La nouvelle, initialement publiée par l’hebdo Le Charlevoisien, a été reprise un peu partout depuis hier. Selon l’article du Charlevoisien, une entente sera bientôt conclue entre le gouvernement du Québec et les exploitants du Mont Sainte-Anne, Resorts of the Canadian Rockies (RCR). Les détails de cette entente devraient être annoncés d’ici la fin du mois d’octobre.
Cette nouvelle est positive pour la région, qui ne devait pas vraiment savoir sur quel pied danser en terme d’intervention ministérielle depuis le départ de Pierre Fitzgibbon. L’arrivée de la ministre Christine Fréchette semble avoir donné un nouvel élan aux discussions entre les deux parties. L’entente ne serait toutefois pas entièrement finalisée, d’où le peu d’informations disponibles à l’heure actuelle…
Nous devrons donc patienter après les premiers gels au sol pour connaitre les détails de cette entente, qui est attendue de pied ferme par les skieurs de la région. Rappelons qu’au printemps dernier, le regroupement des Amis du Mont Sainte-Anne avait demandé l’intervention du gouvernement afin d’exproprier les exploitants actuels de la montagne mais que cette demande avait été rejetée. L’idée d’investir des fonds publics dans la montagne est toutefois critiquée par les observateurs et l’opposition officielle puisque les fonds ne manquent pas chez RCR, qui semble plutôt attendre les investissements en deniers publics afin d’apporter les améliorations et modernisations nécessaires à la revitalisation de la station de Beaupré.
Cette station était située sur la route 117, au début de la ville de Ste-Agathe-des-Monts. Si elle était très visible lorsqu’elle était en opération, aujourd’hui il ne reste plus de traces de la station.
Son histoire commence en 1945 quand Alex Foster achète du terrain pour y construire une station de ski. Pour en savoir plus sur cet homme qui a eu une réelle influence sur le développement du ski dans les Laurentides, on peut lire mon article sur Big Hill – Côte 50 – Mont Prévost.
Je ne sais pas exactement quand cette station de ski a commencé ses opérations. J’ai trouvé deux articles de journal datant de mars 1950 et qui parlent d’épreuves de slalom dans un cas à la ‘Descente Foster’ et dans l’autre à ‘Foster’s Hill’. Une chance incroyable est que l’Office Nationale du Film a tourné à l’hiver 1950-1951 un film pour faire la publicité des loisirs l’hiver dans les Laurentides. On présentera le film ‘Flying skis’ pour la première fois en décembre 1951 à Sainte-Agathe. Puis le film sera distribué à travers le Canada et les États-Unis. Une partie du film a été tournée au Mont Foster. Les photos suivantes viennent de ce film.
Il serait intéressant de savoir pourquoi le panneau publicitaire de la station indiquait ‘Foster Laurentian Ski Park’, un nom que je n’ai pas vu dans un journal.
Alex Foster était un excellent instructeur de ski. Avec l’équipement de l’époque, c’était considéré comme très spécial que de pouvoir faire des fantaisies en ski et même skier à reculons.
Ces photos montrent la piste principale de la station. Sur la dernière photo, Alex Foster fait un parcours que les trois autres skieurs tentent de suivre. C’est la route 117 que l’on voit en haut de cette photo.
Si on fait face aux pistes, le chalet était à gauche. Voici le fil-neige qui allait au sommet des pistes. Le dénivelé de la station était de 130 mètres.
On peut se demander pourquoi ce skieur a clairement cherché à garder les skis au-dessus de lui. Il faut savoir que dans les années 1940 et 1950, les fixations n’étaient pas performantes comme aujourd’hui. Les skieurs préféraient se fier le moins possible au bon fonctionnement des fixations. L’autre photo montre une mère skiant avec son enfant sur le dos. Il ne faut pas avoir peur des accidents pour faire cela.
Ce billet de ski date des années 1950. Je me demande si le dessin sur le billet a un lien avec la réserve Mohawk de Doncaster qui est située dans la ville de Sainte-Lucie, à une quinzaine de kilomètres de la station de ski. À l’endos du billet, on retrouve de la publicité pour le Top Hat Club, un club très populaire dans les années 1950 et situé sur la rue Sainte-Catherine à Montréal. Je remercie Paul Giddings pour ces photos.
