PLUS

    En images: Mont Sainte-Anne, 30 mars 2024

    #image_title

    Quelle journée exceptionnelle au Mont-Sainte-Anne! Le ciel bleu, une température douce, une ambiance festive, un achalandage modéré et une belle neige de printemps.

    Ce fut une journée où l’adaptation était de mise, puisque la surface était très changeante selon l’heure, le versant, l’altitude, et l’exposition au soleil de la neige sous nos palettes. Du beau damé, de la neige légèrement glacée, ramollie ou du gros sel, on a tout vu!

    Il faisait bon vivre au sommet de la montagne aujourd’hui : une ambiance de bonheur accompagnée de beaux paysages avec une vue splendide sur plusieurs kilomètres permettant de voir très loin.

    Nous avons principalement skié les pistes vertes de la station qui étaient toutes, sans exception, très belle et bien enneigées. Nous avons particulièrement aimé la Féréolaise (versant nord) dont la qualité de la surface était parfaite toute la journée, ainsi que la Familiale (versant sud) avec sa section centrale en neige de « crémage à gâteau ».

    Les samedis du 30 mars au 13 avril ont lieu l’événement « Les folies du printemps » avec, notamment, des chansonniers sur une scène située à la base de la montagne, en face du chalet principal.

    On peut également y trouver une petite cabane à sucre qui sert des produits de l’érable ainsi que des parties de tire d’érable!

    Alors qu’un service de bar, de hot-dogs et de grignotines est offert, ce fut pour ma conjointe et moi l’occasion de pique-niquer dehors entre deux descentes.

    À l’entrée de la Féréolaise se trouve une équipe de jeunes skieurs à l’entraînement!

    Les amateurs de parc à neige ont profité eux aussi de cette journée absolument exceptionnelle caractérisée par une météo des plus agréable. Les absents ont eu tort… Quelle belle journée pour skier!

    En images : Val Saint-Côme, 30 mars 2024

    #image_title

    Le ski de printemps est à l’honneur au nord de Montréal dans Lanaudière. Avec une nuit à -6, il ne fallait surtout pas arriver tôt à la montagne pour laisser le temps à la base de dégeler, ce qui a donné un excellent résultat en après-midi une fois que le soleil radieux aura eu le temps de faire son œuvre.

    Seules les pistes enneigées artificiellement sont encore ouvertes et offrent une couverture quasi-parfaite bien que certains signes de faiblesse et endroits à découverts commencent déjà à apparaître comme ici dans la Geneviève Simard:

    Geneviève Simard (haut).
    Bas de la Geneviève Simard.

    Les pistes les plus rapides à dégeler ont été celles donnant vers le sud, sud-ouest, plus exposées au soleil comme ici dans l’Autoroute et le Gollé:

    Piste Autoroute.

    Les pistes Point de Mire et Compétition n’ont été ouvertes que tard en après-midi. Celles-ci offraient les meilleures conditions avec un bon angle et des belles bosses molles (voir aussi photo de couverture):

    Piste Compétition.

    Même constat au versant du Mille pieds où la piste Audacieuse n’a été ouverte que tard en après-midi tout en offrant d’excellentes conditions.

    Piste Grande-Allée.
    Piste Audacieuse.

    Une compétition de ski acrobatique du circuit Nord-Am se tenait dans la piste Alexandre Bilodeau pour les 14 ans et +. Ce fut probablement la dernière de la saison. Dans les prochains jours, cette piste très agréable si vous êtes à la recherche d’une bonne pente sera très probablement skiable et en neige ramollie!

    Compétition de ski acrobatique dans la Alexandre Bilodeau.

    Sortez votre crème solaire, on est rendu là!

    Bon ski!

    Tremblant à Pâques: Pélérinage, rituels et tire d’érable. 29 mars 2024

    #image_title

    Seul en bord de piste, j’apprécie le silence et l’immobilité de l’air avant que les hordes de visiteurs ne se mettent en branle. Il est 8:30 et je fais partie des premiers skieurs en piste. Soudain, un souffle sec derrière-moi. Je me retourne rapidement. Le chevreuil me regarde droit dans les yeux, immobile. De lui ou de moi, je ne saurai jamais lequel est le plus surpris. Il détale, je souris. Bienvenue à Tremblant pour le week-end pascal.

