Des paysages inouïs

À la montagne, les prises de vue sont d’une beauté intense. Au sommet, nous pouvons voir des arbres écrasés sous le poids de la neige et ici, ce n’est pas provoqué par les canons à neige : 100% neige naturelle! Dans certaines pistes, nous pouvoir aussi apercevoir des chaînes de montagnes à perte de vue. Quand le ciel est dégagé, j’ai réalisé que le versant principal est très longtemps à l’ombre, car le soleil se pointe en arrière de la montagne tôt le matin. Lorsque le soleil monte, si l’on regarde au bon moment dans le ciel, il est possible de voir un phénomène d’optique atmosphérique lié à la réflexion de la lumière solaire sur les petits cristaux de glace en suspension. Le parhélie que j’ai vu avait formé un halo de lumière, une réflexion du soleil ainsi qu’un arc-en-ciel.

L’avantage d’une journée froide

Car oui, il y en a, des avantages! D’abord, l’achalandage est minime presque toute la journée. La plupart du temps, il faut se convaincre de bouger de chez soi ce qui fait en sorte que plusieurs personnes se désistent. Il suffit de sauter dans nos habits plus chauds, d’apporter des chauffes-pieds (hot shots) et le tour est joué. Qui sait, peut-être que cette température pourra vous faire réaliser que votre planche ou vos skis mériteraient de recevoir un peu d’amour (comprendre: un petit entretien!), car avec une neige glaciale, la glisse est différente et peut nous donner l’impression que nos planches collent au sol, souvent par manque de cire. De plus, les temps très froids durcissent la neige, et des carres fraichement aiguisés pourront attaquer les virages sans risque de décrocher.

Le parc à neige

J’ai mis quelques sorties avant de vous parler du parc à neige de la station: il fallait laisser le temps aux responsables de préparer la piste! La zone a été redessinée presqu’au même moment que la construction du nouveau chalet. Pour ce faire, la piste « La Turcotte » a été sculptée avant l’arrivée de l’automne: creux et monticules de hauteurs différentes ont été créés. Trois amoncellements de terre de suite ont été aménagés du plus petit au plus grand pour y confectionner des sauts style « big air ». Du haut du télésiège, ceux-ci ne semblent pas aussi imposants que lorsque nous sommes en face… Malgré tout mon bon vouloir, je n’ai pas encore eu le courage de me lancer dans ces sauts. Finissant avec des rampes et des « box », le parc à neige garantit l’amusement de tous ceux qui adorent faire quelques acrobaties dans leur journée de plein-air.

Découverte d’un passage…

Lors d’une journée où je m’étais donné le mandat d’explorer ce versant en me disant que je le connaissais par cœur, j’ai réalisé que je n’avais que très peu emprunté la piste « La Laprise ». J’ai été agréablement surprise par cette pente qui n’a pas un défi énorme quand on parle de son inclinaison, mais elle offre certains passages très pentus. Elle a aussi plusieurs bosses naturelles qui nous donnent la sensation d’être dans une montagne russe lorsqu’on la descend à pleine vitesse. Mais par-dessus tout, j’ai découvert le passage vers « La Bégin », qui a les allures d’une petite demi-lune non-aménagée et non-damée: ce sera assurément ma première destination lors de la prochaine bordée de poudreuse au Valinouët!

Mise à jour des mesures sanitaires: dans mes précédents textes, je vous donnais toujours une petite info sur les différentes procédures instaurées à la station. Cette fois-ci, je dois mentionner qu’avec le resserrement des règles, il n’est plus possible de laisser les sacs dans le chalet, mais il est encore permis de se changer au chaud.

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Hyperactive avec un côté sportif développé. Julie fait du vélo de montagne, des courses à obstacles ainsi que de la planche à neige depuis son jeune âge. Lorsqu'elle glisse, ce qu'elle adore le plus c'est la poudreuse, les bords de piste et les sous-bois bien aménagés. Elle est toujours à la recherche d'un défi qui puisse la faire grandir !