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La Tzoumaz et Verbier, deux stations situées dans le canton du Valais en Suisse, font partie intégrante du vaste domaine skiable des 4 Vallées. Verbier, perchée à environ 1500 mètres d’altitude, est mondialement connue pour son ambiance chic et festive ainsi que pour son terrain hors-piste de renommée internationale. De l’autre côté de la montagne, La Tzoumaz, plus discrète et familiale, se trouve à 1500 mètres également et offre un accès direct aux mêmes pistes, tout en proposant une atmosphère plus calme. Ensemble, elles donnent accès à plus de 400 km de pistes, avec des panoramas spectaculaires sur les Alpes valaisannes.
Depuis mon hôtel à Sion, il me suffit de 30 minutes en voiture pour rejoindre La Tzoumaz. En suivant la route qui monte depuis la plaine du Rhône jusqu’à la station, c’est déjà une expérience en soi. Pas moins de douze lacets à 180 degrés permettent de passer de 500 mètres d’altitude dans la commune de Riddes à environ 1500 mètres, là où commence le front de neige. Dans la vallée, les vignes et les cerisiers sont déjà en fleurs, tandis qu’en haut, l’hiver règne encore: un contraste spectaculaire.
Je me gare dans le stationnement souterrain de l’hôtel T-Resort, juste à côté de la billetterie et de la télécabine. Il y avait bien un stationnement gratuit un peu plus bas le long de la route, mais je préfère économiser mes pas et mon énergie pour les pistes. C’est un samedi de fin mars, et l’ambiance est étonnamment calme à La Tzoumaz. C’est un peu comme si on entrait dans les 4 Vallées par une entrée secrète que seuls les initiés connaissent.
Je débute ma journée de ski à 9h00 précises au bas de la télécabine de La Tzoumaz. En arrivant au sommet de Savoleyres, à 2344 mètres, je constate que les conditions météo seront plus compliquées que prévu. Le ciel est bouché, le vent souffle, et la visibilité est faible. Impossible de skier directement vers Verbier par Carrefour : la neige manque et il faudrait marcher un bout. Je prends donc les petites télécabines grises de Savoleyres pour descendre. Une vraie expérience rétro : elles ne comptent que 4 places, avec un poteau central pour s’agripper. Leur démantèlement est prévu prochainement, car une nouvelle remontée mécanique est présentement en construction, ce qui mettra également fin au transfert en bus.
Visibilité déjà passablement réduite pour cette première descente dans le secteur Savoleyres.Le restaurant Des Grands Plans, se situe sur les pistes de ski, entre Verbier et le sommet de Savoleyres.Les petites télécabines grises permettant de passer du sommet Savoleyres à 2344 mètres, à Verbier 1491 mètres. Elles sont utilisées dans un sens comme dans l’autre.Ici, la gare de Médran à Verbier. Elle est un passage obligé pour quiconque souhaite accéder aux parties les plus éloignées du domaine, en direction de Nendaz ou Veysonnaz.
L’autobus me dépose à la gare de Médran, véritable cœur névralgique du domaine de Verbier. Ici, les infrastructures sont modernes et impressionnantes. Je monte ensuite aux Ruinettes (2191 m), point stratégique qui concentre deux arrivées de télécabines et deux départs vers d’autres secteurs. De là, je poursuis vers La Chaux (2265 m), en passant par le sommet de Fontanet. Malgré une météo capricieuse, la visibilité s’améliore légèrement dans ce secteur, ce qui attire beaucoup de skieurs à cet endroit.
La gare des Ruinettes… tellement vaste et impressionnante avec toutes les infrastructures nécessaires pour passer d’un des nombreux téléphériques à un autre. La gare des Ruinettes: des infrastructures gigantesques à mi-montagne.
Mais je vise plus haut: j’emprunte l’imposant téléphérique Jumbo, 125 places, qui m’amène au Col des Gentianes à 2894 mètres. C’est le plafond de ma journée, car au-delà, le Mont Fort est invisible dans cette « journée blanche » typique. Il aurait été inutile de tenter la piste noire qui descend du sommet du Mont Fort, car la visibilité est déjà quasi nulle ici, au Col des Gentianes.
Le téléphérique Jumbo avec une capacité de 150 personnes. Dans les prochaines années, il sera probablement remplacé par une installation à mouvement continu de type 3S, offrant une fréquence et une capacité de transport plus élevées avec des cabines en mouvement continu.« Journée blanche » aux Gentianes. Inutile de monter plus haut.« Journée blanche » aux Gentianes. Mieux vaut savoir où vous allez, car les repères visuels pendant la descente seront quasi inexistants.
