Ce matin à mon réveil, je me demandais si j’avais pris la bonne décision en couchant à North Conway afin de skier aujourd’hui Black Mountain. Les prévisions météo étaient meilleures que celles au Québec pour mon retour, mais on ne parlait pas vraiment de soleil. J’ai donc été extrêmement surpris quand en arrivant à la station le ciel était bleu.

Souvent les stations régionales sont difficiles à trouver, car il n’y a aucune indication pour aider les touristes à s’y rendre. Ce n’est pas le cas pour cette station, il y a plusieurs indications et il est facile d’y aller en partant de North Conway. Quand je dis que c’est une authentique station, je veux dire que c’est une station où ce qui est important est le ski et la fonctionnalité des bâtiments et de l’équipement, et pas d’avoir ce qui brille le plus, mais n’apporte rien de plus aux skieurs. Si quelqu’un veut savoir comment était l’ambiance il y a 30 ans dans beaucoup de stations de ski des Laurentides, il suffit de venir skier à Black Mountain.

La station a un dénivelé de 335 mètres et affichent 66 pistes. Si on examine le plan des pistes, on réalise rapidement que la montagne est truffée de pistes, certaines sont larges et avec de la neige artificielle, mais beaucoup sont étroites, assez difficiles et en neige naturelle.

Je suis arrivé tôt ce matin, bien avant l’ouverture des pistes à 8 h 30. C’était très tranquille à l’ouverture et je pense que beaucoup avaient regardé la météo la veille et décidé de dormir un peu plus tard ce samedi matin.

Voici une photo du chalet le matin, celui-ci est très fonctionnel et j’ai trouvé facilement ce que je cherchais.

Pour se rendre au sommet de la montagne, il faut utiliser une chaise double. J’étais le premier skieur de la journée et j’ai eu un patrouilleur pour m’accompagner. Actuellement comme il manque un peu de neige, il n’y a qu’une piste ouverte au sommet. Cette piste est étroite et tourne, mais comme le travail mécanique avait été parfaitement fait, ce n’était pas difficile de la descendre. Ce qu’il y a de particulier à cette chaise, c’est qu’il est possible de débarquer de celle-ci avant le sommet. J’ai donc fait les premières traces sur des pistes parfaitement damées et avec une neige très douce. Il n’y avait presque pas de skieurs sur la montagne avant 9 h 30, on m’a dit que normalement il y a beaucoup plus de monde que cela.

Il y a aussi une chaise triple qui se termine au même niveau que si l’on débarquait à la station intermédiaire de la chaise double. On remarque sur la photo que les skieurs utilisant cette chaise sont très bien protégés du vent par des arbres.

Il y a finalement une remontée Poma qui donne accès à quelques pistes faciles au bas de la montagne.

Il y avait un bon choix de pistes damées un peu partout sur la montagne, certaines étaient larges et d’autres étroites et serpentant entre les arbres. Je n’étais pas seul sur la montagne, mais j’ai souvent eu l’impression de l’être.

Certaines pistes à neige naturelle étaient fermées, mais beaucoup étaient ouvertes. Pour bien faire, il manque une bonne tempête de neige à ces pistes. Cela n’a pas empêché plusieurs skieurs de s’amuser dans ces pistes.

Pour les jeunes de la région, c’est une montagne idéale pour apprendre à skier tous les genres de pistes.

 J’ai skié sans interruption de 8 h 30 à 11 h 30, avec du soleil la majorité du temps. J’aurais aimé skier un peu plus, mais je ne voulais pas avoir à conduire de nuit avec la bruine et le brouillard que l’on annonçait au Vermont et au Québec. Le midi, j’ai mangé à la station une très bonne et épaisse chaudrée de blé d’inde et poulet. Je mangerais volontiers une telle soupe le midi tous les jours que je fais du ski.

Pour ceux qui pensent que le New Hampshire est loin, j’ai parcouru seulement 723 km en deux jours. Si la météo avait été bonne pour deux autres journées, il m’aurait été facile de skier deux autres stations en conduisant seulement une centaine de kilomètres de plus.

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Skieur depuis plus de 50 ans, il a toujours aimé découvrir de nouvelles stations, ayant skié dans plus de 100 stations au Québec, dans l’Ouest canadien et en Nouvelle-Angleterre. Aujourd’hui, il préfère descendre en ligne de pente les pistes damées, mais il ne dira pas non à un peu de poudreuse!