Hier, en voyant enfin tomber quelques flocons sur la ville de Saguenay, l’espoir revivait dans mon coeur. N’ayant pas réussi à faire une sortie dans les dernières semaines, je craignais d’être de passer à côté d’une belle journée de planche à neige avec des conditions printanières…
Hiver le matin, printemps l’après-midi
En arrivant ce matin, j’ai constaté qu’il y avait un peu plus de 10 cm de neige accumulée au sol. Plus je montais vers la mi-montagne, plus je trouvais que la neige avait un aspect hivernal. Les allures de poudreuse qu’elle me laissait paraître du haut du télésiège me donnait de plus en plus hâte d’arriver en haut pour me lancer sur les pentes. Qui l’eut cru de pouvoir surfer sur une couche assez importante de neige poudreuse en cette fin du mois de mars ! Au courant de l’après-midi, la neige s’est transformée en devenant compacte et durcie. Les pistes contenaient des plaques de neige « slusheuse » qui faisaient coller ma planche au sol par moment.
Mi-montagne pour un retour après la pluie
Après deux jours de pluie en ville, l’annonce de réouverture de la station était attendue. À mon désespoir, j’ai lu que seule la remontée B de la mi-montagne serait en fonction samedi matin dès 9h. J’espérais une montagne complète mais étant donné la météo désastreuse, je me suis dit : « Au moins, on ouvre et on va nous permettre de profiter des flocons tombés en toute sécurité ! » Quatre pistes et quelques embranchements étaient offerts aujourd’hui : les 3, 4A, 5, 5A, 6, 9 et 9A. Les pentes visibles du sommet étaient très tentantes !
Pistes non-damées pour mon plaisir
Le début de matinée était génial, autant côté neige que côté achalandage. Aucune attente jusqu’à 10 h 30 ! On monte et on redescend aussi vite que possible pour profiter de tous les coins contenant de la fabuleuse poudreuse en se disant que cet or blanc va forcément changer de consistance. Effectivement : plus la journée avançait et plus l’aspect de la neige changeait !
Initiation au snowscout
Depuis le début de la saison, j’avais envie d’essayer une machine que l’on voit de plus en plus, soit un skibike ou un snowscout. Je me suis décidée en regardant sur le site internet du Mont Édouard, et en montant dans le télésiège, j’ai vu qu’on en faisait la location. L’aventure a mal débutée puisqu’à deux reprises je n’ai pas réussi à m’asseoir dans le télésiège. Mais quelle honte ! Après trois tentatives me voilà enfin en train de monter. Loin de me douter que ce sport de glisse serait aussi difficile, je me suis lancée dans la familiale en me disant qu’après j’irais faire une piste intermédiaire. Soyons réaliste ! J’ai réussi à faire seulement cinq descentes dans la familiale dans tout mon après-midi. Pourquoi ? Parce que je tombais tellement de fois que je finissais par prendre des pauses à tous les 100 mètres. Je lève mon chapeau à tous ceux qui font ce sport et qui sont en contrôle de leur belle bête.
Cette journée fut agréable et chaude en ce début de printemps. Profitons bien des prochaines sorties, car les stations travaillent fort pour ouvrir et nous donner accès aux plus grands nombres de pistes qu’il est possible.