Vive la variété
Au début de la semaine, j’étudiais les possibilités de stations versus le nombre de pistes ouvertes dans ma région au Saguenay Lac-Saint-Jean. Constatant que plusieurs stations n’offraient que quelques pistes seulement, j’ai décidé d’ouvrir mes horizons en cherchant la station la plus près de chez moi contenant le plus de variété en terme de pistes ouvertes et qui me permettrait de revenir à la maison avant l’heure du couvre-feu. Mon choix s’est arrêté sur la station touristique Stoneham. Avec ses 18 pistes accessibles et l’ouverture du versant des 40, c’était difficile de ne pas me laisser tenter. Évidemment, j’ai apprécié de pouvoir me promener partout sur le domaine skiable ce qui fait changement du début de saison dans ma région.
L’ouverture du versant des 40
Ce matin, le versant des 40 est enfin ouvert aux plaisirs des skieurs qui l’attendaient avec impatience. Il aura fallu plusieurs heures de fabrication de neige pour que leur souhait se réalise. Dès mon arrivée, je me suis précipitée dans la seule piste ouverte, la 41 ! À mon désarroi, j’ai fait un saut de voir à quel point elle était granuleuse et qu’il y avait même présence de balles de golf. Cette sensation de glisser sur de la gravelle m’a un peu déçue. J’y suis retournée au courant de la journée et les conditions s’étaient quelque peu adoucies… Qui ferait mieux que des skieurs qui slalom dans la piste pour casser un peu cette surface pleine de « garnottes » comme on appelle ça par chez nous?
Les conditions
Étant donné que je me suis précipitée dans la 41, j’ai manqué tout le beau damé frais du matin. Il faut assumer ses choix dans la vie. Je dis ça parce qu’un collègue ZoneSki était sur place en même temps que moi et qu’il a publié de belles photos de pistes avec un damé incroyable sur la page Facebook de Zone.ski en direct des stations du Québec. Lorsque je suis revenue dans le versant principal, les pistes avaient été skié au maximum… En tout cas, farces à part, les pistes sont agréables à descendre et procurent un besoin de toujours vouloir aller plus vite. Un surplus de neige sur le dessus d’un fond durci nous permet de bien prendre nos virages. Quelques plaques de glace par-ci et par-là, mais rien de dramatique.
Comment se sentir vivant
La station était pleine à craquer et le soleil nous donnait l’impression que l’endroit était vivant toute la journée. Malgré le nombre de skieurs qui s’y retrouvent, l’attente aux télésièges était d’un maximum de 20 minutes aux bulles. Et si jamais on n’a pas envie d’attendre alors on se faufile dans un autre remonte-pente et le tour est joué. Simplement de pouvoir sentir l’air frais de l’hiver et de pouvoir en profiter malgré la mise en place de mesures sanitaires plus sévères, ça me permet de me sentir vivante. Profitez du plein-air pour vous sortir de votre confinement interminable !