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    En images: Mont SUTTON, 23 mars 2024

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    Allons directement dans le vif du sujet : c’est comment après 30-50 cm en quelques jours (sans compter ce samedi) ?

    Les locaux possédant un casier depuis les années 70 disent: “C’est comme dans l’temps !”

    Les visiteurs occasionnels acclament: “C’est comme dans l’ouest!”

    Les nouveaux clients demandent: “Est-ce que c’est souvent comme ça ?”

    Oui. Lorsqu’il neige, il neige, et neige encore.

    Vous n’avez pas skié de sous-bois satisfaisant de l’année ? Difficile à croire, mais ce printemps offre de sublimes surfaces enneigées. En prime, la station n’a pas été prise d’assaut, alors les traces sont fraiches. Allez-y, il en reste pour tous, sans même se forcer.

    Le meilleur investissement de l’année pour le rapport qualité / prix c’est maintenant avec la passe illimité du printemps à 99$ ! Les conditions hivernales des derniers jours sont les meilleures de la saison et le ski de printemps reviendra un jour ! Après deux petites sorties, la rentabilité est atteinte.

    On parle souvent de Sutton comme étant l’endroit à aller lorsqu’il y a une tempête, mais oublié par plusieurs le reste du temps. Le moment est venu de briser cette vieille croyance. C’est loin d’être vrai et encore moins depuis cette année.

    Avec tous les investissements faits au niveau du système d’enneigement, les changements sont drastiques. Vous seriez étonné de voir comment la station passe au travers des variations de température. Même l’entretien des pistes est passé à un autre niveau. Tous les habitués le confirment, la saison 2023-24 est au-delà des attentes lorsqu’on remet en contexte les chaleurs endurées. La beauté est qu’avec toute cette neige, il reste encore amplement de temps pour en profiter. Voici ma prédiction conservatrice : ça sera ouvert au moins jusqu’au 14 avril.

    Suivez le guide au Mont Miller

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    Chaque fois que je vais skier en Gaspésie, je me dois de visiter le Mont Miller. Il y a quelque chose de particulier qui m’attire continuellement à cette station. Est-ce l’accueil fraternel des gens de la place qui donne l’impression de se sentir comme chez soi? Est-ce les conditions de neige 100% naturelle qui font que je m’amuse autant? Serait-ce le fait que l’achalandage est si faible comparé aux grandes stations et que l’esprit de compétition pour avoir les premières traces dans la poudreuse se vit plutôt ici avec une mentalité de zénitude, de partage et de camaraderie? Un peu toutes ces réponses… Alors dans cette optique, je vous propose de me suivre au pays des éoliennes à travers un menu cinq services que je vous ai soigneusement élaboré pour bien visiter le Mont Miller!

    1. L’entrée

    Pour commencer la journée du bon pied et réchauffer vos muscles, les pistes LE PEIGNE ou LA BANANE réveilleront vos sens avant d’attaquer de plus grands défis. Ces deux pistes au dénivelé constant sont assez larges, prévisibles et ne présentent aucune surprise. Parfois entretenues mécaniquement, parfois non, vous pourrez vous familiariser avec les conditions de neige du jour et bien faire mordre vos carres dans la neige, sensation qui débutera votre journée à merveille! 

    La Banane

    2. Le spécial du jour

    Une fois vos sens aiguisés, vous serez prêts à visiter des endroits nécessitant un peu plus de réflexes. Je vous propose donc les deux pistes qui, selon moi, sont les plus particulières de la station, j’ai nommé l’X-TREME et LE CORIACE. Classées comme sous-bois sur la carte des pistes, la réalité est un peu différente si on compare aux sous-bois traditionnels que vous connaissez dans vos stations préférées. Vous trouverez une ou deux entrées pour ces pistes et verrez des corridors relativement étroits remplis de neige. Au fur et à mesure de votre descente, de nouveaux corridors s’offriront à vous, encore et encore. Vous aurez donc l’impression de dévaler à travers des îlots d’arbres formant un labyrinthe où chaque choix de ligne est déchirant, et croyez-moi, vous voudrez vous y perdre plus d’une fois!

    Un des multiples corridors à dévorer.

