C’était avec beaucoup d’espoir que je suis parti avec ma copine pour aller goûter à l’hiver au Saguenay, malheureusement la météo en a décidé autrement. En arrivant à Chicoutimi, j’ai pu constater les dégâts faits par la pluie du 25 décembre, un cadeau de Noël que personne n’avait mis sur sa liste cette année. Pour ceux qui se posaient la question, j’ai pu constaté que même dans le parc des monts Valin on a eu droit à un  « reset » après y être allé marcher la veille. Peut-être moins violent qu’on a pu voir ailleurs mais… n’en n’est-il pas moins qu’on recommence à zéro.

Malgré que les montagnes du Saguenay ne soient pas reconnues pour leur haute altitude et leur important dénivelé, le Mont Édouard est, selon certains standards, imposant lorsqu’on arrive à sa base par la route. Malheureusement pour nous, bien que l’on retrouvait de la neige sur les bords de route, on pouvait voir de très loin les plaques gazonnées qui contrastaient avec les pistes enneigées artificiellement. C’est officiel, le Saguenay n’a pas été épargné cette année.

Les Conditions de glisse

Damées sur fond artificiel durci. Je pourrais m’arrêter là en vous mentionnant que malheureusement, j’avais l’impression de skier sur du béton râpé mais je préfère voir le côté positif, la montagne a fait un excellent travail pour garder la montagne ouverte malgré la situation. En effet, les pistes ouvertes ont une couverture complète de bord en bord de la piste, mais ne vous faites pas trop d’attentes c’est 100% artificiel ce qu’on trouve sous ses palettes.

Pratiquement aucune attente au seul télésiège d’ouvert.

L’accessibilité à la montagne

Un seul télésiège n’était ouvert aujourd’hui, nous permettant d’atteindre le 3/4 de la montagne avec un choix de pistes assez restreint. Seulement la Passe des Roches (3) Le bas de la Desjardins (4A), La Chicoutimienne (5) et la Baieriveraine (6) étaient ouvertes aujourd’hui et encore pour quelques semaines d’après moi à moins d’une série de tempêtes ou d’un enneigement artificiel massif. Ma préférée a sans hésitation éét la Baieriveraine, piste d’entraînement de l’équipe de course locale où celle-ci s’est d’ailleurs entraînée une bonne partie de la journée, sans trop déranger le reste des skieurs toutefois.

Le mont Édouard figurait sur ma liste de stations à skier depuis très longtemps et malheureusement, c’est possiblement dans les pires conditions possibles que je peux enfin le cocher de ma liste. Il n’en n’est pas moins qu c’est loin d’être une impression “juste” de la montagne qui m’a été laissée aujourd’hui, d’autant plus que leur secteur hors piste, le plus important réseau hors piste en station du Québec, a de quoi me convaincre de faire la route. J’attendrai simplement quelques bordées de neige avant de revenir. D’ailleurs, la montagne a mis en ligne un superbe tour 3D de ses différents sommets skiables et accessibles par peau de phoque, cliquez juste ici pour y accéder.

Avec ses superbes vues, ses installations modernes et sa quantité de neige habituellement hors norme, la montagne a certainement su m’inspirer et me donner le goût de la découverte. Malheureusement des précipitations un peu trop humides au jour de Noël a changé un peu la donne partout au Québec. J’ai l’impression que ce n’est ni mon premier, ni mon premier rendez-vous manqué cette année. #2020

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Félix LeBlanc
Félix est un passionné du ski, de la technologie et de l'art visuel. Curieux de nature, il se garde bien informé sur tout ce qui touche de près ou de loin ses passions et tout comme Ron Fournier, adore "donner son deux cents" à ses lecteurs. Chasseur de tempêtes pour tracer les plus beaux sous-bois de la province, sa maxime dans la vie est celle-ci : "Ta pire journée de ski est toujours meilleure qu'une journée ordinaire au travail".