Cette carte a été extraite d’un plan publié en 1954 par l’Association du ski de la Zone Laurentienne. On voit le Mont Chevreuil, qui deviendra le Mont Alta. À sa gauche, c’est le Mont Foster avec ses 2 fils-neige, le plus petit donnant accès au secteur plus facile de la station.
Entre 1953 et 1963, la station a connu quelques changements de propriétaires. Cet article de journal de mars 1962 montre qu’on s’amusait au printemps au Mont Foster.
Pour l’hiver 1962-1963, le nom de la station est devenu Mont Foster Fugère. Ce changement de nom me laisse supposer que Jacques Fugère avait signé une entente pour la gestion de la station avec une option d’achat. En mai 1963, la compagnie Mont Fugère Inc. a été incorporée, et celle-ci achètera quelques mois plus tard la station de ski. Le nom de la station deviendra alors Mont Fugère.
Ce plan de la station a été fait au moment de son achat. On constate que le fil-neige principal avait déjà été remplacé par une arbalète double, et qu’on allait remplacer le petit fil-neige par une remontée de type poma. L’avantage de cette nouvelle remontée est sa rapidité. On indique aussi qu’on veut construire un hôtel. Le Chamonix sera construit, mais à la gauche du chalet de la station, afin de ne pas réduire l’espace de stationnement pour les skieurs.
Robert Fugère, fils de Jacques Fugère, sera directeur de l’école de ski durant les hivers 1964-1965 et 1965-1966. En 1961, il a gagné la descente au Championnat Junior Canadien de ski alpin. Il a été membre de l’Équipe Nationale de ski du Canada, mais de malheureuses blessures l’ont fait laisser la compétition pour devenir instructeur, et aussi entraîneur avec l’Équipe Nationale. Les instructeurs au Mont Fugère portaient sur leur manteau un bel écusson très visible. La dernière photo montre les gagnants d’une compétition. Au centre, on peut voir Robert Fugère et devant lui sa jeune sœur Jo-Ann.
L’hôtel Le Chamonix était un lieu de rencontre très populaire pour l’après-ski. Ces 3 photos sont de vers 1965. Même si j’ai connu cette époque, je suis toujours surpris quand je vois une annonce pour une semaine de ski à 59 $. Aujourd’hui, il faut choisir avec soin sa station pour payer ce prix uniquement pour le billet d’une journée de ski.
Cette photo montre Jacques Fugère avec à sa gauche, sa fille Nicole. Sur la 2e photo, à gauche, c’est Peter Duncan. Sur la photo suivante, au centre, c’est Nancy Greene Raine à la fin des années 1960. Celle-ci a été championne olympique en slalom géant et deux fois championne du monde de ski alpin. À droite sur la dernière photo, c’est l’épouse de Jacques Fugère, Alice. Celle-ci sera un certain temps responsable du restaurant du chalet de la station.
Sur les deux premières photos, on peut voir l’arbalète allant au sommet de la station. Sur la 3e photo, c’est le stationnement et au loin, on aperçoit la remontée Poma.
Robert Fugère a contribué à la conception de cette très belle et distinctive épinglette. Je me considère très chanceux d’avoir dans ma collection celle qui a été fabriquée pour l’hiver 1963-1964. Dans les années 1970, celui-ci en a fait refaire. Le nouveau fournisseur a fait une bonne copie, mais si on regarde attentivement les 2 épinglettes, on constatera qu’il y a des différences.
Sur ces photos, on retrouve les 2 pistes principales de la station. Elles ont une bonne largeur, ce qui aide à les garder en bon état durant toute la journée.
Ce coupon de 2,25 $ date des années 1960. Être membre d’un club de ski était une façon populaire et économique pour faire du ski. Le billet de ski est de l’hiver 1973-1974 quand j’ai skié à cette station. La route 11 est l’ancien nom de la route 117.