Je me lance donc dans la piste rouge Gentianes. Le début est costaud: un mur bien raide, peu de visibilité, des amas de neige fraîche pas faciles à anticiper. Heureusement, suivre d’autres skieurs aide un peu. La suite de la descente est plus douce, plus fluide. Je passe devant la Cabane du Mont Fort, puis retrouve La Chaux où j’enfile quelques descentes sur ce petit versant.
Sur la piste rouge Gentianes, on passe sous le téléphérique Jumbo, à peine visible par ce temps.Cabane du Mont Fort, à 2457 mètres d’altitude, elle offre habituellement une vue à couper le souffle sur le Cervin à l’est et le Mont Blanc à l’ouest.
Pour rentrer vers Verbier, je prends le télésiège La Chaux 2, puis une piste étroite sous un pont qui m’amène jusqu’au restaurant l’InKontro. Toujours ce brouillard épais… Je reste sur la piste rouge pour éviter la noire, et je finis par rejoindre les Ruinettes. Au lieu de continuer la descente, je choisis la facilité: retour en télécabine jusqu’à Médran, puis autobus vers la vieille télécabine Savoleyres.
Deux pistes se croisent, l’une en surplomb, l’autre en contrebas — un véritable échangeur d’autoroute alpine qui permet de basculer d’un versant à l’autre en toute fluidité.
Me voilà de retour sur les pistes de La Tzoumaz en cette fin de matinée. Du sommet, je prends la piste bleue qui longe la crête. À gauche, la vallée du Rhône se dévoile dans toute sa splendeur, grâce à un phénomène météo étonnant : les nuages s’ouvrent littéralement d’un côté de la crête. À droite, le versant vers Verbier est toujours complètement noyé dans les nuages.
Au sommet, à cheval entre les pistes de La Tzoumaz et celles de Savoleyres. C’est aussi ici le départ de l’une des plus longues pistes de luge de Suisse romande, avec 711 mètres de dénivelé.Deux versants, deux conditions météo distinctes: à gauche, on glisse sur les pentes de La Tzoumaz, tandis qu’à droite, c’est le domaine de Savoleyres qui s’offre aux skieurs.Environ 50% du versant de La Tzoumaz est situé au-dessus de la ligne des arbres.Ici, on entame, la deuxième partie de la descente, dans la forêt.
Alors que Verbier attire les foules, c’est finalement La Tzoumaz qui m’offre les plus belles descentes de la journée. Peu de skieurs, une neige agréable, des vues spectaculaires… Je termine ma session de ski en passant par la Buvette des Etablons, à la fin de la piste de luge. Ce bar vitré et convivial est parfait pour l’après-ski: petite restauration, ambiance festive, vue magnifique. C’est aussi la dernière étape avant de revenir au cœur de La Tzoumaz.
Vue plongeante vers le fond de la vallée du Rhône pour descendre jusqu’à La Tzoumaz.Fin de la piste à La Tzoumaz.
Une journée intense, riche en contrastes et en sensations. La Tzoumaz mérite clairement qu’on s’y attarde. Sur la carte, ce secteur semble en retrait et un peu moins élevé, mais il réserve de belles surprises. Il faut seulement composer avec le transfert par bus pour rejoindre Verbier (rapide et efficace dans les deux sens), mais le jeu en vaut la chandelle.
Sur le domaine skiable, il est indispensable de consulter les panneaux indicateurs ou d’avoir un plan des pistes en poche. Le domaine est vaste, complexe, et il ne suffit pas d’avoir consulté brièvement le plan des pistes la veille pour s’y retrouver. Les sommets, les versants, les connexions dans toutes les directions rendent difficile la lecture du plan des pistes en deux dimensions. Rien ne remplace l’expérience sur le terrain d’autant plus que vous êtes continuellement en déplacement d’un versant à l’autre.
Conclusion : une journée mémorable, entre nostalgie et modernité, entre paysages dégagés et nuages épais. Et surtout, un coup de cœur inattendu pour La Tzoumaz, cette porte discrète mais précieuse pour découvrir les 4 Vallées.
Accessible à partir du petit village de Saas-Grund, le domaine skiable de Hohsaas offre un dénivelé impressionnant de plus de 1 600 mètres, avec des pistes variées culminant à 3 142 mètres d’altitude. Moins fréquenté que le domaine voisin de Saas-Fee, celui de Hohsaas séduit par son atmosphère paisible, ses vues imprenables sur les sommets de 4 000 mètres et ses longues descentes. C’est une « grande petite » station qu’il faut découvrir absolument lors de votre passage dans la région de Saas, surtout que votre billet de ski de Saas-Fee est valide ici aussi.
