Si vous avez déjà passé un peu de temps sur notre site, vous avez sûrement déjà trouvé les articles forts complets de notre historien maison, Jacques Poulin, qui dédie sa retraite à la recherche et rédaction de textes sur les stations de ski fermées (et parfois oubliées!) de la province. (Vous trouverez l’ensemble de ses textes dans cette série.) Aujourd’hui, nous faisons un appel à tous, à vous, à votre mémoire collective: certaines stations donnent du fil à retordre à notre cher Jacques, qui a épuisé toutes ses ressources pour les cinq stations suivantes:
Mont Saint-Castin (Québec)
La Crapaudière (Chaudière-Appalaches)
La Grande Coulée (Chaudière-Appalaches)
Mont Labelle (Laurentides)
Club du Lac Carling (Laurentides)
Notre historien est également collectionneur d’épinglettes, voici une partie de sa collection:
Après avoir épluché la BAnQ et tout ce que l’internet possède, les résultats sont maigres et ne permettent pas de réaliser des articles aussi complets que ceux déjà publiés dans notre série. Nous sommes à la recherche d’informations, de personnes contact, de photos d’archives inédites, bref, tout ce qui est susceptible d’aider à la production d’un texte pour les cinq stations mentionnées, ou toute autre station pour laquelle aucun article n’a encore été publié. Si vous êtes cette personne, ou que vous connaissez quelqu’un pouvant contribuer à l’oeuvre, veuillez contacter notre historien maison à l’adresse courriel stations.fermees.qc@gmail.com. Un grand merci d’avance à tous!
Photo d’entête: La Crapaudière en 2007. Photo Geneviève Larivière
Si les algorithmes des réseaux sociaux ne vous ont pas encore choisi, vous avez peut-être manqué les photos qui circulent depuis 24h et qui montrent les sommets enneigés de certaines stations de ski de la province. Nous en avons rassemblé quelques-unes pour vous! À commencer par l’image d’entête de cet article, qui provient de Tremblant et qui montre la superbe rencontre entre l’automne et les premiers flocons.
Pas très loin de Tremblant, dans Lanaudière, Ski Garceau est en train de recevoir quelques flocons au moment d’écrire ces lignes:
Dans les Cantons-de-l’Est, le Mont SUTTON et Owl’s Head ont tous les deux reçu une bonne couche de neige dans les dernières nuits. Voici le sommet (Altitude 840) du Mont SUTTON, le 14 octobre:
À l’est de Québec, le Mont Sainte-Anne et le Massif de Charlevoix ont vu leurs sommets saupoudrés de blanc également:
Capture d’écran de la webcam du Versant Nord du MSA, 2024-10-16Capture d’écran de la webcam du sommet du Massif de Charlevoix, 2024-10-16
Le Mont Grand-Fonds a également une superbe vision ce matin, en plus de nous permettre d’admirer la nouvelle gare d’arrivée du télésiège en installation, le Lynx Express:
Capture d’écran de la webcam du MGF, 2024-10-16
Le Bas St-Laurent et la Gaspésie ne sont pas en reste, comme le montre le Mont Comi:
Le Mont Miller à Murdochville a disparu dans un nuage (on distingue les pentes en arrière-plan):
Photo fournie par notre espion de Murdochville, 2024-10-16
Si vous êtes comme nous, vous avez mis sur votre liste d’apporter vos skis à l’atelier pour une petite mise au point, et les manteaux d’hiver ne sont plus très loin de la porte!
Tout d’abord, voici des images de l’avancement du chantier du télésiège du Mont Grand-Fonds dans Charlevoix (incluant photo de couverture, toutes les images datent du 6 octobre 2024):
Photo Jacques BoissinotPhoto Jacques BoissinotPhoto Jacques Boissinot
Photo tirée de la publication Facebook de la stationPhoto tirée de la publication Facebook de la station
Sommets Morin Heights (Laurentides) a également effectué une publication dans laquelle Martin Giroux nous fait faire une petite visite guidée de la nouvelle remontée Élévation:
Le Mont Fortin est en train d’installer son tapis magique, et le Mont Lac Vert a également débuté le chantier pour le même type d’installations. Voici une photo de notre chroniqueuse Julie Tremblay au Mont Fortin, et un reel du Mont Lac Vert:
Pendant que la saison de ski se prépare en coulisses, les stations de ski de la province accueillent de plus en plus les visiteurs pour leur permettre de profiter des belles couleurs de l’automne.
