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    Mont Édouard, skier (le) géant blanc

    Quand on quitte la Route du fjord (170) à L’Anse-St-Jean pour se diriger vers le Mont Édouard, le premier coup d’oeil sur la montagne nous saisit, qu’on en soit à notre première, dixième ou centième visite. C’est que la montagne se dresse, majestueuse, au détour d’une courbe, dans une route où les distractions ne sont pas permises. On y jette donc quelques regards furtifs, se promettant de l’admirer dans toute sa splendeur après avoir stationné le véhicule.

    Du pied des remontées, on devine difficilement l’étendue du domaine skiable, puisque la montagne est répartie sur plusieurs plateaux et secteurs.

    Une fois les skis chaussés, en cours de remontée, la promesse d’admiration est vite oubliée: dès le début il a fallu faire le choix de la remontée (au sommet, ou mi-montagne?), et en tentant de comprendre la montagne, on se perd dans les options de descente. L’étude du plan des pistes installé au sommet près du débarcadère se révèlera fort utile. Puis, on se retourne, satisfaits du choix de la descente à venir, et c’est là que ça frappe: l’immensité du paysage qui s’offre à nous. Le slogan de la montagne? Skier géant.

    Le dénivelé

    D’après les chiffres de notre Guide des stations, il s’agit du 7e dénivelé en importance au Québec, ex aequo avec la gaspésienne Pin Rouge. 450 mètres de bonheur à dévaler en piste, en bosses ou en sous-bois. Le sommet, situé à 650 mètres d’altitude, n’est pas parmi les plus hauts sommets skiables de la province, mais la végétation présente dans les derniers 100 mètres montre des signes typiques d’un hiver long et rude: les conifères sont rabougris et chétifs puisqu’exposés aux vents dominants, et le roc qui n’est pas flambant nu est recouvert de lichen. Au loin, on devine l’Anse du fjord, et le paysage se poursuit en monts à perte de vue -lorsque le temps est dégagé. Car oui, ça souffle fort là-bas quand il fait tempête!

    C’est d’ailleurs l’une des raisons de l’installation d’une remontée à mi-montagne: même si on se prive d’un peu plus de la moitié du dénivelé total, il y a de quoi faire dans ce secteur lorsque le sommet est inaccessible, faute de conditions favorables. Le printemps se révèle être une période de prédilection pour planifier une visite au Mont Édouard: la lumière y est bonne, le couvert neigeux dure encore et encore, et les risques d’une journée blanche ou trop venteuse sont minimes.

    Bien profiter de la montagne: le secteur Nord-Est

    Après le réchauffement d’usage (nous privilégions la Passe de Roches, puis la familiale), il est temps de passer aux choses sérieuses. Comme la température matinale n’est pas encore optimale pour permettre l’ouverture des sous-bois, nous visitons toutes les pistes damées… mais ça, c’est le printemps qui le requiert. En plein hiver, surtout après une bonne bordée, personne ne se battra pour le corduroy: le secteur Nord-Est est très prisé des amateurs de sous-bois. Ce secteur est idéal pour tous: sans être trop à pic ni relevé, il offre un choix de lignes et de descentes qu’on ne se lasse pas de répéter. 

    Le secteur Nord-Est a été hors d’atteinte pendant deux saisons, entre 2020 et 2022: la passerelle qui lie le secteur principal aux sous-bois tant convoités a dû être détruite en 2020 puisqu’elle n’était plus sécuritaire. S’en sont suivi deux années de dur labeur au cours desquelles l’administration a réussi le tour de force de récupérer une passerelle appartenant anciennement à Port de Saguenay, qui en a gracieusement fait don à la station. Mais là ne s’arrêtait pas le défi: il fallait acheminer ladite passerelle de plusieurs tonnes au bon endroit, et en consolider l’installation. C’est là que l’ingéniosité des gens de l’endroit s’est révélée cruciale. Nos descentes d’aujourd’hui n’auraient pas été possibles sans le dévouement de tous les passionnés impliqués dans cette histoire! Lisez les détails relatés dans ces deux articles:
    La passerelle du Mont Édouard, une histoire belle et efficace
    Une nouvelle passerelle dans la Vallée des Bouleaux au Mont-Édouard

    La suite pour la station

    À l’été 2024, un incendie a complètement rasé le chalet de la base de la station. Cette infortune a rajouté un caillou dans le soulier de l’équipe de gestion, qui fait face à des défis de financement depuis quelques saisons déjà. Encore une fois, à force d’ingéniosité et de dévouement, la saison 2024-25 a été rendue possible et les skieurs de l’endroit ne sont privés d’aucun service grâce aux infrastructures temporaires érigées. (Lisez l’article de ma collègue Julie à ce sujet.) Au moment de publier ce texte, on ne sait toujours pas ce qu’il adviendra de la gestion et du développement de la station mais la décision devrait être connue en juillet 2025. D’ici là, il reste encore de beaux jours de ski de printemps devant nous, et la saison du vélo de montagne suivra après la fonte des neiges.