Voici le chalet de la station tel qu’il était au début des années 1960, puis suite à sa rénovation. Sur la 2e photo, on voit un rouleau utilisé dans l’entretien des pistes.
Ces deux photos de ski de printemps datent du 15 avril 1969. Les pistes étaient orientées nord, ce qui aidait à prolonger la saison de ski. Les skis étant longs et étroits, au printemps, on les gardait très collés pour créer une plateforme rendant ainsi le ski plus facile.
Pour l’hiver 1971-1972, Robert Fugère et 3 associés ont acheté la station de ski. Comme en parle cet élogieux article de journal du début de mars 1972, on a adopté une politique de marketing agressive pour faire connaître la station. Tous les détenteurs d’une passe de saison d’autres stations pouvaient skier gratuitement sur semaine jusqu’à la fin de la saison.
Robert Fugère a vendu à ses associés sa part de la station à l’hiver 1976-1977. Peu après, ceux-ci vendront la station à un nouvel acheteur. La dernière saison de ski sera celle de 1977-1978. La raison de cette fermeture est très probablement la destruction du chalet de la station en 1978 par un incendie. Aujourd’hui, on retrouve des commerces le long de la route 117, et des maisons sur le reste de la montagne. La photo vient de Google.
Il m’a été possible d’écrire cet article grâce à la collaboration des enfants de Jacques Fugère, soit Jo-Ann, Robert, Nicole et Michel. Je remercie le Dr Michel Allard, historien, qui m’a fourni les contacts essentiels pour commencer mes recherches. Les articles de journal proviennent de la section numérique de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec). L’Index des immeubles a été consulté par Robert Miron, me permettant de comprendre l’historique de la station.
Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com
L’installation d’une nouvelle remontée mécanique est toujours un événement excitant pour les skieurs. Cette année, cinq nouvelles remontées mécaniques seront en fonction un peu partout au Québec.
Tout d’abord, dans Charlevoix, le Mont Grand-Fonds procède actuellement à l’installation d’un télésiège 6 places débrayable, qui occupe la ligne anciennement dédiée au t-bar. La station a toutefois conservé son télésiège quadruple fixe. Il est possible de suivre l’avancement des travaux en direct sur les webcams du Mont Grand-Fonds. La remontée devrait être en fonction à temps pour la saison 2024-25.
Photo tirée de la page Facebook de la Compagnie des montagnes de ski du Québec
Un deuxième télésiège est en installation en ce moment au Mont Rigaud en Montérégie. Le chantier avait déjà débuté l’an dernier. Les habitués des lieux ont vu quelques infrastructures en place depuis les premiers mois du chantier à l’automne 2023. L’inauguration est prévue pour le début de la saison actuelle.
Photo Patrick Teasdale
Un troisième chantier pour l’installation d’un télésiège est en cours, celui-là dans la vallée de Saint-Sauveur (Laurentides), au Sommet Morin-Heights. La station a été très discrète sur l’avancement des travaux, mais le lancement du chantier s’est effectué rapidement à la fin de la saison dernière, comme en témoigne cette image tirée d’une publication Facebook datée du 26 avril. (Lire la publication ici.)
Photo tirée de la page Facebook de Sommet Morin-Heights
La quatrième remontée mécanique en installation est un tapis convoyeur (“tapis magique”), promis au Mont Fortin (Saguenay-Lac-St-Jean) depuis plus d’un an. À noter qu’une version précédente de cet article indiquait qu’un tapis magique était en cours d’installation dans le secteur débutant de la Station touristique du Massif du Sud (Chaudière-Appalaches) mais le projet ne se réalisera pas pour 2024-25. La station précise toutefois qu’elle est en train de procéder à l’installation d’un tapis d’embarquement sur sa remontée quadruple fixe.
En toute fin de saison 2023-24, la station a annoncé un nouveau plan d’investissement de 20M$. La Corporation indique dans son communiqué que cette somme sera investie à la fois dans la station de ski, dans l’expansion d’activités estivales et inclusives, dans ses infrastructures et dans sa signature environnementale de développement durable. (Tous les détails sont sur la page web du communiqué.)