Voici une liste (très partielle et incomplète!) des activités disponibles pour les fins de semaine à venir. La grande majorité des activités se déroule durant les weekends et culminent le 14 octobre, soit la fin de semaine de l’Action de grâces. Vérifiez les horaires d’ouverture et la programmation en suivant les liens ci-bas:
Mont Grand-Fonds: la randonnée pédestre est possible cet automne (attention, certaines zones sont restreintes à cause du chantier de la remontée mécanique), et une activité spéciale a lieu la fin de semaine du 19-20 octobre.
Profitez-en pour compléter votre équipement de ski, faire des achats de carnets de billets en prévente, et goûter une dernière fois aux températures douces avant d’attendre impatiemment la neige!
La nouvelle, initialement publiée par l’hebdo Le Charlevoisien, a été reprise un peu partout depuis hier. Selon l’article du Charlevoisien, une entente sera bientôt conclue entre le gouvernement du Québec et les exploitants du Mont Sainte-Anne, Resorts of the Canadian Rockies (RCR). Les détails de cette entente devraient être annoncés d’ici la fin du mois d’octobre.
Cette nouvelle est positive pour la région, qui ne devait pas vraiment savoir sur quel pied danser en terme d’intervention ministérielle depuis le départ de Pierre Fitzgibbon. L’arrivée de la ministre Christine Fréchette semble avoir donné un nouvel élan aux discussions entre les deux parties. L’entente ne serait toutefois pas entièrement finalisée, d’où le peu d’informations disponibles à l’heure actuelle…
Nous devrons donc patienter après les premiers gels au sol pour connaitre les détails de cette entente, qui est attendue de pied ferme par les skieurs de la région. Rappelons qu’au printemps dernier, le regroupement des Amis du Mont Sainte-Anne avait demandé l’intervention du gouvernement afin d’exproprier les exploitants actuels de la montagne mais que cette demande avait été rejetée. L’idée d’investir des fonds publics dans la montagne est toutefois critiquée par les observateurs et l’opposition officielle puisque les fonds ne manquent pas chez RCR, qui semble plutôt attendre les investissements en deniers publics afin d’apporter les améliorations et modernisations nécessaires à la revitalisation de la station de Beaupré.
Cette station était située sur la route 117, au début de la ville de Ste-Agathe-des-Monts. Si elle était très visible lorsqu’elle était en opération, aujourd’hui il ne reste plus de traces de la station.
Son histoire commence en 1945 quand Alex Foster achète du terrain pour y construire une station de ski. Pour en savoir plus sur cet homme qui a eu une réelle influence sur le développement du ski dans les Laurentides, on peut lire mon article sur Big Hill – Côte 50 – Mont Prévost.
Je ne sais pas exactement quand cette station de ski a commencé ses opérations. J’ai trouvé deux articles de journal datant de mars 1950 et qui parlent d’épreuves de slalom dans un cas à la ‘Descente Foster’ et dans l’autre à ‘Foster’s Hill’. Une chance incroyable est que l’Office Nationale du Film a tourné à l’hiver 1950-1951 un film pour faire la publicité des loisirs l’hiver dans les Laurentides. On présentera le film ‘Flying skis’ pour la première fois en décembre 1951 à Sainte-Agathe. Puis le film sera distribué à travers le Canada et les États-Unis. Une partie du film a été tournée au Mont Foster. Les photos suivantes viennent de ce film.
Il serait intéressant de savoir pourquoi le panneau publicitaire de la station indiquait ‘Foster Laurentian Ski Park’, un nom que je n’ai pas vu dans un journal.
Alex Foster était un excellent instructeur de ski. Avec l’équipement de l’époque, c’était considéré comme très spécial que de pouvoir faire des fantaisies en ski et même skier à reculons.
Ces photos montrent la piste principale de la station. Sur la dernière photo, Alex Foster fait un parcours que les trois autres skieurs tentent de suivre. C’est la route 117 que l’on voit en haut de cette photo.
Si on fait face aux pistes, le chalet était à gauche. Voici le fil-neige qui allait au sommet des pistes. Le dénivelé de la station était de 130 mètres.
On peut se demander pourquoi ce skieur a clairement cherché à garder les skis au-dessus de lui. Il faut savoir que dans les années 1940 et 1950, les fixations n’étaient pas performantes comme aujourd’hui. Les skieurs préféraient se fier le moins possible au bon fonctionnement des fixations. L’autre photo montre une mère skiant avec son enfant sur le dos. Il ne faut pas avoir peur des accidents pour faire cela.
Cette carte a été extraite d’un plan publié en 1954 par l’Association du ski de la Zone Laurentienne. On voit le Mont Chevreuil, qui deviendra le Mont Alta. À sa gauche, c’est le Mont Foster avec ses 2 fils-neige, le plus petit donnant accès au secteur plus facile de la station.
Entre 1953 et 1963, la station a connu quelques changements de propriétaires. Cet article de journal de mars 1962 montre qu’on s’amusait au printemps au Mont Foster.
