèle d’autant plus difficile et intransigeante, ne laissant aucune marge de manoeuvre quant au résultat lors des variations de température, qui ont été fréquentes cet hiver. Gageons que plusieurs opérateurs de dameuse auraient envie de prendre un ou deux de ces gérants d’estrade pour leur offrir une petite balade explicative… 

Les plus observateurs remarqueront que mes photos montrent presque systématiquement le même groupe… c’est la preuve qu’il n’y avait pas foule à la montagne!

Les lois non-écrites du damage sont plutôt complexes -le tout pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un beau reportage. Retenons toutefois que l’entretien des pistes par temps doux demande beaucoup de soins. Il faut éviter les passages fréquents puisque le poids de la machinerie peut créer plus de mal que de bien, par exemple en retirant/compactant trop la neige. Dans ce cas, c’est là que les découverts sont créés et qu’on rogne le sol sous la neige, au risque de mélanger de la terre (ou pire, des cailloux!) à la neige, ce qui est bien évidemment très dommageable pour tous les équipements. Ainsi, le fait de réduire le nombre de passages explique pourquoi parfois, dans certains secteurs, les différentes traces des dameuses peuvent être démarquées ou laisser quelques amoncellements, malgré tous les soins apportés par les opérateurs.

Les patrouilleurs ont aussi fort à faire lors des saisons moins généreuses en neige: beaucoup de signalisation et de bambous à installer!

Chose certaine, aujourd’hui, au Mont Blanc, les conditions étaient égales d’un bout à l’autre des deux versants dans toutes les pistes travaillées: du corduroy parfaitement exécuté, recouvert d’un petit glaçage soyeux tombé après l’entretien.

Ici, en descente dans la Slalom Géant.

Le printemps et les activités

Le calendrier d’opérations de la station est disponible sur la page Facebook: avis aux intéressés, il reste peu de temps pour profiter du versant nord. Le splash de fin de saison est prévu le 30 mars, soit le samedi de la fin de semaine de Pâques. Le calendrier se rend jusqu’au lundi de Pâques, 1er avril. La fin de semaine suivante (6-7 avril) est indiquée comme incertaine.  (Attention lisez uniquement les dates sur l’image ci-bas, les semaines commencent un mardi d’après les cases donc c’est un peu contre-intuitif!)

Le calendrier d’opérations d’ici la fin de semaine de Pâques.

La nouveauté surprise pour l’an prochain

Le Mont Blanc a annoncé que du ski de soirée serait au menu pour la saison 2024-25. L’horaire préliminaire indique que le ski de soirée serait ouvert de 15h00 à 20h00 les soirées du vendredi, samedi et dimanche. Un abonnement est déjà en vente pour ce produit spécifiquement (tout en bas de la page), en prévente jusqu’au 30 mars. 

Ce Westfalia attire l’oeil à l’embarquement du télésiège. Les habitués connaissent certainement son utilité, moi, je l’ai trouvé coloré dans cette journée blanche!
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Adepte de plusieurs sports de glisse, Geneviève sépare son temps entre le plein-air, le tourisme, la production de contenu écrit et les photos de chats. En station, vous la retrouverez dans un sous-bois, occupée à contempler le paysage entre deux virages.