    3. La pièce de résistance

    L’heure est venue de jouer dans les pentes abruptes. Facilement accessibles à partir du remonte-pente, la CASSE-COU et le COLOSSE me viennent rapidement en tête de liste. Même si elles sont directement l’une à côté de l’autre avec un degré de pente similaire, elles ont chacune leur propre personnalité. D’abord, la Casse-Cou est une piste large, jamais travaillée mécaniquement, et comporte quelques obstacles ici et là, la rendant moins orthodoxe. De son côté, le Colosse offre plutôt quelques corridors abrupts avec diverses options de couloirs lors de votre descente. Pour ajouter au défi, gardez votre vitesse sur la traverse menant à ces pistes et sautez la cassure pour vous élancer dans votre descente, sensations fortes garanties!

    4. La cerise sur le sundae

    À ce stade-ci du service, il y a de fortes chances que les pistes visitées jusqu’à maintenant vous aient déjà offert de la neige fraîche à tracer. Mais je vous connais, vous y avez pris goût et vous en voulez plus… C’est donc le temps de monter plus haut et de marcher vers le réel sommet de la station! En débarquant du t-bar, vous verrez au sud (à votre droite) une piste qui monte vers les éoliennes. Une marche d’environ 10 minutes sera nécessaire pour gravir cette pente, mais la récompense sera des plus agréables! À partir du sommet, vous aurez l’embarras du choix pour décider de l’endroit où vous laisserez votre signature dans la neige vierge. Inutile pour moi ici de vous recommander une piste car il n’y a aucun mauvais choix… et il n’y a pas d’indications de pistes au sommet, donc même si je vous dis d’aller dans le sous-bois de la FOURCHUE 2, vous ne le trouverez pas nécessairement du premier coup! À noter, la VALLÉE 2 et la 60 DEGRÉ sont un peu plus abruptes que les autres, mais la descente est relativement courte par rapport à la longueur de traverse à faire pour revenir à la remontée. Cependant, les chances de neige poudreuse sont excellentes…

    La petite marche de 10 minutes récompensée par la poudreuse profonde.

    5. Le dessert

    La journée achève et vous vous amusez encore comme des gamins, c’est normal! Par contre, en fin d’après-midi, la patrouille ferme toute la section au sud de la remontée (donc à droite quand vous montez) avant le reste. Ne vous en faites pas, il reste d’autres pistes intéressantes à découvrir! D’abord, si l’envie de dévaler un sous-bois bucolique y est encore, allez droit vers le sous-bois L’AVALANCHE et enfilez directement ensuite vers LA FORÊT ENCHANTÉE 2. Ce combo vous offrira le meilleur des deux mondes, c’est-à-dire un sous-bois traditionnel parsemé d’arbres bien espacés, suivi de multiples corridors. Ensuite, allez, vous avez le temps pour une dernière… remontez pour descendre LA CENTRALE à vive allure!  En effet, cette piste entretenue mécaniquement est vraiment large et offre un degré de pente qui permet de se laisser aller en faisant de grands virages à haute vitesse en toute confiance. 

    L’Avalanche
    La Centrale

    De toute façon, au Mont Miller, peu importe la piste que vous choisissez, vous avez toujours d’excellentes conditions de neige 100% naturelle, ce qui compte pour beaucoup dans l’expérience et le plaisir d’y skier. Sauf exception après un cycle de dégel et regel, vous dévalerez presque assurément une neige pure et moelleuse, loin des bruits de dérapage sur les surfaces durcies comme on connaît parfois plus près des grands centres. En plus d’avoir un achalandage faible vous laissant souvent seul dans la piste de votre choix, on se sent privilégiés d’y être! Essayer le Mont Miller, c’est un dépaysement auquel on prend facilement goût!

    Mont Sutton, 21 mars 2024 – L’hiver est de retour!

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    Journée de poudreuse mémorable aujourd’hui au mont Sutton!

    Du parterre brun de ma résidence à Montréal, après 45 minutes de route, les champs deviennent timidement un peu blancs dans la région de Sutton mais c’est dès qu’on prend le chemin Maple que tout change en quelques centaines de mètres pour arriver à la station où c’est tout blanc. L’épaisseur de la base naturelle n’est cependant pas digne d’un mois de mars au bas de la montagne avec un 15-20cm qui est tombé dans les derniers jours, tel que le démontre cette neige légère avec le « test très scientifique du bâton de 135cm » dans le secteur 2:

    Base de 15-20cm naturelle tout au plus au bas de la montagne.

    Cependant, dès qu’on accède au sommet de la remontée 2 et dans le secteur 4, c’est complètement une autre histoire! Il y a une base et la neige nouvelle tombée la nuit dernière fait facilement 20-30cm! Vous devinez la suite, neige moyennement légère, ça flotte et on ne touche pratiquement pas la base! On en mange aussi parfois plein la gueule (voir photo de couverture) avec votre humble zoneskieur en action dans le sous-bois V.