J’ai visité la station au milieu de la dernière semaine de mars. À 9h00 le matin, le soleil avait déjà atteint le point de congélation dans la vallée pendant que j’enfilais mes bottes de skis dans le stationnement. Cela signifie que tout au long de la journée, les conditions de glisse varieront en fonction du mercure qui montera et aussi selon l’altitude. Deux facteurs qui joueront un rôle déterminant sur la qualité de la neige. Il faut savoir adapter son style de ski à des conditions de neige parfois très changeantes, mais une chose est sûre : le plaisir est toujours au rendez-vous.
Pour un skieur québécois, découvrir un joyau caché comme Hohsaas est une véritable révélation. Le domaine est organisé autour d’un seul axe: d’abord une télécabine qui relie le fond de la vallée à Kreuzboden (2 400 m), cœur du domaine skiable, et de là, une deuxième télécabine prolonge l’ascension jusqu’au sommet, à Hohsaas, perché à 3 142 mètres.
Seulement deux pistes rouges descendent de part et d’autre de la remontée mécanique, mais les distances à parcourir en ski sont impressionnantes.
Dès ma première descente, la neige scintillait tels de petits diamants sous les reflets du soleil… et j’étais seul sur les pistes, du sommet jusqu’au bas — une sensation de liberté totale, presque irréelle.
Depuis le sommet, on profite du meilleur point de vue sur le domaine skiable de Saas-Fee, juste en face, de l’autre côté de la vallée, qui semble tellement près.Dès les premières courbes, sur la piste #2 (et #2a) on est plongé dans un décor alpin grandiose. Sur un versant visible au centre de la photo, des skieurs en randonnée montent lentement vers le col du Lagginjoch, à 3 498 mètres.Les pistes sont exceptionnellement larges — bien plus qu’au Québec. La neige fraîchement damée scintille littéralement comme des diamants, que ce soit sur les pistes ou aux abords.Plus bas, on atteint le Weissmieshütte, un autre restaurant de montagne à 2 726 mètres. On remarque les traverses qui permettent de l’atteindre facilement, et qui servent également à contourner les passages les plus techniques.En continuant la descente, on arrive à une grande zone d’apprentissage, desservie par une remontée mécanique terrestre. Ce secteur est aussi utilisé par plusieurs skieurs en situation de handicap qui profitent de cette accessibilité bien pensée.De retour au sommet, le Bergrestaurant Hohsaas sert des plats avec un raffinement rare pour une station de ski — en tout cas, bien au-delà de ce à quoi on est habitué au Québec.Au Bergrestaurant Hohsaas, même un simple dessert, comme un Apfelstrudel, prend ici des allures d’œuvre d’art.Le Bergrestaurant Hohsaas offre une terrasse ensoleillée et une section vitrée, mais la salle à manger intérieure permet une pause bien méritée à l’abri des rayons puissants du soleil.Depuis le sommet, la piste étroite #1 (et #1a) mène à une zone glaciaire et vous fait traverser le Triftgletscher. Les crevasses sont évidentes d’un coté comme de l’autre de la piste.C’est une expérience saisissante : on skie littéralement au cœur d’un glacier millénaire, avec une fine couche de neige fraîche reposant sur une glace vieille de milliers d’années.La piste #1.Au bas de cette piste #1, on revient à Kreuzboden, véritable carrefour du domaine.Ici, à Kreuzboden, on peut aussi voir des parapentistes s’élancer en tandem, survolant la vallée dans un décor alpin somptueux.En poursuivant la descente sous Kreuzboden, la piste #6 entre enfin dans une forêt clairsemée.On passe à proximité d’un petit hameau paisible, à mille lieues des grandes stations ultra-commercialisées. L’ambiance est presque magique — on a l’impression de faire du ski de randonnée hors des sentiers battus, alors qu’on évolue pourtant sur une piste parfaitement balisée. Dernière courbe sur la piste #6 avant d’arriver à la station de Trift à 2070 m.La piste #6 serpente jusqu’à la station Trift, à 2 070 mètres. Au milieu de la saison, il est possible de continuer jusqu’au village de Saas-Grund à 1 559 mètres. Mais en cette fin du mois de mars, la descente s’arrête ici, et l’on doit reprendre la télécabine pour remonter ou redescendre vers la vallée.
Conclusion
À Saas-Grund, la majorité des pistes sont intermédiaires (rouges) et idéales pour les amateurs de virages en carving, notamment dans la partie supérieure du domaine skiable entre le sommet Hohsaas et Kreuzboden.
