L’été dernier, lors de ma première visite au Massif de Charlevoix pour y faire du vélo de montagne, je suis restée sur mon appétit en réalisant que la hauteur de la montagne me permettait de descendre sur 3 kilomètres. Je m’étais juré d’y retourner cet hiver pour me satisfaire, car ce que j’avais vu me donnait le goût de dévaler les pentes sur autant de kilomètres.
Première descente sans avoir à monter
Personnellement, n’ayant pas encore visité toutes les stations de ski du Québec, je suis quand même en mesure de dire que Le Massif de Charlevoix est l’une des rares stations qui a son chalet principal au sommet de la montagne. Tellement, que je me demandais de quelle façon les employés de la montagne procédaient pour que les skieurs et planchistes ne puissent pas débuter leur journée avant l’heure d’ouverture. Normalement, ce n’est pas un défi car il suffit de ne pas laisser monter ceux-ci dans le télésiège avant le temps et le tour est joué. Maintenant, si contrairement à moi vous avez l’habitude de cette montagne, vous êtes tous au courant qu’il faut attendre devant les banderoles oranges qui barrent l’accès aux pistes. L’attente se termine lorsqu’un patrouilleur en motoneige prendra le temps d’aller soulever ou simplement enlever pour laisser passer les skieurs qui patientent pour profiter de l’ouverture des pistes au petit matin. Et bien moi…. J’étais dans le chalet pour m’habiller au chaud et j’ai manqué ce beau départ que je ne connaissais pas! Pourtant j’avais bien lu le texte que ma collègue Dany avait écrit il y a quelques semaines, mais clairement je n’avais pas compris le principe. Si j’avais pu comprendre… J’aurais été au bord des pistes moi aussi!
Axé sur l’information
Pour une première visite, je m’attendais à simplement descendre et à découvrir les pistes une après l’autre. Mais rendue face à la montagne, j’ai été prise d’une petite panique: je n’avais aucune idée d’où me lancer pour ma première descente! Alors pour la jouer sécuritaire… J’ai commencé par « La Jean-Noël » et je me suis aperçue qu’au final, j’avais dévalé trois pentes différentes tout en constatant que j’avais l’impression que les pentes étaient infinies! Une fois de retour au sommet, je me suis dit que je ne pouvais pas me mettre de descendre aléatoirement comme ça, il me fallait un plan. Mais que faire? J’ai remarqué qu’il y avait des employés postés devant la grande carte des pistes, ceux-ci donnent information et conseils aux skieurs qui s’approchent de la carte avec un air de réflexion… J’ai dû utiliser cette technique quelques fois dans ma journée. Par la suite, je me demandais comment savoir quand était le bon moment dans ma journée pour chacun des secteurs… Heureusement, il y a des écrans qui nous démontrent le niveau d’achalandage de chacune des remontées en direct. L’information présentée est très fidèle, car je n’ai presque jamais attendu pour remonter. Je planifiais mes descentes en fonction des secteurs et leur achalandage.
Vue inoubliable
Comment ne pas parler de la vue lorsqu’on skie pour une première fois au Massif… Semblerait-il que je sois tombée sur une journée à ciel ouvert et que c’est de loin le meilleur temps pour avoir les plus belles vues sur le fleuve Saint-Laurent. En plus, j’ai eu aussi la chance de voir une longue couche de nuages au loin, celle-ci me donnait l’impression d’être au-dessus des nuages un peu comme dans un vol d’avion.
Que voulez-vous pour dîner?
Dans une précédente chronique, ma collègue Dany indiquait que l’offre alimentaire était encore minime lors de son passage au début du mois. Depuis, plusieurs options s’offrent aux affamés! Au chalet du sommet, il est possible de commander à la cafétéria et de choisir pour apporter. Dehors, il y a encore le food truck qui permet de faire un petit coup vite pour un lunch sur le pouce et rapide d’accès. Au chalet du bas des pentes, il y a une petite cabane dehors pourtant le nom: Forêt Gourmande. Le seul désavantage, c’est de devoir manger dehors étant donné les normes sanitaires renforcées, pas évident lors d’une journée froide puisque nos doigts gèlent en quelques secondes. Mais je préfère ça plutôt que de faire un aller-retour à la voiture: le stationnement du Massif est vaste, très vaste!
J’ai bien aimé l’animation au sommet avec DJ ainsi que les mascottes Igor et Ti-Gor qui divertissent les skieurs durant le lunch.