Ce que nous retenons entre autres de cette belle annonce, c’est que la station investira afin d’améliorer l’efficacité de son système d’enneigement, et de bonifier les espaces client. De plus, les chanceux qui habitent à proximité de la station peuvent déjà voir à l’oeuvre le nouveau tracteur-débroussailleur, qui permet d’entretenir les pistes et de mieux les préparer à l’enneigement.
C’est en date du 8 août dernier que la station de l’Anse-Saint-Jean a fait l’annonce tant espérée de la communauté de skieurs: la saison de ski aura bel et bien lieu au Mont Édouard! Extrait du communiqué:
Depuis l’incendie qui a détruit le chalet principal de la station de ski du Mont-Édouard le 31 mai dernier, l’équipe du Mont Édouard et de la Municipalité de l’Anse-Saint-Jean se sont mobilisées en vue de continuer à déployer les activités diverses et les opérations de la montagne. Nous sommes maintenant en mesure de confirmer qu’il y aura bel et bien une saison hivernale 2024-2025 pour tous les adeptes de ski, de randonnée alpine, de ski de fond et de plein air. (Vous pouvez lire le communiqué en entier ici.)
C’est par l’entremise de sa page Facebook que la station a fait l’annonce à la fin du mois d’août: Ski Chantecler est désormais entre les mains de Mathieu Légaré et Michel Guénette, qui ont acquis les activités d’opérations. Monsieur Guénette connait bien l’endroit puisqu’il a occupé le poste de Directeur des opérations (2013-2017), puis de Directeur général (2017-2020). La bonne nouvelle a été accueillie avec beaucoup de bons commentaires. Vous pouvez lire la publication ici.
Ce n’est pas la seule station à avoir changé de propriétaire cette année: au printemps dernier, Le Relais avait annoncé une transaction concernant un groupe de futurs acquéreurs. Vous pouvez lire la nouvelle ici.
BROMONT, MONTAGNE D’EXPÉRIENCES REMPORTE UN PRIX D’EXCELLENCE POUR SES INITIATIVES ÉCORESPONSABLES ET DURABLES
Bromont, jeudi 30 mai 2024 – Bromont, montagne d’expériences s’est vu remettre le prix d’Excellence dans la catégorie Initiatives écoresponsables et durables lors du Gala annuel de l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) qui se tenait le mercredi, 29 mai dernier à Saint-Hyacinthe.
La station avait déposé une candidature soulignant sa démarche auprès de GreenStep, le plus vaste programme de certification de l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie en Amérique du Nord qui lui a octroyé plus tôt en mai une certification Argent en tourisme durable.
« Nous sommes très fiers de cette reconnaissance de nos pairs ! » mentionne Carole-Anne Ménard, directrice des services clients et du plan d’action en développement durable à BME. « Cela met en lumière non seulement l’importance de notre démarche avec GreenStep mais aussi l’engagement profond de nos équipes dans la mise en œuvre de nos actions écoresponsables. L’avenir de la montagne repose en grande partie sur les gestes que nous posons aujourd’hui et recevoir ce prix renforce définitivement notre détermination à poursuivre nos efforts. »
Depuis plusieurs années, Bromont, montagne d’expériences s’engage pour un développement durable et pose des actions qui y contribuent. C’est en novembre 2021 qu’elle décide d’entamer une démarche formelle et d’inscrire toutes ces actions dans le cadre d’un plan stratégique.
Nos actions pour un avenir durable
Parmi nos actions les plus porteuses figurent notamment :
L’accès gratuit au Mont Soleil pour les citoyens de Bromont. Plus de 600 abonnements Mont Soleil ont été remis durant la saison 2023-24.
Cours de ski gratuit pour les débutants résidant à Bromont. Un total de 63 Bromontois en ont profité durant l’hiver 2023-24.
Un service de navette pour 5 copropriétés de condo à proximité. Près de 4000 clients ont été transportés en navette pendant la saison de ski 2023-24.
Un centre de tri des bouteilles. Plus de 77 000 bouteilles et canettes ont été détournées de l’enfouissement entre le 1er mai 2023 et le 30 avril 2024.
