Les choix de destination pour skier en semaine se font de plus en plus rares au Québec mais il était hors de question de manquer cette journée ensoleillée de « ski de printemps »! Notez bien les guillemets parce qu’à Tremblant aujourd’hui, nous avons eu droit à tout un éventail de conditions.
Piste Beauchemin haut en conditions hivernales.
De conditions carrément hivernales et venteuses au sommet et même un mercure sous zéro à mon arrivée, les conditions se sont ramollies sur le bas des deux versants encore ouverts: nord et sud. La station a aussi reçu un 5-7 cm de neige hier qui agrémentait très bien la glisse.
Piste Cossak
Le mercure est resté bien sous le point de congélation au sommet toute la journée, de sorte que le haut de la montagne, surtout le versant nord, est resté en conditions carrément hivernales de neige sèche et légère. Il était d’ailleurs surprenant de rencontrer des arbres encore blancs, pleins de frimas si tard dans la saison. On se serait cru au début mars.
Pistes Lowell Thomas et Rope Tow.
Notre plus grosse surprise a cependant été de retrouver des conditions hivernales dans quelques sous-bois ouverts. La neige nouvelle était assez dense pour moins toucher la base, qui elle, en forêt, était un peu ramollie.
La couverture de neige est encore presque parfaite sur l’ensemble du domaine skiable encore accessible soit une cinquantaine de pistes.
Piste Éric Guay.
Malheureusement, Tremblant est déjà à sa dernière fin de semaine d’opérations, la station étant ouverte jusqu’à lundi. Ces dernières années, il est rare que la couverture de neige ait été aussi bonne à ce stade-ci de la saison. La station pourrait vraisemblablement prolonger sa saison de quelques semaines.
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Malgré une journée majoritairement nuageuse et plutôt fraîche en matinée, le Mont-Orford nous a de nouveau surpris en offrant du très bon ski pour cette période de l’année, et nous en avons pleinement profité tout au long de la journée.
En action dans la piste Maxi Max dans la piste Trois-Ruisseaux
J’ai toujours eu comme dicton qu’au printemps, une journée sans soleil sur la montagne, c’est un peu comme une journée sans soleil à la plage en été. Ce matin, nous étions moins motivés en raison du ciel gris, mais une fois arrivés à la montagne, avec le terrain que le Mont-Orford nous offrait, notre état d’esprit a vite changé, et nous avons eu une journée de ski au-delà de nos attentes.
Sous-bois Orignal
Quelques sous-bois accessibles depuis le sommet du Mont-Orford, comme l’Orignal et l’Écureuil (uniquement sur neige naturelle), étaient particulièrement agréables à skier, bien que exigeants, avec plusieurs passages très techniques, parsemés de nombreuses bosses et d’obstacles naturels, le tout appuyé sur une excellente base de neige.
Sous-bois Écureuil Max ici dans la piste Maxi
Le Mont-Orford offrait aujourd’hui du ski sur ses versants Orford ainsi que Giroux Ouest, avec deux remontées mécaniques en service, dont la remontée hybride jusqu’au sommet. La surface de neige était excellente pour la mi-avril, sans aucun découvert dans les pistes à neige artificielle, et les pistes à neige naturelle étaient dans de très bonnes conditions, surtout celles au sommet du Mont-Orford! La piste extrême L’Intrépide (sur neige naturelle) était un véritable bijou à descendre, autant pour sa difficulté que pour son impressionnante inclinaison.
La merveilleuse piste Intrépide Max en action dans la piste Intrépide avec l’arbre mythique de cette piste extreme
Orford nous a offert du très bon ski aujourd’hui! J’étais loin de m’attendre à de si bonnes conditions de glisse en cette journée qui s’annonçait maussade. Il ne faut jamais sous-estimer la grande montagne des Cantons de l’Est — elle a toujours quelque chose d’unique à offrir, beau temps, mauvais temps!
Prenez note que la station de ski sera fermée cette semaine et reprendra ses activités à compter de vendredi prochain pour le long week-end de la Pâques! Une dernière chance de skier cette magnifique montagne.
Journée exceptionnelle de ski de printemps à Tremblant. Tout commence dès 8h20, avec une première montée à bord des télécabines, alors que le soleil perce déjà l’air frais du matin. Les premières pistes à ramollir sont celles du versant nord, offrant une glisse douce et agréable. La piste Expo, laissée en bosses pour le plaisir des amateurs de défis, voit même les plus jeunes s’y aventurer avec enthousiasme. Juste à côté, la légendaire Dynamite est littéralement prise d’assaut — je n’avais jamais vu autant de skieurs s’y élancer! La neige y est encore abondante, surtout sur la partie supérieure, créant des conditions idéales pour une matinée aussi intense que mémorable.