    Le pélérinage

    À chaque année, ma gang et moi nous rendons à Tremblant pour Pâques. Préférablement le Vendredi Saint. À défaut de trotter le long des sentiers de Compostelle, nous faisons de notre tradition un pélérinage annuel. Planifié depuis trois semaines, notre sortie tombe pile sur un jour de beau temps. Chanceux! Les conditions sur le versant nord demeurent fermes toute la journée; tout au plus la neige de surface ramollira-t-elle en après-midi. Il faut dire que les premières descentes s’avèrent dures sur le corduroy regelé durant la nuit. Une fois défaits, les magnifiques sillons neigeux font place à des surfaces très lisses et également fermes qui nous incitent à délaisser les pistes noires du versant nord afin de rechercher les plus avantagées par le soleil: au versant sud. Ah! En cours de matinée ça ramollit et on augmente la vitesse sans crainte de prendre le clos. Nous ne sommes pas les seuls en pélérinage. Les Ontariens, Américains et autres Québécois ne cessent de peupler les pistes et les files d’attente aux remontées. Et ça fait partie dudit pélérinage: partager le bonheur des autres skieurs et planchistes en cette journée glorieuse! Quand nous quittons, vers 16:00, le stationnement se vide rapidement. Les sourires et les pas traînants autour du chalet en disent long.

    Les rituels

    Il n’y a pas de vie en communauté sans rituels. Ceux de ma gang sont plutôt conventionnels: on s’appelle trois semaines avant la fin de semaine de Pâques, on confirme notre présence trois jours avant et chacun apporte de quoi partager avec les autres au lunch. L’idée c’est de surprendre les autres avec quelque chose qui sort de l’ordinaire. Bien qu’il ait fait des efforts pour nous surprendre, Tom n’a pas beaucoup de succès avec ses sandwichs au thon et au wasabi… Et on finit la journée autour de mon auto avec une p’tite bière. Dehors au lunch, j’observe les nombreux visiteurs qui ont leurs propres rituels assis autour de leurs tables à picnic et leurs chaises longues ou autres. Entre le saumon fumé, les carottes râpées, les branches de céleri au Cheez Whiz, les rouleaux impériaux dégoulinant de sauce au poisson, on peut dire qu’il y en a pour tous les goûts. Sans oublier les Riesling, Dieu du ciel Sentinelle et autres Perrier. Les rituels dépassent cependant le simple repas. Les costumes et accoutrements farfelus agrémentent les files d’attente. Les baisers furtifs aussi.

    La tire d’érable

    C’est le printemps, la sève monte. Tout le monde sait ça. Tremblant accueille une petite station où l’on peut se sucrer le bec avec de la tire. Elle chauffe sur place, et le parfum qu’elle dégage est franchement irrésistible. Comme tout ce qui est ici aujourd’hui. De belles conditions de glisse, du beau monde et des sourires attachants. Alors que nombre de stations deviennent de plus en plus désertes en cette fin de saison, Tremblant ne désemplit pas. Tous ceux qui sont déjà venus à la station en fin de saison savent de quoi il en retourne. Et ils reviennent à chaque année. Le prix du billet demeure relativement élevé comparativement aux autres stations des Laurentides. Cependant, aucune autre n’offre la même atmosphère qui transforme un pélérinage en party, un rituel en évènement mémorable ni même la tire d’érable en or sucré.

    En images : Val-Saint-Côme, 29 mars 2024

    #image_title

    Le ski de printemps à Val-Saint-Côme est tout simplement génial. Avec un ciel bleu clair et le soleil qui réchauffe l’atmosphère à une température moyenne de 5 degrés Celsius, c’est le paradis pour les skieurs. La montagne est calme, avec peu de skieurs présents, offrant ainsi des pistes peu encombrées et des temps d’attente minimes aux remontées mécaniques.