    À notre arrivée, il y avait tout au plus 75 autos dans le stationnement donc les conditions sont restées superbes toute la journée et on a pu tracer à souhait, tant en piste que quelques lignes en bordure de forêt:

    Sous-bois IV-A
    J-F dans le sous-bois Crocodile

    Le télésiège du secteur 7 était fermé mais le secteur était tout de même accessible avec une petite marche… Et quelle récompense que de se retrouver au sommet du 7 avec une accumulation à cet endroit de 35-40cm de poudreuse! La base naturelle ici fait plus d’un mètre de neige:

    Base naturelle au sommet du secteur 7.

    Neige aux genoux rien de moins! Voici le sous-bois Bou-Bou vers midi où j’ai eu probablement ma plus belle descente de la saison 2023-2024 en empruntant le côté droit laissé vierge pour mon plus grand plaisir:

    Sous-bois Bou-Bou.
    Maxime dans le sous-bois Bou-Bou.

    Ce n’est pas compliqué, cette année, avec l’hiver que nous avons eu en « dents de scie », il s’agit définitivement d’une journée top-3! Vu le faible flot de skieurs aujourd’hui, dites-vous qu’il restera des lignes non-tracées demain et en prime, il devrait encore neiger à la station d’ici les prochains jours avec une bonne chute de neige ce samedi. L’altitude demeure la clé de l’énigme cette année pour la neige naturelle.

    C’est dans les prochains jours que ça se passe pour la saison 2023-2024 dans les Cantons de l’Est, rien de moins si vous êtes « chasseur de poudreuse ».

    Bon ski!

    En images: Bromont montagne d’expériences, 21 mars

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    Étonnant! Oui, oui, vraiment étonnant! Parti de la maison avec beaucoup de réserve et peu d’attentes, je découvre une station très fonctionnelle et des conditions étonnamment bonnes. Et je reviens à la maison enchanté de ma journée. Comme quoi des fois il faut aller voir par soi-même! Continuez à lire; je vous en dis davantage sur cette journée… étonnante.

    Ma première surprise provient de l’achalandage exceptionnellement modeste. Certes, Jacques, mon collègue de Zone.Ski, m’avait prévenu: “Ce sera tranquille”. Il avait tellement raison! Aux chaises, le désert. Je monte seul presque à chaque remontée. À la télécabine, plusieurs visiteurs attendent à peine quelques petites minutes avant d’embarquer. Pourquoi “tant” de monde à la télécabine? Ça, c’est ma deuxième surprise…

    Ouais, une deuxième surprise me frappe rapidement: le vent. Et quand j’écris “frappe”, c’est exactement ce que c’est, au sens physique du terme. Durant les remontées dans les chaises du Versant du village, le vent soulève et balance les skis sous mes pieds. Mon visage est fouetté très vigoureusement sur la droite par des bourrasques aussi intenses que soutenues. Mon capuchon suffit à peine à me protéger. Les -8 degrés font plutôt -25. C’est sans parler des blizzards qui arrivent aussi vite qu’ils repartent. Oh, mais ce n’est pas fini. Une troisième surprise m’attend…

    …et de trois. La prochaine surprise est de taille. Et combien agréable! Les conditions sont bonnes, voire très bonnes. Sur les pistes, l’enneigement est suffisamment abondant pour nous offrir des virages sans soucis. Les conditions sont cependant très variées. Poudreuse non damée d’une dizaine de centimètres dans quelques pistes dans les secteurs du Versant du lac et du Versant des épinettes, accumulations de neige ventée et tendre dans les pistes sous le vent, surfaces dures et très dures dans les pistes les plus pentues et finalement, granuleuse ferme dans le reste du domaine.

    Tant qu’à être surpris, allons-y d’une quatrième occurence: des skieurs en randonnée alpine. Évidemment les montées se font en piste, car du côté des sentiers c’est trop mince.

    Dans ce vent à écorner les beux, personne ne s’attarde au sommet. Au débarcadère de la remontée principale, les skieurs et planchistes débarrassent rapidement la scène. Enlever mes mitaines afin de prendre des photos exige de la rapidité. Quelques secondes et la peau gèle. Par contre, les descentes valent bien un petit bout de peau ‘frette”! Évidemment dans les pistes exposées au vent, on préférera des skis bien affûtés.

