Sortir une saguenéenne de chez eux, c’est comme sortir un ours polaire de son hibernation. Dès que j’ai mis les pieds en dehors de mon auto, j’ai constaté que plusieurs skieurs s’habillaient encore à leur auto. La question était : est-ce resté après la pandémie ? Ou bien était-ce déjà en place avant celle-ci ? Car au Saguenay, nous attendions le « go » pour recommencer à entrer notre stock à l’intérieur des chalets pour s’y préparer. J’en déduis que c’était déjà inculqué dans la mentalité des skieurs de la région montréalaise avant. Tout y est différent, mêmes les pentes !

Les coulées et les cuves

Beaucoup de pistes sont dans la forme d’une cuve. Légèrement creusées vers le milieu ce qui fait que les côtés sont recourbés vers le haut. J’ai eu beaucoup de plaisir à m’amuser avec le relief, en restant sur la partie la plus haute en y faisant du slalom au travers les bosses de neige poudreuse amoncelée dans lesquelles je fonçais sans me poser de question pour littéralement les faire exploser à mon visage. L’espace skiable est maximisé à l’os, car même les coulées sont de la partie ! Et c’est délectable de voir les paysages que celles-ci nous laisse explorer.

Sous-bois faits pour tous

Les espaces peuplés d’arbres ne sont pas tout à fait comme chez moi, car les forêts des stations plus éloignées au Saguenay sont composées en grande partie de conifères. À Sutton, les feuillus sont beaucoup plus présents et les arbres sont matures avec une distanciation beaucoup plus large entrent chacun d’eux pour laisser place à tous les niveaux de skieurs et planchistes.

Secteur expert

J’ai adoré le principe que plus on s’éloigne du chalet principal plus les pistes sont expertes et difficiles. Cela va de soi, le domaine a été super bien pensé. Clairement, si je n’avais pas eu mes amis comme guides, je ne saurais pas comment j’aurais été en mesure de trouver la façon de me rendre jusqu’au bout vers ce secteur expert que j’ai apprécié au plus haut point.

Ma trajectoire préférée

Je parle de trajet plutôt que d’une pente en particulier, car à Sutton, il y a énormément de jonctions un peu partout ce qui fait en sorte qu’on se retrouve assez vite fait dans une autre piste que celle de notre point de départ. Mon trajet par excellence de ma journée a été le zigzag en haut de « La Miracle » suivi par le sous-bois « L’Iroquois » pour finir par le bas de « La miracle ».

Avec la beauté du paysage que l’on retrouve à Sutton, il est facile de faire d’excellentes photos. Les skieurs font des sauts un peu partout dans les pistes et c’est magnifique à voir aller. 

Plusieurs sculptures cocasses sont installées un peu partout dans la station comme ici on y voit une belle grenouille !

Pour ma deuxième visite à la station, j’apprécie énormément la disposition des pistes et le fonctionnement des secteurs. Vivement les voyages de ski pour continuer de me faire découvrir les denrées rares que nous avons au Québec!

Article précédentSommet Morin Heights, 1er mars: “Laisse, je m’en occupe”.
Article suivantStoneham, 1er mars, avec la neige vient le bonheur
Hyperactive avec un côté sportif développé. Julie fait du vélo de montagne, des courses à obstacles ainsi que de la planche à neige depuis son jeune âge. Lorsqu'elle glisse, ce qu'elle adore le plus c'est la poudreuse, les bords de piste et les sous-bois bien aménagés. Elle est toujours à la recherche d'un défi qui puisse la faire grandir !