    Les canons à neige ont fait un travail incroyable, assurant une bonne couverture sur les pistes. Cela signifie que même si la saison touche à sa fin, les skieurs peuvent toujours profiter de conditions de glisse décentes sur les 32 pistes ouvertes.

    De part et d’autre du domaine skiable, deux versants s’offrent aux amateurs de glisse, chacun proposant son lot de descentes enivrantes et de panoramas époustouflants. Sur les pentes ensoleillées du versant Sud, les skieurs se lancent avec enthousiasme, profitant de la chaleur du soleil qui ramollit les surfaces tôt le matin.

    Sur le versant Ouest, la neige garde sa fraîcheur matinale plus longtemps. Ce n’est que vers 11h00 que les skieurs peuvent réellement s’élancer sur des surfaces s’étant transformées en mode printanier.

    À Val-Saint-Côme, le ski prend toujours des allures de paradis retrouvé, où il est possible de profiter des meilleures conditions de printemps, souvent avant les autres montagnes grâce à son orientation adéquate.

    Dans l’ensemble, c’est une journée parfaite pour dévaler les pentes et profiter des plaisirs de la montagne. Les skieurs s’amusent sans se soucier de la foule et peuvent se détendre au soleil entre les descentes. Val-Saint-Côme offre vraiment une expérience de ski de printemps à ne pas manquer.

    Bon ski!

    Ski La Réserve: du ski et un peu de philosophie! 28 mars 2024

    #image_title

    Accompagnée par un skieur aguerri doté d’excellentes aptitudes de coach,  je me suis rendue à la station de ski La Réserve, à St–Donat-de-Montcalm. Mon collègue s’était planifié quelques défis et m’en avait réservé d’autres ! 

    Vaincre le vertige et la pente

    La piste La luge-haut descendue en matinée se présentait avec une surface dure. Le soleil n’avait pas encore eu le temps de faire œuvre utile. Le récit de la descente de cette piste s’inscrit sous le thème d’une succession de décisions qui n’ont pas contribué à une descente avec aisance, il faut bien que je me l’avoue! La descente a commencé avec une prise de vertige par rapport à la pente que j’ai considérée abrupte, s’est poursuivie rapidement avec une crainte d’amorcer les virages au bon moment… et s’est terminée beaucoup trop en bordure de piste. S’en est suivie une décision qui se voulait la bonne: m’asseoir, me repositionner et me relever pour reprendre mes virages vers le centre de la piste : ne plus jamais me rendre jusqu’au moment où je dois prendre cette décision! Ce qu’il faut retenir de ma descente, qui a pris tout son sens et qui est à propos dans tellement de contextes autres que le ski: pourquoi remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant ? La morale de l’histoire de cette descente: ne pas remettre le virage à plus tard, parce que plus tard, il sera trop tard et aussi large que la piste La luge-haut puisse être, elle a sa fin, elle également! 

    Mon collègue accompagnateur n’acceptant pas que je demeure avec des craintes par rapport à cette piste m’a vivement encouragée… voir presque obligée à effectuer un retour en après-midi, après-midi lors duquel un dénouement a été plus heureux entre cette piste et moi! 

    Vaincre la crainte des sous-bois

    Pensant naïvement que le défi du jour était accompli, un peu de ruse de mon collègue expert m’a entrainée vers la piste Sous-Bois. C’est qu’il voulait savoir de quel bois je me chauffais et surtout, s’il me restait une réserve de courage. Ce que je retiens d’une descente dans une piste de sous-bois constituée de bosses, c’est que pour ne pas me retrouver dans le pétrin, il faut visualiser la route à parcourir, procéder une étape à la fois et célébrer toutes les victoires de la descente: une bonne décision de tracé, un virage réussi, une zone moins couverte de neige contournée avec habileté. Suivre les propositions de tracé du skieur expert, mais accepter de devoir parfois passer par un trajet représentant moins de défi. Malgré le défi rencontré, j’ai été prise en délit flagrant d’éclat de rires, de sourire… et d’un grand soupir de soulagement, une fois la piste terminée.  