Mes premières traces sur le versant Nord étaient dans la Sissy Schuss.
Le haut de la piste Expo, tôt le matin. Quelques heures plus tard, elle était envahie de skieurs, jeunes et moins jeunes.
Le bas de la piste Expo, toujours aussi plaisante à descente, par la petite connection à partir de la Duncan Bas.
“Tailgate”! Ça sentait les hot dogs en passant, à la base du versant Nord!
L’artiste peintre Michel Normandeau à l’œuvre au sommet de la piste Rope Tow. À chaque descente, son œuvre progressait lentement, au rythme de la montagne. Une rencontre poétique entre l’art et la glisse.
La Taschereau était la piste principale à utiliser aujourd’hui pour dévaler vers la base du versant Sud.
Ici dans la Toboggan, sur le versant Soleil. Étonnant de voir cette piste ainsi que sa voisine l’Algonquin, encore enneigées de la sorte un 13 avril!
Si on avait eu un voeu à faire à l’aube, un seul petit voeu, on aurait souhaité une journée de glisse parfaite. B’en devinez quoi, on l’a cette journée mémorable. Seule ombre au tableau: c’est la journée de clôture de la saison à Mont Blanc. Ce n’est pas faute de neige, car il en reste en masse. C’est faute de visiteurs. Quel regret!
Bien entendu, nous sommes en plein coeur du printemps et ça paraît dans les sections moins enneigées par la station et dans les sous-bois (tous fermés). L’offre de pistes est très restreinte, mais le choix de celles-ci est parfait. Les trois couleurs de pistes conventionnelles sont représentées. À mesure que la journée progresse, on a avantage à préférer les noires; la neige mouillée et lourde des pistes vertes offre trop de résistance.
Bien montée sur ses télémarks, Ingrid y va de sa meilleure attitude: à fond la caisse!
La dolce vita ne se déroule pas que sur les pistes…
Dès l’ouverture, le thermomètre se glorifie d’un 6 degrés au dessus de zéro. Il monte vite, le mercure dans le petit tube vertical; à midi, on crève à 14 degrés. Pas de vent, que de la gloire et du bonheur dans le toupet. Vestes ouvertes, têtes nues et shorts sont au menu.
Bien qu’ils doivent s’astreindre à une couple de brefs détours en piste à cause du manque de neige sur de courtes distances, les randonneurs alpins sont au rendez-vous. Merci pour les beaux sourires!
Mélancolique de nature, le chroniqueur ne peut s’empêcher de penser à l’excellente saison que nous a offert Mont Blanc.
Ahhhh Vallée Bleue ! Située à Val-David dans les Laurentides, c’est à cet endroit que j’ai décidé de profiter de cette splendide journée qui s’annonçait aujourd’hui.
Sous un soleil radieux, Vallée Bleue nous a offert encore une fois des conditions de glisse exceptionnelles. Un aperçu de la vue d’en haut de la Panorama.
Le printemps était vraiment présent partout, dans toutes les pistes. Expert, Appolo, St-John’s, toutes aussi agréables les unes que les autres. Celle-ci, Appolo.
La Glacier, un incontournable lors d’une journée à Vallée Bleue.
À ma grande surprise, la Saute-Mouton n’était pas tant dégarnie et est demeurée vraiment amusante et ce pour petits et grands.
Un petit clin d’oeil aux anciens propriétaires de la station, la famille Lingat, cette maisonnette qui se retrouve dans la Twist…
La Twist qui est une de mes pistes favorites à chaque visite.
Mais quelle F.A.N.T.A.S.T.I.Q.U.E journée passée à Vallée Bleue aujourd’hui. 17 pistes sur 25 ouvertes pour notre plus grand plaisir, dont la Black Foot. Deux sur trois remontées sont ouvertes, triple et pente école. La quadruple est maintenant fermée pour le reste de la saison.
Vallée Bleue, l’une des stations familiales par excellence des Laurentides. Des petites familles et des enfants partout pour profiter des dernières journées de la saison qui s’achève bientôt.
Ski Vallée Bleue compte bien être ouverte le week-end de Pâques et peut-être même les 27 et 28 avril si la température le permet. Demeurez à l’affût et suivez la station sur leur page Facebook. Bonne fin de saison !
Quand on quitte la Route du fjord (170) à L’Anse-St-Jean pour se diriger vers le Mont Édouard, le premier coup d’oeil sur la montagne nous saisit, qu’on en soit à notre première, dixième ou centième visite. C’est que la montagne se dresse, majestueuse, au détour d’une courbe, dans une route où les distractions ne sont pas permises. On y jette donc quelques regards furtifs, se promettant de l’admirer dans toute sa splendeur après avoir stationné le véhicule.