L’absence de télésièges oblige les skieurs à retirer leurs skis pour reprendre la télécabine après chaque descente, mais en contrepartie, la descente de Hohsaas à Kreuzboden est très longue et atteint même près de 10 km quand la couverture de neige permet de skier jusqu’au stationnement dans la vallée.
Le domaine de Saas-Grund, bien que doté de longues descentes, peut paraître limité en variété pour les skieurs aguerris qui y passent plus d’une journée — à moins de s’aventurer en hors-piste. Pour une expérience plus complète et renouvelée sur plusieurs jours, il est judicieux de combiner cette station avec sa grande sœur, Saas-Fee, afin de profiter d’une véritable destination ski. Mais que l’on y reste une journée ou plus, le plaisir de la glisse, les panoramas spectaculaires et le profond sentiment de dépaysement, eux, restent sans limites.
Saas-Fee, nichée au pied de l’Allalinhorn dans les Alpes suisses, est une station pittoresque sans voiture, réputée pour son enneigement fiable, son ski sur glacier et ses panoramas spectaculaires sur les sommets de 4 000 mètres. Avec ses pistes larges, ses remontées modernes et son ambiance alpine détendue, elle séduit autant les skieurs chevronnés que les familles.
J’ai visité Saas-Fee la dernière semaine de mars 2025 alors que l’hiver touchait à sa fin, du moins en apparence dans les vallées, mais en station, l’enneigement demeurait excellent.
L’accès au village est simple: la route se termine directement au grand stationnement à l’entrée du village. Ce charmant village, entièrement piétonnier, est interdit aux voitures (à l’exception de quelques taxis électriques), ce qui lui confère une atmosphère paisible et unique.
Entre le stationnement et la remontée mécanique la plus proche, il y a environ 700 mètres. Marcher cette distance avec les bottes de ski et l’équipement de ski peut être pénible, alors le mieux est d’utiliser la navette gratuite. On prend le bus juste à côté du stationnement. Une fois à bord, il fait un arrêt en face de l’office de tourisme, puis directement au téléphérique Alpin Express 1, où tout le monde débarque.
Ce téléphérique nous emmène du village (1 800 m) à Morenia (2 550 m), où l’on enchaîne avec Alpin Express 2 jusqu’à Felskinn à 3 000 m. À Felskinn, on ne peut plus descendre skier directement – une piste balisée existait autrefois, mais elle n’est plus praticable depuis plusieurs années, probablement à cause du recul du glacier qui rendrait l’accès compliqué. Les skieurs empruntent donc le métro alpin, un funiculaire souterrain qui permet de poursuivre l’ascension jusqu’à Mittelallalin, à 3 500 m.
Avec un dénivelé skiable de 1 700 mètres et plusieurs arrêts possibles pour admirer les paysages ou manger dans les restaurants d’altitude, il est évident que je ne ferai pas une multitude de descentes dans ma journée. Descendre jusqu’au village prend du temps, et je veux m’assurer d’expérimenter les deux itinéraires principaux, chacun offrant de longues pistes bien tracées.
Dans la partie supérieure du domaine, les téléskis desservent directement les pentes du glacier, là où les athlètes viennent s’entraîner l’été. Les pistes sont larges, vastes… tout est à l’échelle alpine! Les sommets environnants culminent à plus de 4 000 mètres, ce qui est relativement rare, même dans les Alpes.
Depuis le sommet des téléskis, la vue plongeante jusqu’au village de Saas-Fee est à couper le souffle – un panorama grandiose et dégagé, difficile à oublier.
Très vite, une fois lancé dans la descente depuis la zone glaciaire desservie par les arbalètes, il faut choisir sa direction : deux grands itinéraires s’offrent à vous. L’un mène vers Morenia, l’autre vers Langfluh et Spielboden.
Ces deux parcours finissent par se rejoindre bien plus bas, à proximité du village, mais chacun offre une expérience bien distincte. Le tracé en direction de Morenia est plus fréquenté, puisqu’on y trouve le parc à neige ainsi que les pistes réservées aux compétitions.
En optant pour l’itinéraire vers Langfluh, on retrouve un peu plus de calme. L’ambiance y est plus paisible, et surtout, on y découvre une véritable pépite : la terrasse du restaurant Gletschergrotte, perchée à flanc de montagne. Un arrêt ici est incontournable. Ce petit havre de paix est l’endroit parfait pour s’arrêter, lever les yeux, respirer l’air pur et savourer pleinement le moment.