    En images: Mont Sutton (Défi Réal), 12 avril 2025

    La piste Sutton IK

    En ce samedi 12 avril, c’était l’événement annuel du Défi Réal au Mont SUTTON. Malgré une journée pluvieuse en montagne, les amateurs de ski et de planche à neige étaient tout de même au rendez-vous pour relever le défi.

    Max dans la piste Capucine

    Le Défi Réal (nommé en l’honneur de Réal Boulanger, fondateur du Mont SUTTON) consiste à réussir à fermer la montagne le plus tard possible, tant qu’il reste au moins deux skieurs ou planchistes à toutes les deux chaises de la remontée #2. Le coucher du soleil mettra fin au défi si jamais celui-ci se rend jusqu’à ce moment.

    J-F, Max et moi-même dans la piste Mohawk
    J-F dans la piste Sutton IK

    Le Défi Réal a débuté officiellement à 16h30 et, malgré une fine pluie, il s’est poursuivi jusqu’à 18h05! Le fait que certains skieurs et planchistes étaient détrempés a sûrement précipité leur départ de la station, mettant ainsi fin au défi un peu plus tôt que prévu.

    Le moment où l’attente à la remontée II était à son maximum

    Aujourd’hui, le mont Sutton nous offrait 22 pistes avec 2 remontées en fonction : la remontée II et la remontée IV. Il a neigé pratiquement toute la journée au secteur IV, tandis qu’une légère pluie tombait sur le secteur II. La surface de neige était de type printanière, et la neige s’est même accumulée dans ce secteur, avec de 6 à 8 centimètres de neige humide. La majorité des pistes ouvertes étaient celles enneigées mécaniquement, bien que quelques pistes du secteur IV, dont l’Iroquois, étaient recouvertes uniquement de neige naturelle.

    À notre dernière descente alors que la remontée II fermait à 18h05

    Malgré la faible pluie, le Défi Réal fut encore une fois très plaisant et excitant! C’est toujours agréable de skier entre amis lors de ce type d’événement et de repousser nos limites d’endurance grâce à une journée de ski prolongée! Le Mont SUTTON devrait terminer sa saison le 21 avril prochain et sera ouvert uniquement les week-ends d’ici là. Venez en profiter une dernière fois cette année!

    En images : Mont Blanc, 12 avril 2025

    Voilà! La fin de la saison et arrivée au Mont Blanc à Saint-Faustin du Lac Carré dans les Laurentides. C’est le dernier week-end pour en profiter. Seul le Versant Blanc est ouvert avec 12 pistes et une remontée en fonction.

    Rencontres au sommet. Tout au long de la journée on pouvait voir des rassemblements de gens qui jasaient au débarcadère. Ne les cherchez pas dans les pistes, ils sont tous ici.

    Yodel, la plus longue piste ouverte aujourd’hui et la plus populaire. Chaque fois que je l’ai descendue, j’avais l’impression que tous les gens qui étaient présents en montagne étaient là.

    Yodel prise 2. Surface granuleuse et molle. Enfin c’est le printemps, malgré le fait que l’on a pu encore goûter à l’hiver mardi dernier un peu partout dans la région de Montréal, les Laurentides et autres secteurs au Québec.

    Slalom Géant, piste du haut de laquelle on peut très bien apercevoir un des sommets du Mont Tremblant.

    Très peu d’achalandage comme il est facile de constater ici dans l’une de mes pistes favorites de la journée, et j’ai nommé Robert.

    Géant Spécial, très agréable encore une fois de pouvoir m’approprier la piste, les gens sont tout simplement ailleurs.

    Il est bientôt midi, on annonçait du soleil et des nuages. Semblerait que les nuages auraient dit au soleil de rester couché. Dommage, moi qui l’attendais avec grand enthousiasme!

    Il ne reste que quelques heures pour profiter des meilleurs prix pour la prevente des passes de saison 2025-26. Demain, ce sera la dernière journée pour aller skier au Mont Blanc cette saison, peut-être serez-vous chanceux et les prévisions météo avec du soleil et 12 degrés seront véridiques… bonne fin de saison!

