Euréka! La tempête est passée sur la montagne en laissant sa trace avec un minimum de 30 cm de neige poudreuse.
Le Valinouët a offert aujourd’hui une journée de ski comme on en rêve en plein cœur de l’hiver. Au cours des derniers 24h, la station s’est transformée en véritable terrain de jeu pour les amateurs de poudreuse.
Dès l’ouverture, les skieurs et planchistes étaient au rendez-vous, attirés par ces conditions exceptionnelles qui ne passent jamais inaperçues.
La foule était bien présente sur les pistes et aux remontées. Malgré l’achalandage, chacun semblait partager le même sourire.
La neige légère et profonde rendait chaque virage fluide et particulièrement dans les sous-bois, où les plus audacieux pouvaient tracer leurs propres lignes.
Le vent s’est toutefois invité à la fête, soufflant par rafales surtout en altitude. Par moments, il réduisait la visibilité et ajoutait un défi supplémentaire, mais il n’a en rien diminué l’enthousiasme général.
En arrivant à la station, j’ai eu un doute de pouvoir tout surfer car les pentes manquent un peu de neige pour cacher tous les fouets.
Paroi glacé traversant les pentes à bosses du sommet
Au diable le stress des fouets, je me dirige là où la foule circule le plus dans le Nord-Est !
Vers le secteur Nord-Est !
Wow ! La poudreuse là-dedans par contre on doit quand même faire attention aux roches.
Miam !
Les pistes damées sont laissé enneigés par endroit mais beaucoup durcies et ventées !
Le vent à souffler un peu la bordée mais il en reste
Mais que dire du sous-bois: Les bouleaux
Des fouettes mais trop plaisant !
Le Mont Édouard lors d’une tempête est la place où je préfère aller au Saguenay.
Le gros potentiel de cette montagne c’est qu’après une bordée, même si tu es de niveau intermédiaire, c’est possible de tout descendre car la poudreuse amortit les mouvements.
Le dénivelé est bien pentu !
Alors, si vous n’êtes pas venu encore à cette montagne, le Nord-Est en vaut le détour avec toute sa largeur.
Les jeunes du club de compétition dans le Nord-Est
Finir l’année au Mont Édouard c’est finir l’année en beauté.
Secteur Nord-Est au loin
C’est le cas avec le paysage à couper le souffle que nous offre la montagne !
Journée découverte pour moi alors que je visitais le Parc du Mont-Comi, situé à 35 minutes au sud-est de Rimouski. Ça faisait plusieurs années que je voulais visiter cette belle station du Bas-Saint-Laurent et une importante incitation pour moi, revoir mon bon ami et ex-chroniqueur de Zone.Ski Alain Côté. Il connait la station par cœur et à peu près tous les gens sur place. En ce lundi matin, j’ai rencontré le propriétaire de la station, plusieurs moniteurs, patrouilleurs et amis. Partout on a le sourire et on s’amuse.
Le panorama au sommet est spectaculaire. À notre première descente, la seule remontée en opération est le télésiège quadruple où l’achalandage est nul. Plein de sièges vides toute la matinée, sinon quelques minutes où nous avons du faire la file 15 secondes. Malgré le faible achalandage on a décidé d’ouvrir le poma-lift débrayable à droite et ensuite le télésiège double à gauche offrant deux secteurs supplémentaires sur la montagne. Le propriétaire, toujours sur place, a cru bon de donner accès à toute la montagne, malgré le peu d’utilisateurs.
Alain est en feu et me fait parcourir les pistes de long en large à une bonne vitesse. La surface sur neige naturelle est parfaite et ferme, mais sans glace. Les sous-bois sont fermés depuis la pluie de la semaine passée. La situation devrait changer dans les prochaines heures car on prévoit une bonne quantité de neige. Les sites météo prévoient de 25 à 35 centimètres à Rimouski et ça pourrait être davantage en montagne. J’envie déjà Alain qui devrait y skier demain matin. J’ai bien aimé ma visite au Parc du Mont-Comi et je compte bien y retourner. La montagne est belle, les pistes sont variées et les gens sont très sympathiques. Toutefois, revoir mon bon ami Alain est un atout majeur.
J’aurais aimé vous parler de la restauration, où le Cipaille (Sea Pie) est à l’honneur. J’ai toutefois déjeuné sur place et c’était excellent. La tarification est très raisonnable, pour un billet de journée, partant à 28,70$ pour les 7 à 12 ans. 42,62$ pour les juniors de 13 à 20 ans, 46,10$ pour les seniors 65 à 79 ans et 51,32 $ pour les adultes de 21 à 64 ans, plus les taxes. Fait à noter, les enfants de moins de 6 ans et les vénérables de 80 ans et plus peuvent skier gratuitement. Permettez-moi un commentaire personnel ; voilà une tarification tout à fait raisonnable pour pratiquer le ski et le snowboard. Ce matin alors que je roulais vers la station, écoutant la radio et le président de l’Association des stations de Ski Yves Juneau a dû défendre la forte tarification des billets de ski. Il a frappé dans le mille. Oui il est possible de skier de très belles stations sans dépenser une fortune.