Un tout nouveau « wagon » pour le métro alpin, modernisé et spacieux, permet de gravir les derniers 500 mètres de dénivelé pour arriver au sommet du Mittelallalin.Au sommet de Mittelallalin, on peut visiter la grotte de glace (fermée ce jour-là) et le restaurant tournant – le plus haut du monde. Il fait un tour complet en une heure.Même un plat simple devient exceptionnel lorsqu’il est dégusté dans un cadre aussi grandiose.Le sommet Mittelallalin est tout simplement époustouflant, émergeant au-dessus d’une mer de nuages. À 3 500 m d’altitude, on se sent dans un autre monde.Les arbalètes installées directement sur le glacier permettent d’accéder au point le plus élevé du domaine skiable.Vue sur les pistes d’entraînement estivales, utilisées par des athlètes venus des quatre coins du monde.En dehors des pistes balisées, les crevasses rappellent qu’on évolue bel et bien sur un terrain glaciaire.Une caverne de glace semble avoir été explorée récemment, d’après les traces visibles. Plus haut, on aperçoit la station Felskinn, départ du métro alpin.La très longue remontée Panoramalift, une arbalète menant vers les autres arbalètes les plus élevées du domaine. À l’arrière, le majestueux Allalinhorn (4 027 m).À Langfluh (2 870 m), le restaurant du même nom offre une immense terrasse idéale pour une pause bien méritée.La descente entre Langfluh et Spielboden devient plus technique, avec une piste étroite et sinueuse – parfaitement accessible à tout skieur intermédiaire.Sous Spielboden, la forêt réapparaît, apportant un autre décor à la descente.Le restaurant Gletschergrotte, perché à flanc de montagne, est une superbe surprise. Tous les repas se prennent à l’extérieur – il n’y a pas de salle intérieure. L’endroit a tout d’une carte postale alpine.Le téléphérique Felskinn, célèbre pour son apparition dans un vidéoclip iconique de George Michael. Il permet de remonter rapidement sans skier la dernière partie jusqu’au village. Il ne s’arrête pas à Morenia et passe même au-dessus du restaurant!Le télésiège 6 places Morenia et la piste 5a qui descend vers la station du même nom.Ce jour-là, les représentants des écoles de ski suisses s’étaient réunis à Saas-Fee pour diverses compétitions, dont une de ski synchronisé – un vrai spectacle!Le téléski Egginerjoch, menant à un petit sommet secondaire à 3 010 m.Le restaurant Morenia, au cœur du domaine, constitue un point de rencontre stratégique.Le village de Saas-Fee est plus calme, plus intime et beaucoup moins commercial que Zermatt. L’hiver, il est surtout fréquenté par des skieurs.Entièrement piétonnier, le village n’autorise que quelques véhicules électriques (taxis). Les vélos électriques sont aussi populaires.Le village dispose de deux supermarchés, Coop et Migros. Même dans ce petit village de montagne, les prix y sont les mêmes qu’à Genève, Zurich ou ailleurs en Suisse.
Ce que je retiens de ma journée à Saas-Fee :
Saas-Fee est la deuxième station de ski la plus haute de Suisse, ce qui en fait un véritable royaume glaciaire. Les paysages sont spectaculaires et donnent l’impression de skier dans un décor d’un autre monde. Grâce à son altitude exceptionnelle, la station fait partie d’un cercle très restreint de domaines skiables d’altitude en Europe.
À Saas-Fee, l’effet de l’altitude se fait sentir dès l’arrivée au sommet du Métro Alpin, à plus de 3 500 mètres. À la gare souterraine, on sort du funiculaire en montant un escalier et c’est là que vient le premier test. Immédiatement, le souffle se fait plus court, et on réalise qu’on est vraiment en haute montagne. Mon conseil : prenez votre temps. Montez les marches tranquillement, assoyez-vous pour enfiler ou clipper vos bottes. Je sais, tout le monde a hâte de se lancer sur la piste dès la sortie du métro, mais faire une courte pause avant la première descente aide vraiment à s’acclimater. On respire plus souvent, la bouche s’assèche rapidement, alors j’apporte toujours une petite bouteille d’eau dans mon sac à dos, juste de quoi se rafraîchir avant de savourer les premières courbes sur la neige du glacier.
Le terrain de jeu est résolument vertical, avec un dénivelé impressionnant de plus de 1 700 mètres. Par contre, en largeur, le domaine skiable reste relativement compact. Heureusement, le forfait inclut aussi l’accès à Saas-Grund, la station voisine, à quelques minutes de route, qui mérite largement une visite si vous avez plus d’une journée sur place. Les deux stations se font face d’une part et d’autre de la vallée de Saas.
La descente complète du sommet jusqu’au village est un moment fort de la journée. Si vous passez par Langfluh et Spielboden, vous découvrirez une partie du domaine bien moins fréquentée que le secteur de Morenia. Ce trajet offre une descente longue, variée et panoramique, à savourer pleinement — ce serait presque dommage de la garder uniquement pour la fin de la journée.
