Un peu populaire

Un peu?! Tu veux rire! S’il y a un sport de plein air qui est en pleine ascension (!) c’est bien la randonnée alpine. De tout à fait marginale à grand public, il n’aura fallu que quelques années à cette pratique de la glisse pour devenir le goût du jour. Et pour cause! Malgré le coût relativement élevé de l’équipement, la pratique de la randonnée alpine est d’une simplicité désarmante: monte, descend! Un nombre croissant de stations de ski (dont Sommet Olympia) ont flairé la demande et offrent des sentiers d’ascension sécurisés et balisés. La descente se fait fréquemment à l’intérieur du domaine skiable conventionnel, en pistes. Une belle grimace au visage de l’hiver qui s’affirme timidement cette année (il y encore peu de neige en forêt)! Ainsi, montés sur nos peaux d’ascension, nous sommes légion à “s’essouffler le pompon” afin d’atteindre les sommets. Sommet Olympia rend disponible en ligne une excellente carte topographique pour profiter au maximum des différents sentiers (suivez le lien).

Pourquoi se donner tant de trouble?

Les remontées mécaniques font pourtant bien l’affaire, et pas mal plus rapidement. Idéalement, c’est hors des stations de ski que la rando alpine se pratique. Il faut pour cela que les conditions de neige soient propices. Ce n’est pas toujours le cas. C’est là que Sommet Olympia sauve la donne d’excellente manière. D’emblée, il faut reconnaître qu’il y a plusieurs dimensions à la randonnée alpine. Pour bon nombre d’adeptes ce n’est pas la descente qui compte le plus. Prendre le temps de préparer ses skis et bottes avant l’ascension, prendre à nouveau du temps pour ranger l’équipement une fois rendu au sommet ou tout simplement savourer la nature sont autant de facteurs qui poussent les adeptes à monter par leurs propres moyens. Par ailleurs, pratiquer ce sport en station est plus accessible: moins de temps requis pour la montée, pistes damées, on n’est pas seuls (c’est un euphémisme!), etc. Une considération importante, sur ou hors pistes, est l’effort physique et les bénéfices qui s’ensuivent. Dans son livre Un coeur pour la vie, le docteur Martin Juneau prône les avantages de l’exercice intermittent à haute intensité (entraînement par intervalles). La randonnée alpine est idéale pour cette forme d’exercice. Au final, à chacun sa motivation.

On est quand même en station

Ne l’oublions pas! Le choix des skis est d’abord guidé par l’ascension, c’est une évidence. Mais puisque la descente se fait en pistes, les skis doivent être en mesure d’affronter du damé pas toujours mou… La plupart des randonneurs optent pour des skis de deux types: les All Mountain ou les Free Ride. Ces deux grandes catégories représentent un bon compromis entre nature sauvage et ski en pistes. Des skis spécialement conçus pour la poudreuse, et très, très larges sont habituellement en dehors de leur compétence sur les pistes. Quant aux skis de “carving”, ils se prêtent mal à la randonnée alpine à cause de leur profile (sidecut) peu avantageux pour la neige fraîche et leur rigidité. Chaque fabricant de ski a ses chouchous. On l’a souvent entendu depuis deux ans: faites vos recherches!

P.S: Le calme et la grande cordialité du personnel à Sommet Olympia m’étonnent à chaque fois! Certaines journées, l’achalandage est monstre; malgré cela, on s’y sent toujours comme un invité. Chapeau!

Article précédentLes sous-bois du Mont Sainte-Anne: mes choix personnels!
Article suivantALERTE NEIGE DU 16 JANVIER
Patrick Teasdale aime beaucoup jouer dehors. Télémarkeur depuis longtemps, il explore maintenant les possibilités du ski de randonnée alpine. Il troque volontiers sa pagaie groenlandaise ou ses skis pour une tasse d'excellent thé vert japonais. Un brin poète et idéaliste, il ne demande qu'à être émerveillé par une trouée de lumière, un chant d'oiseau ou une lame de neige. Il aime soigner ses chroniques et ses photos.