Des cours de natation à prix abordable. Durant l’été 2023, nous avons offert les piscines du Parc aquatique afin que 150 jeunes Bromontois puissent apprendre à nager en toute sécurité. Cet été, nous triplons la capacité d’accueil des cours de natation. Bromont, montagne d’expériences est le plus grand domaine skiable éclairé en Amérique, avec 450 acres de terrain skiable, 141 pistes, dont 32 sous-bois et 104 pistes éclairées, réparties sur 7 versants. Avec 8 remontées mécaniques, 3 tapis magiques, plus de 1 500 canons à neige et le damage régulier, les conditions sont garanties, de jour comme de soir.
Un véritable exploit pour les stations de ski : L’achalandage de la dernière saison franchi le cap de 6 millions de visites !
Terrebonne, le 30 mai 2024 – Le Congrès des stations de ski du Québec 2024 s’est conclu avec un bilan préliminaire qui dénombre quelque 6,001,793 jours-ski sur les pentes enneigées du Québec durant la saison 2023-2024. Ce résultat fait suite à l’enquête chapeautée par Michel Archambault, PH D. expert-conseil et Professeur émérite en tourisme de l’ESG UQAM qui a conduit la 36e édition de l’Étude économique et financière des stations de ski du Québec pour le compte de l’ASSQ.
« Les stations de ski démontrent avec ce résultat leur capacité de résilience et l’intérêt de la population à pratiquer les sports d’hiver même quand dame Nature complique la vie des amateurs de ski et des exploitants des stations » a déclaré Yves Juneau, président-directeur général de l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ). La saison 2023-2024 aura offert son lot de complications aux propriétaires de stations de ski, partout sur la planète. Confrontées à une économie fragilisée, l’absence de neige naturelle aux périodes clés du temps des Fêtes et de la relâche scolaire ainsi qu’aux moyens de pression du personnel du secteur de l’éducation ici au Québec, les résultats dévoilés démontrent un recul de seulement 10 % de l’achalandage par rapport à la saison précédente qui, faut-il le rappeler, présentait le meilleur bilan des 16 dernières années pour l’industrie du ski québécoise.
Fait à noter, la région de Québec-Charlevoix est la seule à enregistrer une hausse de ses visites pour la saison 2023-2024 affichant un gain de 1 %. Du côté des Laurentides, la région a réussi à dépasser le seuil de 2 millions de visites malgré une baisse de 8 % de son achalandage. Les Cantons-de-l’Est performent au même niveau que l’ensemble de la province en enregistrant une diminution de 10 % de ses visites. Selon Michel Archambault et ses acolytes, 44 % de l’achalandage global des stations de ski s’effectue dorénavant durant la période de janvier et février en comparaison à seulement 11,7 % des visites pour le temps des Fêtes et 28,6 % de l’achalandage pour la période des congés scolaires de mars.
Un congrès rassembleur
Le rassemblement annuel des stations de ski du Québec qui s’est tenu cette année en Montérégie fut un succès remarquable, réunissant plus de 430 participants venus des quatre coins de la province. Cet événement annuel, devenu un incontournable pour les professionnels de l’industrie du ski, a une fois de plus prouvé son importance en abordant les enjeux cruciaux du secteur.
Conférences et ateliers: Un éclairage sur les enjeux de l’industrie
Les participants ont eu l’opportunité de prendre part à des conférences et des ateliers de haut niveau, axés sur les défis actuels et futurs de l’industrie des sports de glisse. Parmi les thèmes abordés, le positionnement du tourisme hivernal en contexte de changements climatiques, la résilience du secteur ski, l’opportunité de se structurer par des démarches de développement durable ont été au cœur des discussions. Des experts ont partagé leurs perspectives et stratégies pour adapter les infrastructures et les opérations des stations de ski face à ces transformations environnementales.