Le village de Saas-Fee rappelle forcément celui de Zermatt, avec ses ruelles piétonnes et son charme alpin, mais dans une ambiance plus détendue. Ici, pas de vitrines de luxe à outrance ni de foule: le calme domine, et la majorité des visiteurs sont venus expressément pour skier la montagne.
Skier ici en semaine, à la fin mars, c’est vivre l’expérience d’une station de renommée mondiale… mais avec une fréquentation si faible qu’on a souvent l’impression d’avoir les pistes pour soi seul. On se croirait dans une petite station locale, tout en profitant du prestige et des installations d’un grand domaine alpin. C’est le meilleur des deux mondes !
Aletsch Arena est un domaine skiable emblématique du canton du Valais, en Suisse. Il s’étend entre 1925 m et 2869 m d’altitude, avec 104 kilomètres de pistes et 35 remontées mécaniques. Situé sur le versant sud d’une chaîne de montagnes, son versant nord donne directement sur le glacier d’Aletsch, le plus long d’Europe.
Je quitte mon hôtel de Sion et je rejoins Bettmeralp Talstation, qui est l’une des trois portes d’entrée du domaine d’Aletsch Arena, en exactement une heure de route. Bettmeralp Talstation, ce n’est pas un village à proprement parler, mais plutôt juste un pôle intermodal bien pensé: il y a un stationnement, une gare ferroviaire, une gare de téléphérique, et une billetterie — tout est intégré dans un seul espace. Résultat: on passe très rapidement de la voiture au téléphérique, ou du train au téléphérique, sans perdre de temps.
Stationnement pour les voitures à Bettmeralp Talstation.Gare ferroviaire à Bettmeralp Talstation.
À la billetterie, je scanne simplement le code QR de ma réservation à la borne automatique, et voilà, mon forfait de ski est imprimé en un clin d’œil. Simple, rapide et efficace!
À partir de la vallée, il y a deux téléphériques qui fonctionnent sans arrêt lors des heures de pointe, dont un qui est direct. La montée est spectaculaire. La cabine, immense (elle peut contenir près de 100 personnes!), nous élève de plus de 1000 mètres, survolant le charmant village de Betten Dorf et sa petite église perchée à 1203 m. Une véritable scène de carte postale suisse.
Le téléphérique à Bettmeralp Talstation qui nous mènera en seulement 10 minutes à Bettmeralp (1950 mètres d’altitude).Le téléphérique est un lien vital pour non seulement les skieurs mais aussi pour les habitants du village de Bettmeralp, car aucune voiture ne peut monter jusqu’à Bettmeralp.
Bienvenue à Bettmeralp, un village sans voitures
En moins de 10 minutes, sur les coups de 9h00, le téléphérique me dépose à Bettmeralp, directement sur une rue enneigée du village. C’est ici que je rejoins Jasmine, une guide locale passionnée qui me fera découvrir tout le domaine. Aletsch Arena regroupe trois villages interconnectés — Riederalp, Bettmeralp et Fiescheralp — tous 100% ski-in/ski-out. Il n’y a aucun véhicule motorisé. Toutes les rues des villages sont enneigées, légèrement inclinées pour permettre aux skieurs de glisser naturellement d’un point à l’autre. On peut même faire ses courses en ski, on se rend à la pharmacie en ski… Un vrai bonheur, même pour la Suisse!
Rue principale à Bettmeralp.Rue principale à Bettmeralp.Même l’épicerie du village de Bettmeralp est accessible en ski.
Ce matin, tout le domaine skiable semble être plongé dans un épais brouillard. La visibilité est quasi nulle. Grâce aux webcams accessibles sur nos téléphones cellulaires, nous découvrons qu’en ce moment, seul le sommet de l’Eggishorn (2869 m) dépasse cette mer de nuages. C’est donc là que nous nous dirigeons pour commencer noter exploration.
Ce matin, c’est « journée blanche » sur le domaine skiable. Aletsch Arena compte plus de 300 journées ensoleillées par année. Heureusement, plus la journée avancera, plus les nuages se dissiperont.
Cap sur l’Eggishorn : le toit de l’Aletsch Arena
Pour commencer l’ascension, nous prenons le télésiège Blausee qui nous mène rapidement à 2207 m. On prend une piste en direction du secteur de Fiescheralp, une télécabine, une autre piste et finalement le téléphérique qui nous montera jusqu’au sommet de l’Eggishorn. À la dernière minute de la montée, nous transperçons les nuages et immédiatement nous avons un panorama à 360 degrés à couper le souffle. Les skieurs, toutes langues confondues, laissent échapper des ‘oh’ et des ‘ah’ devant la splendeur du panorama.