Du pied des remontées, on devine difficilement l’étendue du domaine skiable, puisque la montagne est répartie sur plusieurs plateaux et secteurs.
Une fois les skis chaussés, en cours de remontée, la promesse d’admiration est vite oubliée: dès le début il a fallu faire le choix de la remontée (au sommet, ou mi-montagne?), et en tentant de comprendre la montagne, on se perd dans les options de descente. L’étude du plan des pistes installé au sommet près du débarcadère se révèlera fort utile. Puis, on se retourne, satisfaits du choix de la descente à venir, et c’est là que ça frappe: l’immensité du paysage qui s’offre à nous. Le slogan de la montagne? Skier géant.
Le dénivelé
D’après les chiffres de notre Guide des stations, il s’agit du 7e dénivelé en importance au Québec, ex aequo avec la gaspésienne Pin Rouge. 450 mètres de bonheur à dévaler en piste, en bosses ou en sous-bois. Le sommet, situé à 650 mètres d’altitude, n’est pas parmi les plus hauts sommets skiables de la province, mais la végétation présente dans les derniers 100 mètres montre des signes typiques d’un hiver long et rude: les conifères sont rabougris et chétifs puisqu’exposés aux vents dominants, et le roc qui n’est pas flambant nu est recouvert de lichen. Au loin, on devine l’Anse du fjord, et le paysage se poursuit en monts à perte de vue -lorsque le temps est dégagé. Car oui, ça souffle fort là-bas quand il fait tempête!
C’est d’ailleurs l’une des raisons de l’installation d’une remontée à mi-montagne: même si on se prive d’un peu plus de la moitié du dénivelé total, il y a de quoi faire dans ce secteur lorsque le sommet est inaccessible, faute de conditions favorables. Le printemps se révèle être une période de prédilection pour planifier une visite au Mont Édouard: la lumière y est bonne, le couvert neigeux dure encore et encore, et les risques d’une journée blanche ou trop venteuse sont minimes.
Bien profiter de la montagne: le secteur Nord-Est
Après le réchauffement d’usage (nous privilégions la Passe de Roches, puis la familiale), il est temps de passer aux choses sérieuses. Comme la température matinale n’est pas encore optimale pour permettre l’ouverture des sous-bois, nous visitons toutes les pistes damées… mais ça, c’est le printemps qui le requiert. En plein hiver, surtout après une bonne bordée, personne ne se battra pour le corduroy: le secteur Nord-Est est très prisé des amateurs de sous-bois. Ce secteur est idéal pour tous: sans être trop à pic ni relevé, il offre un choix de lignes et de descentes qu’on ne se lasse pas de répéter.
Le secteur Nord-Est a été hors d’atteinte pendant deux saisons, entre 2020 et 2022: la passerelle qui lie le secteur principal aux sous-bois tant convoités a dû être détruite en 2020 puisqu’elle n’était plus sécuritaire. S’en sont suivi deux années de dur labeur au cours desquelles l’administration a réussi le tour de force de récupérer une passerelle appartenant anciennement à Port de Saguenay, qui en a gracieusement fait don à la station. Mais là ne s’arrêtait pas le défi: il fallait acheminer ladite passerelle de plusieurs tonnes au bon endroit, et en consolider l’installation. C’est là que l’ingéniosité des gens de l’endroit s’est révélée cruciale. Nos descentes d’aujourd’hui n’auraient pas été possibles sans le dévouement de tous les passionnés impliqués dans cette histoire! Lisez les détails relatés dans ces deux articles: – La passerelle du Mont Édouard, une histoire belle et efficace – Une nouvelle passerelle dans la Vallée des Bouleaux au Mont-Édouard
La suite pour la station
À l’été 2024, un incendie a complètement rasé le chalet de la base de la station. Cette infortune a rajouté un caillou dans le soulier de l’équipe de gestion, qui fait face à des défis de financement depuis quelques saisons déjà. Encore une fois, à force d’ingéniosité et de dévouement, la saison 2024-25 a été rendue possible et les skieurs de l’endroit ne sont privés d’aucun service grâce aux infrastructures temporaires érigées. (Lisez l’article de ma collègue Julie à ce sujet.) Au moment de publier ce texte, on ne sait toujours pas ce qu’il adviendra de la gestion et du développement de la station mais la décision devrait être connue en juillet 2025. D’ici là, il reste encore de beaux jours de ski de printemps devant nous, et la saison du vélo de montagne suivra après la fonte des neiges.