    Je me félicite d’avoir résisté à la tentation de ne pas venir ce matin! J’ai du plaisir à skier sur des pistes presque désertes (quel dommage!) et à travailler ma technique de prise de carres. Les conditions sont bonnes et variées, la luminosité assez claire pour bien voir où je vais (sauf dans les quelques blizzards) et le nombre de pistes ouvertes suffisamment élevé pour explorer les trois versants disponibles sans risque de s’ennuyer. Le printemps reviendra, c’est certain. En attendant, l’hiver a repris ses quartiers avec vigueur. Ça aidera à prolonger la saison de glisse. Je ne sais pas si je l’ai écrit: c’est une journée étonnante…

    Mont Blanc dans un tourbillon de flocons, 20 mars 2024

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    La deuxième demie de mars nous livre des conditions de ski très hivernales, tel que prévu par notre météorologue maison en début de saison. On ne va pas s’en plaindre, on va plutôt en profiter!

    En alternance: petits blizzards, puis éclaircies. La visibilité passe donc de faible à excellente d’une descente à l’autre!

    Le damage et les variations de température

    Cet hiver, il ne fallait pas fouiller très loin sur les réseaux sociaux pour lire des commentaires de skieurs mécontents de la qualité du damage et ce, peu importe la station. Toutefois, les stations qui ont la réputation de livrer du damé parfait font face à une clientèle d’autant plus difficile et intransigeante, ne laissant aucune marge de manoeuvre quant au résultat lors des variations de température, qui ont été fréquentes cet hiver. Gageons que plusieurs opérateurs de dameuse auraient envie de prendre un ou deux de ces gérants d’estrade pour leur offrir une petite balade explicative… 

    Les plus observateurs remarqueront que mes photos montrent presque systématiquement le même groupe… c’est la preuve qu’il n’y avait pas foule à la montagne!

    Les lois non-écrites du damage sont plutôt complexes -le tout pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un beau reportage. Retenons toutefois que l’entretien des pistes par temps doux demande beaucoup de soins. Il faut éviter les passages fréquents puisque le poids de la machinerie peut créer plus de mal que de bien, par exemple en retirant/compactant trop la neige. Dans ce cas, c’est là que les découverts sont créés et qu’on rogne le sol sous la neige, au risque de mélanger de la terre (ou pire, des cailloux!) à la neige, ce qui est bien évidemment très dommageable pour tous les équipements. Ainsi, le fait de réduire le nombre de passages explique pourquoi parfois, dans certains secteurs, les différentes traces des dameuses peuvent être démarquées ou laisser quelques amoncellements, malgré tous les soins apportés par les opérateurs.

    Les patrouilleurs ont aussi fort à faire lors des saisons moins généreuses en neige: beaucoup de signalisation et de bambous à installer!

    Chose certaine, aujourd’hui, au Mont Blanc, les conditions étaient égales d’un bout à l’autre des deux versants dans toutes les pistes travaillées: du corduroy parfaitement exécuté, recouvert d’un petit glaçage soyeux tombé après l’entretien.

    Ici, en descente dans la Slalom Géant.

    Le printemps et les activités

    Le calendrier d’opérations de la station est disponible sur la page Facebook: avis aux intéressés, il reste peu de temps pour profiter du versant nord. Le splash de fin de saison est prévu le 30 mars, soit le samedi de la fin de semaine de Pâques. Le calendrier se rend jusqu’au lundi de Pâques, 1er avril. La fin de semaine suivante (6-7 avril) est indiquée comme incertaine.  (Attention lisez uniquement les dates sur l’image ci-bas, les semaines commencent un mardi d’après les cases donc c’est un peu contre-intuitif!)

    Le calendrier d’opérations d’ici la fin de semaine de Pâques.

    La nouveauté surprise pour l’an prochain

    Le Mont Blanc a annoncé que du ski de soirée serait au menu pour la saison 2024-25. L’horaire préliminaire indique que le ski de soirée serait ouvert de 15h00 à 20h00 les soirées du vendredi, samedi et dimanche. Un abonnement est déjà en vente pour ce produit spécifiquement (tout en bas de la page), en prévente jusqu’au 30 mars. 

    Ce Westfalia attire l’oeil à l’embarquement du télésiège. Les habitués connaissent certainement son utilité, moi, je l’ai trouvé coloré dans cette journée blanche!

    Buenos Aires, Kyiv, Tel Aviv, Ski Montcalm: Ouicanski repousse les frontières!