Au sommet de l’Eggishorn, nous nous trouvons au dessus d’une mer de nuages.
On dit qu’on peut voir environ 40 des 48 sommets officiels de plus de 4000 mètres des Alpes, depuis ce point. C’est l’une des raisons pour lesquelles cette région est considérée comme l’un des points de vue les plus spectaculaires des Alpes.
Alors que nous étions en pleine contemplation, un avion de type « Snowbirds » a soudainement fendu le ciel et brisé le silence, surgissant au-dessus de nos têtes, ailes relevées à 90 degrés. Une figure saisissante — et manifestement interdite dans ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Néanmoins, cette manœuvre a rendu l’expérience au sommet encore plus exceptionnelle.
Un promontoire offre habituellement une vue imprenable sur le glacier d’Aletsch, le plus long des Alpes, mais ce matin, avec cette sensation de flotter au dessus des nuages, c’est tout aussi impressionnant.
Du sommet, la piste noire 70, qui longe l’arête, est saisissante. Étroit ruban de neige bordé par le vide, elle offre des sensations fortes et un panorama spectaculaire. En conditions idéales, on peut même descendre jusqu’à Fiesch, à 1050 m d’altitude — une descente d’environ 15 km! En ce 30 mars, l’enneigement ne permet plus de descendre à une altitude aussi basse à skis, mais la descente reste magique.
Départ de la piste #70, au sommet de l’Eggishorn. Au loin, nous apercevons le Cervin.La piste #70 devient un étroit ruban de neige bordé par le vide des deux cotés. La piste #70 est à mon avis la descente emblématique d’Aletsch Arena.
Heureusement, au fil de la journée, les nuages se dissiperont et la visibilité s’améliorera, révélant un domaine skiable d’une beauté époustouflante.
À la découverte de l’Aletsch Arena: Ski, Paysages et Expériences Inoubliables
Si vous n’avez pas la chance de skier avec un guide, sachez que la station propose un itinéraire unique à ski baptisé le « Tour panoramique du glacier ». Ce circuit bien balisé vous emmène d’un point fort à l’autre à travers l’ensemble du domaine skiable de l’Aletsch Arena. En combinant descentes de niveau intermédiaire (pistes rouges), remontées mécaniques et pauses bien méritées, ce tour offre une expérience inoubliable aux skieurs et snowboardeurs en bonne forme physique.
Tout au long du parcours, vous découvrirez les plus belles pistes ainsi que les panoramas les plus spectaculaires de la région. À chaque arrêt, vous serez récompensé par une vue imprenable sur le glacier d’Aletsch — le plus long d’Europe — et les majestueux sommets valaisans. Ce circuit d’une journée est une véritable immersion dans la nature alpine, alliant glisse de haut niveau et paysages à couper le souffle.
Il est important de comprendre que le domaine skiable se parcourt souvent dans un sens ou dans l’autre — de gauche à droite ou de droite à gauche. Cette configuration donne l’impression de doubler la taille du domaine, car selon le sens dans lequel vous skiez, vous découvrirez de nouveaux points de vue et emprunterez des pistes complètement différentes. De plus, les nombreuses intersections et jonctions entre les pistes permettent de varier encore davantage les descentes.
Le domaine skiable propose évidemment une grande variété de pistes mais la particularité de celles-ci est qu’elles épousent harmonieusement le relief naturel. Cela se traduit par de nombreuses courbes à gauche et à droite, ainsi que par des replats naturels, parfaits pour faire une pause et admirer le panorama.
Un domaine qui s’adapte aux changements climatiques
Les effets du climat se font sentir ici aussi. Le télésiège Talegga a récemment dû être raccourci en raison des mouvements du sol, liés à la fonte du pergélisol et au recul des glaciers. La remontée mécanique Moosfluh, elle, a été conçue pour s’ajuster aux mouvements du sol causés par la fonte du pergélisol: chaque pylône repose sur une plaque mobile, permettant des ajustements de quelques centimètres si nécessaire. Ingénieux!
À la découverte des villages et du patrimoine
De passage en skis à Bettmeralp, j’en profite pour prendre en photo l’emblématique petite église, qui fait partie du parcours du « Grand Tour de Suisse ».
L’emblématique église de Bettmeralp, fréquemment utilisée dans la promotion de la station.