Célébration de l’excellence dans l’industrie du ski
Les prix d’Excellence ont été distribués aux acteurs de l’industrie s’étant démarqués à divers niveaux dans leur milieu. La plus haute distinction du Québec, le Prix Réal-Boulanger, a été décerné à monsieur Réal Lapointe, conseiller externe en ressources humaines, santé et sécurité qui a oeuvré pendant plus de 25 ans au service des stations de ski, qui fut au coeur des multiples programmes de formation développé pour l’industrie, des initiatives en santé et sécurité au travail et en soutien aux opérations des stations de ski des quatre coins de la province.
Enfin, plusieurs stations et dirigeants de l’industrie du ski ont été honorés dans les catégories suivantes :
Initiatives écoresponsables et durables : Bromont, montagne d’expériences, Cantons-de-l’Est
Développement de nouveaux skieurs (100 000 jours-ski et plus) : Les Sommets, Laurentides
Développement de nouveaux skieurs (100 000 jours-ski et moins) : Mont Avalanche, Laurentides
Gestionnaire de la relève: Valérie Collette, Mont Orford & Mathieu Brosseau, Les Sommets
Engagement communautaire : Parc du Mont St-Mathieu, Bas-Saint-Laurent
Sécurité et prévention : Les Sommets, Laurentides
Un honneur bien mérité
Le prix hommage Pour l’amour du ski, décerné en mémoire de Louis Dufour, bâtisseur de l’industrie du ski, a été octroyé à la Station récréotouristique du Mont Adstock. La montagne, située au cœur de la région de Chaudières-Appalaches, a reçu cet honneur grâce aux résultats du sondage de satisfaction des skieurs et planchistes qui lui a décerné le plus haut pointage au Québec.
À propos de l’Association des stations de ski du Québec et de l’industrie
Regroupant 75 stations de ski québécoises, l’ASSQ est un organisme sans but lucratif qui représente et défend les intérêts des stations de ski membres, qui fait la promotion de la pratique des sports de glisse et améliore la qualité du produit ainsi que la performance et la pérennité des stations. Établie dans l’industrie du ski depuis plus de 40 ans, son mandat de développement de la relève de skieurs et planchistes au Québec est réalisé principalement grâce à la vente de produits de financement tels que le Ski Passe-Partout. Annuellement, ce sont plus de 50 000 jeunes qui sont initiés aux sports de glisse grâce aux divers programmes de l’ASSQ.
Saint-Bruno, le 27 mai 2024 — Ski Saint-Bruno, grand gagnant du Conversion Cup 2024!
Le 23 mai 2024, Ski Saint-Bruno s’est vu remporter le prestigieux prix Conversion Cup 2024 du National Ski Areas Association qui récompense la station, dans tout l’Amérique du Nord regroupant plus de 800 stations, s’étant démarquée par ses actions significatives dont le dénominateur commun de succès est de démontrer l’engagement et la conversion des nouveaux skieurs et planchistes dans la pratique des sports de glisse.
Le Conversion Cup du NSAA est une compétition amicale entre les stations de ski membres qui travaillent étroitement dans l’objectif commun de développer les sports de glisse et Ski Saint-Bruno se voit décerner le titre pour la saison 2024.
La décision du jurée se base sur plusieurs paramètres ; l’augmentation du volume de leçons donnée aux débutants, les données de vente de forfaits spécifiques à l’apprentissage, la collecte de données, l’ingéniosité marketing et l’utilisation de nouveaux médias pour conquérir de nouveaux skieurs et planchistes à expérimenter le sport et à les convertir.
« Ski Saint-Bruno voit son identité de créateur de skieurs honoré après plus de 40 ans de dévouement dans l’enseignement de la glisse aux débutants skieurs et planchistes. C’est réellement un bel accomplissement pour l’ensemble des employés » a précisé Michel Couture, président de Ski Saint-Bruno.
Penny Paris, directrice de l’École de glisse à Ski Saint-Bruno a reçu la coupe des organisateurs du NSAA National Convention 2024 qui se tenait à Fresco au Texas.