    D’autres genres de défis à la station La Réserve

    Accompagnée d’un skieur expert en télémark, ce dernier a pu atteindre son objectif de la journée: la descente de la piste Chute libre-haut et Pirouette-haut. Vous aurez sans doute interprété, avec raison, que je l’ai attendu en bas et que je me suis contentée du rôle de photographe à ce moment. Voyez l’agilité!

    Mon collègue en fin de descente de la piste Chute Libre-Haut et Pirouette-Haut

    Située dans Lanaudière, la station de ski La Réserve a encore de belles journées de ski à offrir en cette fin de saison. Les conditions ont été changeantes entre la matinée et l’après-midi, passant d’une surface plus dure, damée, à des conditions printanières lorsque la température a grimpé de quelques degrés. La neige s’est ramollie et a permis un autre genre d’expérience de descente. En cette fin mars, la couverture de neige demeure suffisante et intéressante à la station. Le sol des environs urbains et des vallées plus basses en altitude n’est plus enneigé, mais ce n’est pas le cas à St-Donat! 

    Marie-Eve effectue sa deuxième participation sur ZoneSki. Pour se présenter, elle se décrirait comme une sportive de loisir. Marie-Eve apprécie l’ensemble des sports d’hiver et ce, depuis plusieurs années. Concernant le ski alpin, ce qu’elle préfère, c’est diversifier les montagnes, en explorer de nouvelles et développer ses aptitudes. ZoneSki jumelle bien deux de ses intérêts: l’écriture et le ski.

    En images : Mont-Sainte-Anne, 26 mars 2024

    #image_title

    Le Mont Sainte-Anne se dresse majestueusement sous le ciel azur, sur la route on aperçoit ses pentes enneigées qui scintillent grâce à un soleil bien présent. Une journée de ski à la station de Beaupré en cette période de l’année propose une expérience diversifiée entre les conditions hivernales et printanières, chaque versant offrant son lot de défis et de plaisirs.

    Sur le versant nord, les pistes bien travaillées mécaniquement offrent une glisse parfaite. La base ferme, recouverte de neige douce, garantit une stabilité rassurante. Les skieurs s’élancent sans répit, leurs skis faisant voler avec grâce une fine poudreuse damée.

    Mais c’est sur le versant sud que la magie opère différemment. À mesure que le soleil grimpe, les conditions deviennent plus printanières; la neige est plus humide, ramollie par les rayons chauds du soleil. Les skieurs ajustent leur technique pour naviguer à travers cette substance plus lourde, appréciant les sensations différentes qu’elle procure. La Gros Vallon est particulièrement savoureuse.

    En après-midi, les nuages font leur apparition, obscurcissant tranquillement le ciel et apportant une légère baisse de température. Les skieurs sur le versant sud continuent de profiter des pistes, même si la neige ramollie se présente plus lourde à manier. Sur le versant nord, les conditions demeurent excellentes, avec une neige encore bien conservée malgré le passage du temps.

    Passant d’un versant à l’autre, les skieurs sont transportés entre deux mondes distincts. En plus de ces variations climatiques qui font le charme de cette station de ski, une constante demeure : la beauté du paysage au Mont Sainte-Anne enchante les skieurs tout au long de la journée.

    Bon ski!