Pour l’hiver 1962-1963, le nom de la station est devenu Mont Foster Fugère. Ce changement de nom me laisse supposer que Jacques Fugère avait signé une entente pour la gestion de la station avec une option d’achat. En mai 1963, la compagnie Mont Fugère Inc. a été incorporée, et celle-ci achètera quelques mois plus tard la station de ski. Le nom de la station deviendra alors Mont Fugère.
Ce plan de la station a été fait au moment de son achat. On constate que le fil-neige principal avait déjà été remplacé par une arbalète double, et qu’on allait remplacer le petit fil-neige par une remontée de type poma. L’avantage de cette nouvelle remontée est sa rapidité. On indique aussi qu’on veut construire un hôtel. Le Chamonix sera construit, mais à la gauche du chalet de la station, afin de ne pas réduire l’espace de stationnement pour les skieurs.
Robert Fugère, fils de Jacques Fugère, sera directeur de l’école de ski durant les hivers 1964-1965 et 1965-1966. En 1961, il a gagné la descente au Championnat Junior Canadien de ski alpin. Il a été membre de l’Équipe Nationale de ski du Canada, mais de malheureuses blessures l’ont fait laisser la compétition pour devenir instructeur, et aussi entraîneur avec l’Équipe Nationale. Les instructeurs au Mont Fugère portaient sur leur manteau un bel écusson très visible. La dernière photo montre les gagnants d’une compétition. Au centre, on peut voir Robert Fugère et devant lui sa jeune sœur Jo-Ann.
L’hôtel Le Chamonix était un lieu de rencontre très populaire pour l’après-ski. Ces 3 photos sont de vers 1965. Même si j’ai connu cette époque, je suis toujours surpris quand je vois une annonce pour une semaine de ski à 59 $. Aujourd’hui, il faut choisir avec soin sa station pour payer ce prix uniquement pour le billet d’une journée de ski.
Cette photo montre Jacques Fugère avec à sa gauche, sa fille Nicole. Sur la 2e photo, à gauche, c’est Peter Duncan. Sur la photo suivante, au centre, c’est Nancy Greene Raine à la fin des années 1960. Celle-ci a été championne olympique en slalom géant et deux fois championne du monde de ski alpin. À droite sur la dernière photo, c’est l’épouse de Jacques Fugère, Alice. Celle-ci sera un certain temps responsable du restaurant du chalet de la station.
Sur les deux premières photos, on peut voir l’arbalète allant au sommet de la station. Sur la 3e photo, c’est le stationnement et au loin, on aperçoit la remontée Poma.
Robert Fugère a contribué à la conception de cette très belle et distinctive épinglette. Je me considère très chanceux d’avoir dans ma collection celle qui a été fabriquée pour l’hiver 1963-1964. Dans les années 1970, celui-ci en a fait refaire. Le nouveau fournisseur a fait une bonne copie, mais si on regarde attentivement les 2 épinglettes, on constatera qu’il y a des différences.
Sur ces photos, on retrouve les 2 pistes principales de la station. Elles ont une bonne largeur, ce qui aide à les garder en bon état durant toute la journée.
Ce coupon de 2,25 $ date des années 1960. Être membre d’un club de ski était une façon populaire et économique pour faire du ski. Le billet de ski est de l’hiver 1973-1974 quand j’ai skié à cette station. La route 11 est l’ancien nom de la route 117.
Voici le chalet de la station tel qu’il était au début des années 1960, puis suite à sa rénovation. Sur la 2e photo, on voit un rouleau utilisé dans l’entretien des pistes.
Ces deux photos de ski de printemps datent du 15 avril 1969. Les pistes étaient orientées nord, ce qui aidait à prolonger la saison de ski. Les skis étant longs et étroits, au printemps, on les gardait très collés pour créer une plateforme rendant ainsi le ski plus facile.
Pour l’hiver 1971-1972, Robert Fugère et 3 associés ont acheté la station de ski. Comme en parle cet élogieux article de journal du début de mars 1972, on a adopté une politique de marketing agressive pour faire connaître la station. Tous les détenteurs d’une passe de saison d’autres stations pouvaient skier gratuitement sur semaine jusqu’à la fin de la saison.
Robert Fugère a vendu à ses associés sa part de la station à l’hiver 1976-1977. Peu après, ceux-ci vendront la station à un nouvel acheteur. La dernière saison de ski sera celle de 1977-1978. La raison de cette fermeture est très probablement la destruction du chalet de la station en 1978 par un incendie. Aujourd’hui, on retrouve des commerces le long de la route 117, et des maisons sur le reste de la montagne. La photo vient de Google.