Rassemblement de l’industrie du ski à Ski Saint-Bruno
Le 28 mai prochain, dans le cadre du congrès de l’Association des stations de ski du Québec, Ski Saint-Bruno sera l’hôte pour une soirée riche en saveurs de la Montérégie. Ce regroupement annuel est composé des partenaires et des représentants de plus de 70 stations de ski venant des quatre coins du Québec. Pour l’occasion, Tourisme Montérégie se joindra à l’événement pour faire découvrir les richesses agro-alimentaires de la région.
À PROPOS DE SKI SAINT-BRUNO — DEPUIS 1965
Créateur de skieurs par excellence, gagnant du 2024 NSAA Conversion Cup, Ski Saint-Bruno s’est distinguée dans l’industrie, pendant plus de 40 ans, grâce à son école qui initie annuellement 33 000 élèves. La station est l’une des plus grandes écoles de ski au Canada et l’un des plus grands centres d’apprentissage au pays. 7e station de ski la plus achalandée au Québec (400 000 visiteurs chaque année), la station emploie près de 1 000 personnes chaque année.
La saison de ski s’est terminée, du moins officiellement, aujourd’hui au Québec en ce lundi de la journée nationale des Patriotes encore une fois cette année au Sommet Saint-Sauveur, qui nous habitue années après années à être les premiers ouverts et les derniers à fermer donc, offrant « la plus longue saison au Québec », leur marque de commerce. La météo était estivale, même qu’on peut la qualifier de canicule avec un mercure de 30 degrés et sous un soleil radieux qui faisait fondre assez rapidement la base sur la seule piste encore ouverte au Québec aujourd’hui, la côte 70 ouest.
Ce n’est pas compliqué côté tenue vestimentaire estivale: le short et le t-shirt étaient à l’honneur avec quelques bikinis et mini-jupes en prime à travers cela!
Du début de la piste qui a souffert des températures chaudes des derniers jours et qui n’était plus ouvert pleine largeur:
Haut de la piste côte 70 ouest.
Vers le milieu offrant une base encore très épaisse et une largeur permettant un très bon carving sur cette neige molle:
Première section à pic de la côte 70 ouest.Première section à pic de la côte 70 ouest.
Débouchant sur la section du milieu où on pouvait aussi ouvrir la machine car peu en bosses mais en faisant attention aux endroits à découvert qui sont apparus graduellement au fil de l’après-midi:
Section du milieu de la piste côte 70 ouest.
Avec évidemment, pour vous faire dépenser vos calories, la dernière section en bosses molles qui explosaient au passage des skieurs en faisant revoler la neige, ce qui aidait d’ailleurs à nous rafraîchir, sensation bien agréable:
Dernière section de la piste 70 ouest (voir aussi photo de couverture).
À chaque fin de saison, lors de la dernière journée, c’était le moment de la traditionnelle « photo de groupe » avec les skieurs les plus tenaces au Québec, ces « guerriers » pour qui « c’est pas fini tant que c’est pas fini »!
Photo de groupe vers 15h30 (crédit photo Fahri Yavuz).
Et évidemment, le rideau est tombé sur la saison 2023-2024 vers 17h au moment où les skieurs de la « dernière chaise » sont finalement arrivés au sommet. Chaque année, les skieurs se rassemblent au sommet et M. Simon Pagé, directeur de l’expérience client, nous fait une petite allocution. Année après année, les visages rencontrés ici sont familiers.
Le rassemblement traditionnel au sommet à la fin de la dernière journée (crédit photo Fahri Yavuz).
Cette sortie clôt probablement la saison 2023-2024, mais le Sommet Saint-Sauveur nous a habitué à quelques surprises dans le passé, notamment l’an dernier avec du ski en « prolongation », qui sait? Il reste de la neige mais il y a quelques endroits névralgiques où des endroits à découvert sont apparus au fil de la journée et aussi un manque de neige à la base du télésiège, ainsi qu’au débarcadère.
Dans mon cas, cette sortie clôt vraisemblablement ma saison 2023-2024, à moins d’une sortie dans les prochains jours chez nos voisins du sud ou si évidemment, je me laisse tenter par une escapade australe en juillet ou en août.
Dans tous les cas, je vous souhaite un excellent été, à la saison prochaine et évidemment bon ski si vous ne rangez pas vos planches tout de suite!