J’ai terminé ma visite à midi, soucieux de revenir dans la région de Québec pour des obligations alors qu’un cocktail météo frappait la province. Les chanceux de Rimouski vont recevoir le tout en belle neige. Le chalet est très accueillant et j’ai quitté l’endroit avec regret. Ce n’est que partie remise. P.S. Malgré la mauvaise météo, je suis rentré sain et sauf après 3h35 de route.
Au lever du jour, dans notre VR stationné au pied du Mont Lac-Vert, on entend le grésil tomber. La douceur en altitude s’est rendue jusqu’ici. On grommelle et on se prépare un café. Le vent se lève; on prend donc le temps de bien déjeuner.
C’est vers 10 h qu’on arrive sur les pentes. On se serait cru dans l’œil de la tempête. La lumière du soleil perce les gros nuages et ajoute un peu de luminosité, alors que le vent se calme. La visibilité est bonne et nous permet de voir le paysage jusqu’à l’horizon.
Bon enneigement sur les pistes.
À plusieurs reprises, nous avons skié cette montagne en janvier, les années précédentes, et il y avait moins de neige qu’aujourd’hui. Mont Lac-Vert profite d’un hiver particulièrement généreux. Les conditions sont fermes, bien damées, sans aucune plaque durcie dans les sections plus pentues.
On enfile les pistes de gauche à droite, sans pause. C’est beau partout.
Le planchiste s’amuse en bord de piste.
Petit lundi tranquille : quelques groupes d’adolescents en profitent aussi. Les parents travaillent peut-être, car ce n’est pas congé pour tout le monde.
On doit s’arrêter rapidement, malheureusement. Un mélange de verglas et de grésil nous tombe dessus et altère la vision à travers nos lunettes glacées.
Et on sent la neige croustiller sous nos skis. L’équipe du Mont Lac-Vert saura sans aucun doute ramener les conditions à leur meilleur état dès demain.
Enfin, petit conseil « gâterie gastronomique ». En montant vers le Saguenay–Lac-Saint-Jean, arrêtez-vous à L’Étape pour y acheter les p’tites saucisses roulées dans l’bacon et le sirop d’érable.
Malgré le grésil qui tombe ce matin tout au long de la route de l’arrondissement Jonquière vers celui de La Baie, les pistes sont bien entretenues et la glisse est super.
Un beau damé velouté
Trois pentes ouvertes, la tempête qui s’en vient devrait augmenter le choix des pistes.
Le parc à neige est aussi ouvert.
C’est le temps de faire des prouesses !
Un petit tour dans le chalet pour se réchauffer car le vent tape fort au sommet.
Miam ! Cornichons fris et churros avec du bon caramel !
On décolle l’après-midi en attente que la neige tombe… Et remplie de sucre !
Vue sur le port de La Baie
Je vais me reprendre au courant de la saison lorsque les pistes seront toutes ouvertes car cette station de ski a un beau potentiel à vous montrer. À suivre…
Accumuler les descentes, puisqu’il n’y a aucune attente au télésiège.
Télésiège 2 places desservant la montagne
Le grésil ou pluie verglaçante ou grêle est un beau mélange en après-midi mais où est la neige ?
En plus d’être partenaire du Mont Apic, les municipalités de l’Érable vous offrent des journées à 50% de rabais. Voici les dates que vous propose votre municipalité. (voir les conditions auprès de votre municipalité)
POUR PLUS DÉTAILS ET POUR PROFITER DE CE RABAIS, SUIVRE CE LIEN :
Je me dis toujours que la vraie saison de ski, pour monsieur et madame Tout-le-monde, commence dans les jours suivant Noël, et j’avais raison, car aujourd’hui une très grande partie des amateurs de sports de glisse ont convergé vers la montagne et le Mont SUTTON a été pris d’assaut !
Un soleil omniprésent lors de nos remontées, ici dans la remontée VII.
Malgré l’achalandage en montagne, les conditions de glisse étaient des plus intéressantes. Les pistes à neige naturelle dans les secteurs IV et VII étaient en excellente condition, avec très peu d’endroits à découvert et surtout aucune glace. Les pistes enneigées mécaniquement étaient fidèles à leurs habitudes, avec une base de neige durcie et glacée par endroits. Au secteur II, certaines pistes à neige naturelle avaient été très skiées durant la journée et montraient des signes de surutilisation.
Dans la magnifique neige naturelle du secteur IV.