    En images: Camp Fortune, 26 mars 2024

    #image_title
    Le versant Skyline à Camp Fortune est le seul ouvert aujourd’hui. Peu de skieurs, comme le montre cette photo prise en fin d’avant-midi. Avec une température de +7C et un ciel un peu plus voilé que prévu, la transformation de la neige est retardée et elle conserve une texture idéale!
    Direction piste Heggtveit, avec cette vue sur la ville de Gatineau au loin.
    Dans le haut de la piste Heggtveit.
    Le mur de la piste Heggtveit. Malgré le peu de neige reçue en Outaouais cette saison, la piste est tout de même dans des conditions impeccables… comme à chaque printemps!
    Dans la piste Sparks. Beaucoup de plaisir ce matin à descendre un peu “au relenti” (avec la neige qui se transforme lentement) cette piste moins inclinée que les autres.
    Dernier grand virage dans la piste Sparks, avant de poursuivre jusqu’au télésiège.
    Les trois pistes principales du versant Skyline. Espérons ne pas trop recevoir de pluie dans les prochains jours, pour qu’on puisse y skier jusqu’à Paques!

    En images: Mont Sutton, 25 mars

    #image_title

    Il y a 5 jours encore, on le tenait pour mort. Oh, que non! Renaissant de ses cendres, cet hiver nous montre à quel point il se joue de nous. De la neige, il y en a pour tous. Et en belle quantité. L’hiver n’est pas fini à Sutton. Les légendaires sous-bois de la station sont en très bonne condition. Pour ma part, ce lundi de la fin mars compte parmi mon “top 3” des plus sublimes journées de cette saison en dents de scie. Aujourd’hui, pas de scie; que des dents. Celles de mon sourire béat.

    Alors que le chroniqueur a l’impression d’avoir tout dit en cette fin de partie de poker qu’a été la saison 23-24, le ciel de Sutton a retourné sa dernière carte: un as de coeur. Bien que la manne soit tombée samedi, la neige est encore abondante, vierge en certains endroits et sèche. De quoi se régaler à l’aube d’avril.

    Le soleil éclatant n’a pas défailli de la journée. La neige, elle, n’a pas déçu un seul visiteur. Au contraire!

    Nous avons des conditions de glisse parfaites sur une base plus que suffisamment épaisse afin de s’amuser sans se soucier de possibles zones exposées. Il n’y en a pas.

    Il y a assez peu de visiteurs pour profiter de cette perfection blanche.

    Prendre le lunch à l’intérieur me paraît sacrilège. Je me joins aux autres hédonistes sur la terrasse. Et je prends tout mon temps…

    Au sommet de la remontée IV, le plus fréquenté aujourd’hui, la neige recouvre encore les conifères qui croient avoir sauté 6 mois d’été. Profitez des prochains jours, car la neige parfaite et abondante reçue samedi ne durera pas éternellement…

    Ski Garceau: une redécouverte pour notre invitée

    #image_title

    Récit par Marie-Ève Laframboise

    En cette saison de ski qu’on voudrait voir s’étirer, j’ai redécouvert la station de ski Garceau. C’est à cet endroit que des membres de ma famille m’avaient initiée au ski alpin alors que j’avais tout juste 15 ans. Contrairement à ma première visite il y a plusieurs années, ce n’est pas les cheveux au vent, enserrés par un petit bandeau que je m’y suis rendue, mais bien équipée en toute sécurité et plus de 25 saisons de ski plus tard. Une journée flat-light s’annonçait. L’importance des lunettes avec une visière adaptée prenait tout son sens pour descendre les pentes effectuer de bonnes observations sur les pistes.

    Située à St-Donat-de-Montcalm, dans la région de Lanaudière, Ski Garceau offre une vue impressionnante sur le lac Archambault. Pour les amateurs de randonnée pédestre, c’est une montagne qu’on aperçoit par plusieurs sentiers de randonnée, comme celui du Cap de la fée.

    Excluant les pistes de sous-bois, la plupart des pistes étaient encore ouverte avec une couverture de neige suffisante et intéressante. Le travail de l’équipe de l’entretien des pistes a permis aux skieurs de glisser sur des surfaces bien damées présentant bien peu d’endroits où les surfaces étaient glacées. Le sentiment de sécurité était donc au rendez-vous pour les skieurs. 

    Samedi fut une journée permettant aux skieurs des descentes rapides. L’achalandage réduit a permis d’optimiser la journée en terme de descentes. Cet achalandage réduit, combiné aux conditions de neiges a permis des descentes en grand virage avec une bonne prise de vitesse. Je me suis retrouvée dans des conditions de ski intéressantes pour une fin de saison qui a connu des conditions météorologiques particulières. Il reste encore plusieurs belles journées de ski à la station Ski Garceau! 

