En 2014, le secteur « Que’quepart » avait été lancé sans tambour ni trompette, offrant tout un secteur réservé aux experts du hors-piste. 7 ans plus tard, alors que la popularité de cette discipline augmente de façon exponentielle, voilà qu’Owl’s Head revient avec une toute autre formule afin d’encadrer l’ascension et la descente à l’intérieur du domaine skiable.
On adore le sentier généreusement balisé, indiquant même la distance parcourue.
Des panneaux rappelant la majorité des consignes sont affichés à la base et au sommet des sentiers.
Voici un bref aperçu de certaines notions intéressantes :
- Il est possible d’effectuer l’ascension et la descente tôt le matin ou en fin de journée, soit avant ou après les opérations de la station.
- Il existe un sentier très facile pour ceux qui désirent s’initier à la pratique.
- Un abonnement de saison est nécessaire au coût de 80$ pour les adultes (50$ pour les moins de 17 ans).
Le sentier classé difficile (distance d’environ 2 km après avoir emprunté la portion facile) permet de descendre le bas de la Lilly’s Leap. Évidemment, on peut choisir tout autres pistes du bas de la montagne à partir de cet endroit. Beaucoup d’options s’offrent donc à vous.
Tous les détails concernant la randonnée alpine sont clairement indiqués sur le site.
La vue, toujours la vue
Une fois en piste, le lac se dévoile enfin à nous, nous permettant d’apercevoir son immensité.
Lorsque le ciel est dégagé, on s’évade le temps de reprendre son souffle et profiter du moment.
Plus de route, moins d’attente aux remontées. C’est vrai, mais pas toujours en 2021
Pour la plupart, on viendra tout d’abord à Owl’s Head pour utiliser ses remontées mécaniques afin de descendre les pistes. Profondément installé dans les Cantons de l’Est, on n’y arrive pas par hasard. On quitte l’autoroute 10 pendant un bon moment pour se rendre à Mansonville et poursuivre son chemin tout près du lac Memphrémagog. Plus souvent qu’autrement, on doit parcourir plus de distance pour y parvenir, mais ce temps passé en voiture se révèle bénéfique une fois sur place… en temps normal.
En 2021, c’est un peu moins vrai, mais quand même très respectable. On parle de 5 à 10 minutes à la remontée Sommet, tout dépendant de l’heure où on l’utilise.
La chaise du Lac a été tranquille tout au long de la journée, sans attente.
Le télésiège Panorama est celui qui est le plus problématique, on peut y perdre facilement 15 minutes.
En général, pour un skieur de fin de semaine, il est difficile d’avoir un dénivelé aussi imposant au Québec avec si peu d’achalandage.
Enfin, la chaise du Lac !
Il aura fallu beaucoup de temps avant d’ouvrir la chaise « du Lac », mais nous y sommes enfin arrivés. Ceci donne donc accès à tous les secteurs de la montagne. Bien que cette remontée offre techniquement deux descentes différentes, elles sont parmi les plus intéressantes de la station pour un skieur avec un peu d’expérience.
La plupart des pistes offrent présentement le même type de surface. Avec 17 cm tombés depuis mercredi et le mélange de fabrication de neige, on y voit de tout. C’est un bon moment pour découvrir la station, en remontée mécanique… ou grâce à vos enjambées dans le bois !