Il y avait de la neige partout, pour tout le monde dimanche à la station touristique Stoneham. Étonnamment, il y avait peu d’adeptes pour en profiter, mais qui va s’en plaindre ? Avec une autre bordée attendue mardi et l’approche de la relâche, on peut imaginer que le mot va circuler: l’hiver bat son plein (enfin!) dans la région.

Pour une fois, la prévision météo la plus optimiste s’est réalisée. Avec 14 centimètres reçus à 6h, selon le site internet de Stoneham, la station se présentait comme la plus choyée des dernières 24h dans la région de Québec.

Les conditions étaient déjà excellentes mercredi lors d’un passage de zone.ski en soirée, dimanche elles étaient tout simplement parfaites. La neige promise était au rendez-vous au grand plaisir des adeptes de poudreuse sèche et légère, style champagne. En plus, elle a continué à s’accumuler une bonne partie de la journée.

À ma grande surprise, il n’y avait pas foule. Je m’attendais pourtant à voir la station envahie par une horde d’affamés après la disette de décembre et janvier. (Imaginez les personnages du film du même nom avec des skis ou une planche).

L’avantage a été de pouvoir tracer les pistes jusqu’à l’heure du midi. C’était tellement désert, qu’il n’y avait parfois pas âme qui vive autour de bibi de haut en bas, deux descentes sur trois. Les pistes à bosses étaient particulièrement belles. Celle sous le télésiège quadruple de la montagne un, parmi mes préférés, la Stoneham sous le quadruple de la montagne deux et la Zipper sous la chaise «des 40» ont fait la journée.

J’en profite pour revenir sur l’excellente idée de la station d’exploiter au maximum le nouveau terrain de jeu qui s’offre aux amateurs de bosses depuis l’installation du télésiège quadruple L’Éclipse de la montagne un. Auparavant, il y avait un T-bar. Au départ, l’aménagement de la piste laissait craindre un conflit avec les skieurs de la Rock’N’Roll à droite (photo) et La Blondeau à gauche, en haut du boisé (photo). L’expérience démontre que cette piste, qui ne porte aucun nom à ma connaissance, est bien délimitée et possède son identité propre. Chapeau. C’est un plus pour la montagne.

Le défi qu’elle présente, pour ceux qui veulent le relever, est de descendre à fond la caisse. Son inclinaison est constante et suffisamment prononcée, sans trop l’être, permet de prendre une vitesse appréciable. À mon point de vue, évidemment. Quoique je ne sois pas la plus lente des tortues.

En fin d’avant-midi, un épais brouillard a recouvert une partie de la montagne. Il était même parfois difficile de bien évaluer la topographie du terrain. Le vent était aussi de la partie au sommet des chaises. Mais rien pour enlever au plaisir d’une des plus belles journées de la station cette saison.

Et comme le ski sans l’après-ski, ce n’est pas du ski. Il fallait célébrer cette autre journée de poudreuse au bar. Pour une rare fois, il a fallu rebrousser chemin. Contrairement aux pistes, Le Quatre foyers était bondé. À n’y rien comprendre. Cheers pareil!

Article précédentSki Saint-Georges, un bon remède anti-écrans, 16 février 2020
Article suivantPendant la relâche, faites skier la relève pour quelques dollars!
"Bosses, sous-bois, poudreuse." L’hiver venu, Jean-François répète ces mots comme un mantra. Il aime chasser la tempête pour profiter de conditions optimales. Son plaisir est doublé lorsqu’il dévale les pentes entre amis ou rencontre les “habitués” d’une station, question de découvrir des secteurs moins fréquentés.