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    Est-ce que c’est dangereux?

    Elann s’inquiète pour sa fille. Elle a dix ans, bien qu’elle en paraisse 5 de plus. Grande et forte, elle n’a jamais skié avant ce matin. En fait, en décembre dernier c’était la première fois de sa vie qu’elle foulait la neige. Elle adore! Eve ne s’inquiète pas du tout des “risques” associés au ski. Son père, c’est une autre histoire… Un des rôles que nous, la vingtaine de bénévoles de Ouicanski, jouons c’est justement de rassurer les participants lors de cette journée d’initiation à la glisse. Ils sont tous de nouveaux arrivants. Le Québec, ils l’adorent. L’hiver, c’est selon… Cependant, il faut peu de temps pour rassurer ceux d’entre eux qui entretiennent encore des doutes au sujet des “dangers” de la glisse.

    Ouicanski

    Ouicanski a pour objectif de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants en leur faisant découvrir les joies de l’hiver grâce au ski, au ski de fond et à la planche à neige. Depuis 2018, ce sont plus de 600 personnes qui ont bénéficié de cette activité annuelle. Sandy Wolofsky, la fondatrice et présidente du programme, mène sa barque bénévole avec un leadership dynamique et ouvert. Au fil des ans, elle a su recruter des dizaines d’autres bénévoles pour qui l’expérience s’avère totalement enrichissante. C’est mon cas!

    Alors que les participants sont invités à contribuer une petite somme d’argent pour leur journée de glisse, l’essentiel du budget provient des collaborateurs et des commanditaires. Ski Montcalm accueille les novices avec les bras ouverts. Ses propriétaires, Joanna et John Barnowski, mettent à contribution leurs équipes de cuisine, du service de location et d’instructeurs afin de faire de cette journée une expérience inoubliable. S’ajoutent à eux, Auclair qui offre gratuitement une grande variété de mitaines et de gants, l’Association des stations de ski du Québec avec son programme Ma première fois, les biscuits Félix et Norton ainsi que Ometz, une organisation qui vise à faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. La députée Elizabeth Prass, du comté de D’arcy McGee, y va de son soutien grâce à une subvention du programme Soutien aux actions bénévoles. Sandy souhaite que je souligne l’importante contribution de l’inventeur de la… poutine, sans qui l’expérience gastronomique offerte aux participants serait diminuée!

    Ce qu’en pensent les participants

    Elann (Israël): “Je suis ému de voir ma fille s’amuser autant et avoir autant de détermination. Je vois bien que c’est difficile pour elle. Pourtant, ça fait mille fois qu’elle reprend le tapis magique. Finalement, ce n’est pas dangereux! J’aimerais avoir le courage d’essayer le ski…”

    Paulina (Argentine): “J’ai déjà vu de la neige en Patagonie. De loin. Mais marcher dessus et dedans, comme ici au Québec, c’est merveilleux! Je ne suis pas sportive, mais j’ai adoré ma journée sur des skis. Je pense en louer une paire pour mon garçon l’hiver prochain. Mon Willy va dormir dur dans l’autobus durant le voyage de retour vers Montréal!!”

    Mike (Ukraine): “Ce n’est pas ma première fois en ski, mais pour mes enfants ce l’est. Ils me trouvent drôles avec mon casque. Surtout quand je tombe et que je ne suis plus capable de me relever! La monitrice m’a montré comment faire. C’était presque facile (éclats de rire)!”

    Celina (Ukraine): “C’est à cause de la guerre que nous sommes venus ici. Pourtant, si j’avais su avant combien les Québécois sont accueillants et drôles j’aurais migré depuis bien longtemps! Aujourd’hui, sur un “snowboard”, j’ai touché à mon enfance. Quand je vois mes propres enfants s’amuser loin des bombes et être accueillis par les Québécois, j’ai envie de pleurer.”

    Tremblant chromatique, 19 mars 2024

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    Chromatique: du grec khromatikos, relatif aux couleurs. En musique, il s’agit d’une succession de notes espacées d’un demi-ton. Et c’est tout ce qu’il y avait aujourd’hui à Tremblant, des couleurs et des demi-tons!

    Une visite au versant Soleil en début de journée nous a permis de constater la différence entre les versants. Au loin, Ski Mont Blanc.