    Terminez votre visite au bistro T-Bar du chalet pour déguster un café spécialisé délicieux. Le menu est appétissant et abordable et le personnel est efficace et sympathique. 

    Marie-Ève effectue sa première participation à ZoneSki. Pour se présenter, elle se décrirait comme une sportive de loisir. Marie-Ève apprécie l’ensemble des sports d’hiver et ce, depuis plusieurs années. Concernant le ski alpin, ce qu’elle préfère, c’est diversifier les montagnes et en explorer de nouvelles.

    En images: Mont Sutton, 24 mars 2024

    #image_title
    Journée et météo incroyables égale vue incroyable (à partir du chalet altitude 840 mètres)
    Le Mont SUTTON ce weekend fut purement Sutton. Avec plus de 45 à 65 centimètres de neige tombés au cours des 7 derniers jours, la station a retrouvé toute sa splendeur. En ce dimanche ensoleillé, avec une météo parfaite et des conditions sublimes, la montagne était à son meilleur.
    Les bosses étaient omniprésentes aujourd’hui car très peu de pistes ont été travaillées mécaniquement ces derniers jours. Les bosses étaient tout simplement un régal avec toute cette neige, comme vous pouvez le constater sur la photo prise sous le télésiège VII, dans la piste de l’Intrépide.
    La couverture de neige était parfaite ici dans la partie centrale de la piste l’Exil, située dans le secteur VII de la montagne. Ce secteur de la montagne est toujours moins fréquenté et offre plus souvent qu’autrement du ski de qualité. L’attente au télésiège VII était pratiquement nulle, comparativement à une attente de 10 à 15 minutes au télésiège principal II et au télésiège IV. À noter que malgré un gros achalandage aujourd’hui, aucun des vieux télésièges doubles, comme le I ouest, le I, le III, le IV Ouest, le V, n’étaient en fonction, et cela aurait fait une énorme différence si seulement deux télésièges de plus avaient été en fonction.
    Quoi dire de plus! Les conditions étaient parfaites sous un ciel bleu. Rien de mieux que de dévaler les pentes dans de telles conditions !
    Julien en action dans la piste Miracle, située dans le secteur V de la montagne (l’une des rares pistes à avoir été travaillées mécaniquement). C’était d’ailleurs l’une des pistes les plus fréquentées des secteurs IV et V.
    Myriam en action ici dans le Sous-bois II, situé dans le secteur II de la montagne, où la couverture de neige était également parfaite. Cette piste de calibre intermédiaire offre de belles petites bosses sur une faible inclinaison, ce qui permet aux skieurs de bien s’acclimater avant de s’aventurer dans les pistes expertes des secteurs IV, V et VII.
    Il est tout à fait possible que cette journée ait été la dernière véritable journée hivernale de la saison de ski 2023-2024. Les températures beaucoup plus élevées prévues pour cette semaine pourraient en effet entraîner des conditions de ski plus printanières, similaires à celles que nous avons malheureusement connues en février. Nous avons eu de la chance ces dernières semaines que Dame Nature soit revenue en force dans plusieurs régions du Québec pour nous offrir de telles conditions, car il n’y a pas si longtemps, les pistes naturelles ainsi que les sous-bois étaient pratiquement dépourvus de neige. De nombreux skieurs et planchistes avaient abandonné après avoir vu des photos prises du haut des télésièges montrant des pistes complètement dénudées. C’est incroyable de voir à quel point les choses peuvent changer rapidement, comme cela s’est produit ces dernières semaines au Mont SUTTON! La saison est loin d’être terminée, alors profitons-en au maximum ! C’est le moment idéal pour continuer à dévaler les pentes et à profiter de la neige tant qu’elle est encore là. Amusons-nous et savourons chaque instant sur les pistes !
    ×