Malgré un achalandage accru en montagne, les remontées des secteurs IV et VII étaient, quant à elles, peu achalandées. Pas plus de 3 à 4 minutes d’attente à la remontée IV et pratiquement aucune à la remontée VII, tandis qu’à la remontée principale de la montagne (remontée II), il fallait s’armer de patience et attendre de 15 à 20 minutes avant d’embarquer. Le contraste était frappant !
Julien en action dans le secteur IV avec à l’arrière une dameuse à l’arrêt.Vue plongeante dans la piste Émotion (secteur VII).
Aujourd’hui, en ce dimanche, le Mont SUTTON nous offrait 57 pistes et sous-bois, avec un total de cinq remontées en fonction. Lors d’une descente dans le secteur II, nous avons aperçu le tracé qu’empruntera le nouveau télésiège l’an prochain. Celui-ci sera implanté à l’endroit où se trouve actuellement le télésiège de la pente école, puis montera en diagonale vers l’ouest pour terminer son trajet entre les télésièges I et I-Ouest.
Le tracé de la future remontée mécanique vue à partir de la pente école Cendrillon.Magnifique descente dans la piste l’Exil (secteur VII).
Le Mont SUTTON nous a offert du ski de très bonne qualité aujourd’hui. Nous avons surtout skié dans les secteurs IV-V et VII, reconnus pour leurs terrains inclinés et naturels. Avoir plus de 90 % de son vaste domaine skiable ouvert durant la période des Fêtes est un énorme atout pour la station. Reste à voir comment la région des Cantons-de-l’Est s’en sortira avec la période de pluie verglaçante annoncée pour demain, lundi. En général, le Mont SUTTON s’en tire toujours bien grâce à son altitude. Avant de vous rendre à la station, assurez-vous de bien consulter son site web afin d’être informé des conditions météorologiques et de glisse.
Si vous planifiez un voyage en direction de la Gaspésie, la station Parc du Mont Saint-Mathieu vaut le détour. Située au sud de Trois-Pistoles dans le Bas-Saint-Laurent, la station est accueillante. Son chalet est bien aménagé et donne une vue imprenable sur les pistes et en se retournant une belle vue sur le lac Saint-Mathieu. En quittant Québec, les champs étaient assez enneigés, toutefois, en roulant vers l’est sur l’autoroute 20, les champs étaient clairsemés et la couche de neige était presque disparue.
Sur place, on voit que les canons on travaillé fort. La surface est bien recouverte. Les locaux me disaient avoir hâte à la neige qui devrait arriver demain, lundi. Ici, on ne prévoit pas de pluie ou de verglas. Le secteur à l’est du télésiège, à gauche en regardant la montagne d’en bas, est fermé. Les jeunes ont hâte d’aller dans les sous-bois et utiliser l’arbalète (T-bar) pour y avoir accès plus rapidement. Celles qui sont ouvertes, à droite du télésiège sont très belles. Il y en a pour tous les goûts et tous les calibres. La surface est certes ferme, mais rien qu’un ski bien entretenu ne peut gérer.
Fait à signaler, juste après le dîner, l’achalandage était assez important, mais malgré l’absence de placier afin de maximiser le chargement, les gens s’organisaient tout seul et c’était rare de voir deux personnes à bord de leur télésiège. Ce dernier, un Poma Leitner muni d’un tapis d’embarquement se charge bien de sa tâche. L’attente est minime. Déjà, à 13h45 l’attente était devenue presque nulle. Près du sommet, la station a ménagé une piste pour les jeunes, avec obstacles et jeux musical. L’endroit était achalandé, sauf lors de mon passage.
Si jamais vous décidez de faire un arrêt, notez qu’on y trouve plusieurs logements de type CoolBox au bas de la montagne. Pour quelqu’un de la région de Montréal, il s’agit d’un bel arrêt pour y passer la nuit. Je vous suggère toutefois de vérifier la disponibilité. Il faudrait bien que j’essaye ça un jour.
Les quelques sous-bois ouverts, à droite du télésiège, semblaient peu utilisés, mais l’arrivée de la neige attendue demain va certainement faire plaisir aux adeptes du secteur. Une chose remarquable des stations en région, c’est la gentillesse de tous. Il n’y a pas de bousculade dans la file de remontée, partout les gens sont souriants et il est facile de s’y sentir chez-soi. J’ai terminé ma journée assez tôt dans le bar de la station afin de vous livrer mon reportage. J’avais soif après mon séjour sur les pistes. J’en ai profité. Mon coup de cœur aujourd’hui, la Carl-Charron, juste à droite du télésiège. Une belle piste noire avec une belle surface lisse.
La station sera l’hôte des championnats québecois U18 prochainement et on prévoit ajouter l’accès au vélo de montagne l’été prochain. En terminant, je vous souhaite une très belle année 2026. Soyez prudent sur les pistes de ski et sortez vous amuser.