Normalement, je débute toujours ma saison au Mont Édouard, mais cette saison, le hasard a fait que je n’ai pas pu me planifier pour m’y rendre avant ce 28 décembre. Mon plus grand bonheur a été de constater que le sommet était déjà ouvert. Cette montagne me plaît autant pour son niveau plus expert que pour la longueur de ses pistes.

Après la tempête

Avant de partir de chez moi, j’avais peur que le sommet soit glacé et venté puisque la région a subi beaucoup de vent extrêmement forts lors de la méga tempête de Noël. Quand je suis arrivée en haut, mes doutes ont été anéantis par la beauté du paysage et la douce musique que faisaient les planches des skieurs lors de leur départ. Les pentes n’étaient ni gelées, ni très durcies. La force de la station étant l’état toujours parfait de ses pistes damées, on peut prendre de la vitesse sans même s’en rendre compte. Quelques crans sont encore à découvert, mais tout est évitable et peut être inclus dans le défi de la journée.

La nouvelle passerelle

Comme à chacune de mes visites, je me suis dirigée vers le secteur Nord-Est. J’avais extrêmement hâte de voir la nouvelle passerelle qui nous permet de passer par-dessus « La Vallée des bouleaux » pour pénétrer dans ce que je considère comme étant le plus beau secteur de sous-bois du domaine skiable. La largeur de ce sous-bois nous permet de trouver notre compte avec un terrain varié: quelques fois pentu et d’autre part assez plat pour l’apprentissage au travers des petits conifères.

Je ne pense pas que ce passage est considéré comme une piste donc je l’appelle la « sans nom ». Je me suis même demandé si l’accès était permis, mais en regardant partout, je n’ai vu aucune pancarte indiquant le contraire. L’accès est par le sommet, il faut prendre à gauche complètement.

La descente aux flambeaux

La veille, j’ai vu passer l’événement Facebook qui nous invitait à finir notre journée de glisse sur les pentes. Munis de notre lampe frontale, il nous est permis de faire une descente en file indienne pour une superbe descente illuminée en zigzag. Le Mont Édouard étant une station sans lumière pour le ski de soirée, c’est une descente spéciale pour tous. Je n’ai pas pu prendre de photos lors de ma descente, car je devais suivre les autres à la queue leu leu. Voici tout de même une photo prise lors de l’attente du départ.

Pour finir, j’espère que tous les skieurs et planchistes prennent du temps pour décompresser de tout le stress qu’ils ont eu ou ont encore face aux pertes de courant partout dans le Québec à cause de la tempête de Noël! Je vous souhaite que tous les tracas soient oubliés. Joyeux Noël à tous !

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Julie Tremblay
Hyperactive avec un côté sportif développé. Julie fait du vélo de montagne, des courses à obstacles ainsi que de la planche à neige depuis son jeune âge. Lorsqu'elle glisse, ce qu'elle adore le plus c'est la poudreuse, les bords de piste et les sous-bois bien aménagés. Elle est toujours à la recherche d'un défi qui puisse la faire grandir !