    En images: Ski Chantecler, 12 avril 2025

    Aujourd’hui était la dernière journée d’opération de la saison pour Ski Chantecler. La température était confortable, mais le soleil manquait à l’appel jusqu’en fin d’après-midi.

    La dernière tempête se faisait ressentir sur les piste. Une belle couche de neige fraîche attendait les skieurs. Les conditions étaient très printanières avec une neige molle, mais collante.

    La principale raison de ma visite était par contre le ski splash organisé par les nouveaux propriétaires de la station.

    Évènement qui annonce souvent la fin de la saison de ski permettant de finir en beauté avec une journée rassembleuse et festive.

    Plusieurs skieurs ont répondu présent à l’appel des propriétaires, malgré quelques reports dû à la météo. L’ambiance était à la fête et les cris d’encouragements se faisaient entendre jusqu’à la mi-montagne.

    Un trio de jeunes avait modifié une paire de skis pour pouvoir traverser la flaque. Ils ont réussi à se rendre mais ont chuté assez rapidement.

    Pour la grande finale, un duo partageant la même bouée s’est lancé sous les applaudissements des spectateurs. Les nouveaux propriétaires ont réussi à faire de cette journée un bel évènement. Le tout se terminant au bistro avec un chansonnier et des prix de présence.

    MONT SUTTON, tarifs de fin de saison avantageux sur les billets journaliers

    SUTTON – TARIFS DE FIN DE SAISON

    Dès maintenant et jusqu’à la fin de la saison, des tarifs spéciaux seront en vigueur : 

    Enfant de 5 ans et moins : Gratuit en tout temps
    6-13 ans 45 $ + t. (prix régulier 54 $ + t.)
    14-25 ans étudiants :  53 $ + t. (prix régulier 71 $ + t.)
    18-64 ans : 77 $ + t. (prix régulier 97 $ + t.)
    65 ans et plus 53 $ + t. (prix régulier 71 $ + t.)

    Par ailleurs, la promotion Dernière heure pour skier entre 15 h et 16 h pour seulement 19 $ + t. est toujours en vigueur! 

    De plus, toutes les Passes de saison 2024-2025 ou 2025-206 sont désormais acceptées, à l’exception de la Passe Rando-Ski qui ne donne jamais accès aux télésièges.

    Oui, oui, même les Passe du LundiPasse du VendrediPetite Passe et Passe Pédagogique sont acceptées!


    POUR PLUS DE DÉTAILS ET POUR PROFITER DE CES RABAIS, SUIVRE CE LIEN:

    MONT SUTTON/PROMOTIONS/TARIFS DE FIN DE SAISON

    Le Valinouët, la fabuleuse histoire de l’hiver

    Il était une fois, l’hiver. Le vrai. Celui qui rougit les joues, souffle la nuit, et donne d’abondantes quantités de neige. Devenu plus lointain pour certains, il existe pourtant encore à quelques heures de route au nord du fleuve. Ici, les découverts et les conditions marginales peuvent attendre… attendre… tellement qu’on ferme parce qu’il manque de skieurs, pas de neige!

    Le matin, on profite des pistes damées en attendant que les sous-bois soient accessibles.
    Les pistes travaillées sont savoureuses et permettent des virages tout en douceur.

    Dans les sept derniers jours, la station a reçu 20 cm de neige fraiche. Cette accumulation porte le total de la saison à 577 cm. Vous vous demandez pourquoi les branches des arbres sont basses dans les sous-bois? Ne cherchez plus!

    Quand la lumière filtre à travers les arbres et que la température augmente, les sous-bois offrent de délicieux virages!

    100% naturelle

    Faisant office de village gaulois dans une province déjà bien occupée par les changements climatiques et la neige fabriquée, la station de Saint-David-de-Falardeau utilise ses atouts pour se démarquer: ici, on skie sur de la neige naturelle, point final. Certes, les années ne sont pas toujours fastes, mais quiconque a déjà porté attention aux éphémérides des 40 dernières années sait que les hivers se suivent et ne se ressemblent pas toujours. C’est donc dans un esprit d’acceptation qu’on skie au Vali: quand l’hiver est bon et que la neige est abondante, on en profite!