Le « Grand Tour de Suisse » est un itinéraire spectaculaire de 1600 kilomètres qui traverse les paysages les plus emblématiques du pays. En suivant cet itinéraire, les voyageurs découvrent des villes historiques, des montagnes majestueuses, des lacs cristallins et des villages pittoresques, offrant une immersion complète dans la diversité naturelle et culturelle de la Suisse.
Nous filons ensuite vers l’ouest, vers Riederalp, où se déroulent les aujourd’hui les championnats juniors de ski de Suisse. Depuis le télésiège Riederfurka, nous avons une vue directe sur les jeunes skieurs en action.
Une mer de jeunes skieurs a envahi ce coin pour la tenue de l’évènement.Le village de Riederalp, où l’on devine sous son manteau de neige une portion du plus haut terrain de golf de Suisse.
Au sommet, ma guide Jasmine attire mon attention sur un joyau historique : la Villa Cassel, bâtie au début du XXe siècle par un excentrique homme d’affaires britannique. Ancien hôtel, aujourd’hui siège du « centre Pro Natura Aletsch », le bâtiment accueille des programmes d’éducation environnementale et offre l’une des plus belles vues des Alpes. La forêt qui l’entoure est également exceptionnelle: certains « pins cembro » ont plus de 1000 ans, ce sont les plus vieux arbres de Suisse.
Villa Cassel.
D’autres points de vue, et un lunch bien mérité
Au fur et à mesure que la journée avance, les nuages se dégagent de plus en plus. Pour tenter d’apercevoir le glacier, nous montons à bord de la remontée hybride Mossfluh (télésièges et télécabines sur le même câble) qui nous transporte à 2333 m. Une vue sublime s’ouvre à nous.
Je me suis arrêté pour prendre le lunch au restaurant Chüestall, maintenant un charmant restaurant d’altitude, mais construit en tant qu’étable en 1961 pour abriter des vaches. Situé à 2200 mètres au-dessus de Riederalp, c’est aujourd’hui un lieu avec une vue imprenable, des plats valaisans copieux et une grande terrasse idéale pour une pause entre deux descentes.
Le restaurant Chüestall.
Le bouquet final : Bettmerhorn
En après midi, avec le ciel qui se dégage davantage, nous effectuons une dernière montée au Bettmerhorn (2647 m). Encore un point de vue saisissant sur le glacier d’Aletsch, accessible à pied après avoir déchaussé ses skis. La perspective sur la courbe naturelle décrite par le glacier est juste sublime.
Le glacier d’Aletsch, depuis le sommet Bettmerhorn.
Le restaurant du Bettmerhorn offre une vue imprenable sur les sommets valaisans, avec plus de 190 places assises près des fenêtres. En forme de soucoupe volante posée au sommet, il semble que des extraterrestres aient fait une petite escale… et, au passage, fait disparaître deux skieurs!
La dernière descente nous ramène directement dans les rues enneigées de Bettmeralp, jusqu’à la gare amont du téléphérique menant vers le bas tout au fond de la vallée. Une ultime promenade avant de quitter cet endroit magique.
Ce que je retiens de ma journée à Aletsch Arena
Des villages sans voitures: Calme, sécurité et atmosphère idéale pour les familles ou une escapade tranquille.
Des vues incroyables sur le glacier: Le glacier d’Aletsch est à couper le souffle — un véritable joyau des Alpes suisses, digne du Cervin. L’émotion vous saisit à la gorge.
Une ambiance alpine authentique: Chalets chaleureux, habitants accueillants et charme typiquement suisse.
Des remontées mécaniques et déplacements efficaces: Des liaisons fluides entre les villages, que ce soit en skiant sur les pistes ou en empruntant les remontées mécaniques bien organisées.
Moins fréquenté que d’autres stations : Un trésor caché, loin de la foule des destinations plus connues et pourtant très accessible à partir de l’axe de la vallée du Rhône.
Aletsch Arena, c’est du ski grandiose dans un décor de rêve, une logistique irréprochable, tout est pensé pour n’avoir qu’à profiter de l’expérience, sans stress ni perte de temps. Une station à découvrir absolument — et à revisiter encore et encore.
Bonus caché : Une escapade à Belalp
Une excursion d’une journée à Belalp, la charmante « petite sœur » de l’Aletsch Arena, est un incontournable pour ceux qui souhaitent explorer encore plus la région. Les deux stations sont séparées par moins de 4 km à vol d’oiseau. Accessible en voiture ou en bus depuis la vallée en dessous d’Aletsch Arena, Belalp offre tous les avantages d’Aletsch Arena — des vues imprenables, un excellent domaine skiable et une atmosphère détendue — tout en proposant une expérience encore plus intime avec des panoramas tout aussi spectaculaires. C’est le complément parfait à votre semaine de ski.