Il m’a été possible d’écrire cet article grâce à la collaboration des enfants de Jacques Fugère, soit Jo-Ann, Robert, Nicole et Michel. Je remercie le Dr Michel Allard, historien, qui m’a fourni les contacts essentiels pour commencer mes recherches. Les articles de journal proviennent de la section numérique de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec). L’Index des immeubles a été consulté par Robert Miron, me permettant de comprendre l’historique de la station.
Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com
Les billets à rabais sont l’ultime façon de skier car ils sont transférables et n’ont aucune restrictions de dates.
De retour cette année: la tarification à niveaux!
Qu’est-ce qu’une tarification à niveaux vous vous demandez? Bien, il y a une quantité limitée par niveau et lorsque le maximum est atteint dans le niveau, le prix change au prochain niveau.
De plus, si vous n’utilisez pas tous vos coupons durant la saison 2024/25, il sera possible de le faire au début de la saison 2025/26 et ce, jusqu’au 31 décembre, 2025.
Carte saison à 309,75 $, 1 journée de ski à 24,35 $, et une demi-journée à 18,26 $, et ce pour les 55 ans et plus.
Le rabais ne peut être jumelé à aucune autre offre. Le membre doit avoir une carte FADOQ valide.
Parc régional de Val d’Irène
15 % de rabais sur le billet journalier les vendredis
Sur présentation de la carte de membres FADOQ uniquement.
Ne s’applique pas lors de la semaine de relâche scolaire du Québec (vendredi 8 mars 2024).
S’applique uniquement les vendredis d’ouverture de la station de ski pour la saison 2023/2024.
En vigueur à partir du 11 septembre 2023.
École de ski Rod Roy
45 $ de rabais par personne pour les programmes avec autobus
30 $ de rabais par personne pour les programmes « Vous conduisez » (sans autobus) avec des leçons
25 $ de rabais par personne pour les programmes adultes « Vous conduisez » (sans autobus ni leçon)
L’École de neige Rod Roy offre des programmes pour enfants, adolescents et adultes depuis 1962. Les programmes visitent une variété de centres de ski dans les Laurentides et en Estrie. En plus des billets de remonte-pentes, les programmes Rod Roy comprennent le transport en autobus et les cours de ski. Des programmes pour adultes sont proposés les dimanches et mardis, à partir de début janvier. Il y a plusieurs points de rencontre à Montréal pour prendre l’autobus.
10 % de rabais sur presque tout en magasin, à prix régulier
Quelques exceptions s’appliquent, dont les vélos électriques et les pièces de vélo. Détails en magasin. Les rabais offerts ne peuvent être jumelés à aucune autre promotion. Applicable seulement sur présentation de la carte de membre valide avant la facturation.
L’installation d’une nouvelle remontée mécanique est toujours un événement excitant pour les skieurs. Cette année, cinq nouvelles remontées mécaniques seront en fonction un peu partout au Québec.
Tout d’abord, dans Charlevoix, le Mont Grand-Fonds procède actuellement à l’installation d’un télésiège 6 places débrayable, qui occupe la ligne anciennement dédiée au t-bar. La station a toutefois conservé son télésiège quadruple fixe. Il est possible de suivre l’avancement des travaux en direct sur les webcams du Mont Grand-Fonds. La remontée devrait être en fonction à temps pour la saison 2024-25.
Photo tirée de la page Facebook de la Compagnie des montagnes de ski du Québec
Un deuxième télésiège est en installation en ce moment au Mont Rigaud en Montérégie. Le chantier avait déjà débuté l’an dernier. Les habitués des lieux ont vu quelques infrastructures en place depuis les premiers mois du chantier à l’automne 2023. L’inauguration est prévue pour le début de la saison actuelle.
Photo Patrick Teasdale
Un troisième chantier pour l’installation d’un télésiège est en cours, celui-là dans la vallée de Saint-Sauveur (Laurentides), au Sommet Morin-Heights. La station a été très discrète sur l’avancement des travaux, mais le lancement du chantier s’est effectué rapidement à la fin de la saison dernière, comme en témoigne cette image tirée d’une publication Facebook datée du 26 avril. (Lire la publication ici.)
Photo tirée de la page Facebook de Sommet Morin-Heights
La quatrième remontée mécanique en installation est un tapis convoyeur (“tapis magique”), promis au Mont Fortin (Saguenay-Lac-St-Jean) depuis plus d’un an. À noter qu’une version précédente de cet article indiquait qu’un tapis magique était en cours d’installation dans le secteur débutant de la Station touristique du Massif du Sud (Chaudière-Appalaches) mais le projet ne se réalisera pas pour 2024-25. La station précise toutefois qu’elle est en train de procéder à l’installation d’un tapis d’embarquement sur sa remontée quadruple fixe.