    L’hiver en prolongation

    Sur le versant principal, les sous-bois sont en ouverture progressive: on laisse le temps à la température d’adoucir tranquillement les surfaces; mais en piste, le soleil fait son oeuvre plus tôt. En matinée, on fait du carving en douceur dans des conditions hivernales et dès l’heure du diner, on s’amuse sur la neige transformée. C’est dommage que le versant Nord-Ouest soit fermé pour la saison: nos espions nous disent qu’il y reste encore beaucoup de neige…

    Encore quelques belles fins de semaine à venir

    Le Valinouët a annoncé son souhait de demeurer en opération jusqu’au lundi de Pâques, avec possibilité d’ouvrir la fin de semaine suivante, soit le 25, 26 et 27 avril. La majorité des stations de la province a déjà jeté la serviette et mis un terme aux opérations pour la saison. Celles qui restent encore ouvertes le sont avec des horaires réduits et seront très peu nombreuses à demeurer en opération après le grand congé de Pâques. Vérifiez à l’aide de notre article qui répertorie les dates des dernières journées d’opérations annoncées par les stations pour ne pas rater les belles sorties de ski de printemps!

    Un coucher de soleil à partir de notre Coolbox, du haut de la pente-école. Avouez que ça donne envie…

    En images : Le Relais, 11 avril 2025

    La saison de ski tire à sa fin et j’ai opté pour une valeur sûre avec Le Relais. La station va fermer ce dimanche 13 avril après une très belle saison de glisse. Si c’est ouvert, on sait que les conditions vont être optimales pour le temps de la saison. On ne lésine pas sur l’entretien des pistes, les remontées sont toujours maximales et le chalet est propre et accueillant. J’ai décidé de partir un peu plus tard qu’à l’habitude, afin de laisser le soleil réchauffer les surfaces ayant refroidi pendant la nuit.

    À mon arrivée, le chalet est pratiquement vide, les pistes le sont aussi et que dire du télésiège Hexago, où tout au cours de ma sortie, j’ai monté sans aucune attente. La réaction des clients et la mienne, la station pourrait ouvrir une semaine de plus, car les conditions sont optimales. La surface est granuleuse sur fond ferme, mais toutefois non-glacée. Comme mon ami Marcel dit souvent : « sur une surface comme ça, t’as pas besoin d’être bon » Toutefois, si j’étais propriétaire, je penserais autrement. Ça reste une entreprise et avec un tel achalandage, faut il qu’il y ait moyen de couvrir les frais de base.

    J’ai parcouru les deux secteurs et partout, ça tenait bien. Ça promet pour le dernier week-end à la station du Lac Beauport située à quelques minutes au nord de la ville de Québec.

    Étant un habitué de la station, car j’y ai fait mes vrais début en 1966, j’y ai bien sûr rencontré des habitués et quelques sympathiques patrouilleurs. D’ailleurs, ça me donne l’occasion de vous faire une suggestion. Si vous ne connaissez pas une station, ou si vous voulez avoir une idée des pistes à visiter, demandez à un patrouilleur. Les patrouilleurs sont non-seulement des sauveteurs en cas d’accidents, mais ils sont aussi des amoureux du ski qui font leur travail avec passion.

    Jacques Dupuis, à gauche, est un ami de voile avec qui j’ai vogué à trois reprises vers le Saguenay et Tadoussac. J’étais content de le voir sur place. Puis s’est joint à nous André Labbé, au centre, qui lundi dernier a patrouillé sa dernière journée à l’âge de 86 ans. Il skie encore et n’a pas dit son dernier mot sur les pistes. Puis Daniel Blouin, droite, qui lui aussi s’est joint à nous.

    J’ai terminé ma sortie par une visite au Pub Jack Rabbit où j’ai commandé une soupe thaïlandaise. J’y ai croisé la cheffe de cuisine Brigite qui m’a annoncé qu’elle prenait sa retraite. Je l’ai supplié de laisser sa recette de cette fabuleuse soupe à la station et elle m’a confirmé la chose. J’ai déjà hâte d’y retourner à l’automne. Le pub vous sert cette soupe dans un vrai bol avec des ustensiles en métal. C’est pratiquement un repas.

    À moins d’une surprise de Dame Nature et du temps libre pour retourner faire du ski cette saison, c’était ma dernière sortie de la saison. En souhaitant continuer de vous raconter mes sorties l’an prochain. N’oubliez pas, la journée la plus importante de votre vie, c’est aujourd’hui!

    En images: Bromont, montagne d’expériences, 11 avril 2025

    Plusieurs raisons me poussent à prendre le volant vers Bromont au printemps. On y retrouve un côté zen méconnu de la station où l’évasion en montagne est soudainement révélatrice. Oui oui, vous avez bien lu.

