Nous redoutions l’achalandage aux remontées mécaniques suite à la fermeture des télécabines. Bien honnêtement, tout s’est déroulé mieux qu’espéré. Mais il aura fallu être stratégique ! D’emblée, nous avons choisi d’éviter le secteur expert en avant-midi (donc la remontée Panorame Express) puisqu’une importante compétition se déroulait dans le secteur de la Crête.

Achalandage de l’avant-midi à la remontée Panorama Express
Compétitrices en attente !

C’est vers le Nord que nous nous dirigeons, suite à une première remontée via les bulles et la très lente Tortue. Deux remontées nécessaires pour atteindre le sommet et une dizaine de minutes d’attente au total dans les 2 files. Ce sera notre plus longue attente de la journée. Arrivés côté nord, la Paradeuse sera notre premier choix. Le ciel est d’un bleu azur et les chauds rayons du soleil ont un petit air de printemps. La température tout juste au-dessous du point de congélation permet aux surfaces de ramollir, mais sans transformation en gros sel. Nous sommes sans aucun doute tombés sur la plus belle journée de février (pour l’instant) ! L’attente sera minimale sur ce versant, et même nulle pour ceux qui choisissaient d’emprunter l’arbalète.

La Soumande
La Paradeuse

L’arbalète du versant ouest était également ouverte, avec la même attente quasi-nulle. Et comme la remontée n’ouvre généralement que les fins de semaine, nous décidons de profiter des quelques 26 centimètres de neige qui se sont abattus sur la montagne au cours des 5 derniers jours. Une autre excellente décision puisque mon comparse et moi avons pu découvrir l’Amaroq, une piste noire remplie de poudreuse inattendue ! D’ailleurs, nous nous excusons auprès des autres skieurs car nous l’aurons tracé 4-5 fois d’affilé.

Pic d’achalandage au versant ouest
Poudreuse dans l’Amaroq
Bord de piste dans l’Amaroq

Une fois le secret éventé, il est près de 11h00. Il est temps d’aller dîner avant que la cohue n’envahisse le chalet principal. Nous retournons au sud via le sous-bois Triumph (le secteur expert étant accessible à ce moment). La couverture est très bonne avec de grosses bosses de neige encore bien molles, peu de skieurs étant passés là avant nous aujourd’hui ! Il fallait quand même être aux aguets afin d’éviter quelques affleurements rocheux au devers de certaines bosses.

La Triumph

Nous terminons le dîner bien avant la cloche de midi. De retour sur les pentes, nous en profitons pour faire quelques descentes dans le secteur expert. Les files de la remontée Panorama Express ont disparu. La cohue est partie dîner et il faut en profiter ! Nous ferons la crête une seule fois, car très grattée, limite glacée. La Super S est beaucoup mieux, mais en bord de piste essentiellement. S’ensuivent deux descentes dans les pistes à bosses P-A Rousseau et les Sept Chutes. Nous devons travailler fort. Les bosses sont molles, mais énormes (des murs par endroit).

La P-A Rousseau

Nos jambes chauffent et nous supplient de ralentir la cadence… L’acide lactique étant une substance plutôt persuasive, nous succombons aisément aux supplications ! Nous passerons le reste de l’après-midi au Nord et à l’Ouest. Ouf !

Contre toute attente, une journée sans vraiment attendre aux remontées mécaniques. Une journée stratégique qui nous aura permis d’enchaîner les descentes à une cadence  spartiate. Nous quittons vidés, donc pleinement satisfaits !

La Yahoo !

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Christian Lacroix vit en Beauce et travaille en horticulture, ce qui lui laisse du temps pour les sports de glisse. Planchiste de longue date, récemment converti au ski, il pratique ce sport principalement en famille. Leur devise: une journée en ski, active, dehors et loin des écrans c’est une journée réussie!