    La tranquillité de la station combinée à la température clémente nous permet d’apprécier la vue, même par temps gris. Combien de fois va-t-on à Bromont en se sauvant rapidement du sommet car le vent nous scie les deux jambes ? Au mois d’avril, ce n’est pas un enjeu. Sans attente à la remontée, nul n’est pressé de descendre.

    Grâce à 14 cm inespérés en début de semaine, les 23 pistes ouvertes au versant du village (soit 97% de la surface skiable) donnent accès au domaine complet. La neige en gros sel offre des conditions où même les skieurs timides se lancent dans une double noire telle la Waterloo. Au final, il est possible de faire toutes les pistes ouvertes.

    Le printemps est également un excellent moment pour y amener les jeunes. Étant donné le faible achalandage, on peut prendre son temps avec eux et ne rien craindre autour de nous.

    Dommage que la station ferme ce dimanche à 16h, car la couverture est parfaite sur la totalité des pistes. Entre temps, les travaux vont bon train pour les activités estivales, et le condo-hôtel avance à grand pas !

    En images: Mont Tremblant, 9 avril 2025

    L’hiver était en prolongation aujourd’hui à Tremblant! Accumulation de neige d’environ 10cm dans les dernières 24h et un mercure nettement sous zéro, autour de -6 au sommet, de sorte que nous avons skié dans des conditions hivernales dignes du début mars.

    Le 10cm de neige nouvelle n’a malheureusement pas enseveli le fond re-gelé, de sorte que les pistes non-travaillées mécaniquement ne se retrouvaient qu’avec un petit glaçage sur une base essentiellement figée et glacée.

    Piste Banzaï.
    Piste Shortcut.

    Le terrain de prédilection aujourd’hui était de loin le terrain damé la nuit dernière. La neige nouvelle mélangée avec la base re-gelée donnait de très bonnes conditions de carving, à la condition d’avoir des skis raides et bien aiguisés.

    Piste Duncan.
    Piste Beauvallon.

    La couverture est encore parfaite sauf à de rares endroits et même si la station est en « opérations réduites », une bonne quinzaine de descentes différentes sur du terrain damé étaient offertes sur trois versants.

    Piste Beauchemin haut.
    Piste Jasey-Jay Anderson.

    Si vous aimez les conditions hivernales, demain matin sera une des dernières fois de la saison où vous pourrez en profiter. La station est ouverte encore jusqu’à Pâques tous les jours. Bon ski!

    En images: Sommet St-Sauveur, 8 avril

    Alors que le chétif centimètre de nouvelle neige de la région métropolitaine le dispute au gazon, Sommet Saint-Sauveur en met plein la vue avec près d’une quinzaine de centimètres de pur bonheur. P.S: en ville, c’est le gazon qui a gagné…

    Peut-être à cause de la circulation automobile avançant à pas de tortue tout le long de l’autoroute 15, je suis presque seul à tracer de belles courbes tôt en matinée. Les moins trois degrés sont justes assez froids pour empêcher la neige d’être mouillée. Le bonheur! Qui aurait cru ça en ce 8 avril?!

    Aucune piste n’est damée. C’est du côté des Côtes 71 et 72 qu’on retrouve le plus de visiteurs. Et ce “plus de visiteurs” ne se compte pas en centaines; il y a très peu de monde sur les pistes. Les conditions demeurent excellentes et poudreuses toute la matinée. Bien entendu, cette nouvelle neige donne naissance à des bosses de plus en plus profondes et nombreuses alors que la journée progresse.

    Comme il est maintenant fréquent dans les stations de ski, on croise pas mal d’enfants sur les pistes même durant les journées d’école. Il doit y avoir des classes à moitié vides en quelque part! Dans “mon temps”, j’aurais bien troqué une dictée contre une journée de glisse!

    Il neige sans répit toute la journée, parfois intensément. La neige est toujours sèche et modérément légère.

    Cette petite novice, si elle ne se décourage pas à cause de ses chutes (les conditions sont difficiles pour une débutante) deviendra rapidement bonne. D’ailleurs, aujourd’hui n’est pas la journée idéale pour la glisse détente-et-farniente. Au contraire, il faut être technique et déterminé.

    Pendant une brève accalmie, on croyait que la neige était terminée. Non, non, non! Ça reprend vite de plus belle. Donc, à “St-Sau” le ski est loin d’être fini. Les prochains jours seront sûrement tout aussi magnifiques qu’aujourd’hui. Je salue au passage Louis qui vient de prendre sa retraite et qui sait à quelle station se rendre afin de profiter au mieux de sa nouvelle vie!

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