    À tout seigneur, tout honneur: le blanc

    Il est heureusement présent dans les arbres et confère au sommet un air de cupcake saupoudré de sucre à glacer. Mais il n’est pas que dans les hauteurs, il recouvre les pistes de la station. Ce blanc, qui émerveille les urbains sortis de leur stupeur grise alors qu’au détour d’un virage, ils découvrent une montagne enneigée. Ce blanc, qui change de texture au fil des descentes, et qui se laisse parcourir et savourer, autant des yeux que des spatules. 

    La Marie-Claude Asselin, petit corridor toujours agréable à dévaler.

    Quelques demi-tons: le blanc immaculé du sommet se décline en blanc-bleu ou blanc-marron selon les découverts rencontrés ici et là dans les zones plus fréquentées. Rassurez-vous, le glaçage recouvrant la moitié supérieure du cupcake est absolument délicieux. Conseil: concentrez vos descentes jusqu’à mi-montagne, en empruntant le TGV au sud, et le Lowell Thomas Express au nord. Pour les descentes complètes, attendez le printemps qui transforme la neige!

    La Windigo, pour l’instant assez raide. Elle sera très accueillante par temps plus chaud.

    Le bleu-gris

    Celui qui fait qu’on peine à départager la ligne de l’horizon du ciel nuageux, et qui permet des images si contrastées avec la neige dans les arbres. Une telle teinte est annonciatrice de temps orageux l’été mais il en est autrement en hiver. La couleur de mon manteau semble directement inspirée de ces tons pourtant inimitables!

    La portion gauche du sous-bois Tunnel, qui a clairement été boudée par les skieurs. Miam!
    Avec les percées de soleil, on étire un peu le départ des descentes pour admirer les sommets des environs!

    Le bigarré

    Celui de la foule présente, joyeusement polyglotte et résolument impressionnée par la présence de l’hiver sur les pistes de la station. Jeunes et moins jeunes lâchent leur fou -qui dans les pistes vertes, qui dans les sous-bois… et pas forcément dans cet ordre!

    Le TGV à l’arrivée au sommet.

    Le vert

    Celui du tableau d’affichage du sommet, indiquant la faible attente à chaque remontée mécanique. Seul point rouge au tableau, le versant Edge, fermé en semaine. Dommage! Il faudra que les visiteurs de fin de semaine s’en souviennent: il aura neigé sporadiquement d’ici samedi, et les sous-bois de ce versant seront sans doute fort appréciables!

    Le tableau du sommet, qui donne la température (bilingue!) et l’heure en plus de l’état d’achalandage des remontées.

    Le jaune

    Celui des manteaux des guides en montagne, dont le rôle n’est pas que de vous souhaiter bonne journée en plusieurs langues, mais surtout de vous conseiller des pistes à dévaler selon vos préférences. Ma découverte du jour: je ne pensais pas qu’il y avait AUTANT d’entrées pour la piste Archipel Bas: n’hésitez pas à changer de ligne après avoir dévalé l’Archipel Haut!

    Les guides de la station postés au sommet.

    L’argenté

    Celui de la coupole qui couronne l’hôtel du Sommet des Neiges, qu’on reconnait sur toutes les photos des touristes (et des locaux!). Même si d’autres couleurs moins hivernales se voient au pied des pentes, il ne faut pas bouder notre plaisir, et se permettre encore plusieurs sorties en ski. Tremblant a suffisamment de neige pour tenir jusqu’à sa fermeture prévue le 14 avril. 

    La traditionnelle Coupe Caribou, qui prend place au pied de cette pente, aura lieu le 6 avril.

    En images: Mont-Fortin, 17 mars 2024

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    Le Mont-Fortin est la station d’apprentissage par excellence pour les jeunes et moins jeunes; située au Saguenay dans l’arrondissement de Jonquière.

    La station est facile d’accès, située en pleine ville à 15 minutes de l’arrondissement de Chicoutimi.

    Dsns ma pente préférée pour son inclinaison, la 8, au loin vous pouvez apercevoir le pont d’aluminium, un joyau du Saguenay.

    Une jeune avec son moniteur de ski qui est en train de devenir une future superbe skieuse.

    Lors de mon enfance, tout a commencé ici dans la familiale, qui est desservie par une remontée de type T-bar et aussi un Poma pour les plus petits. Un tapis magique sera installé cette année.

    La plupart des usagers aujourd’hui étaient des jeunes. C’est ce qui m’a rendue nostalgique car il m’est venu le souvenir du bon vieux temps où ma mère venait me déposer dans le stationnement le matin et revenait me chercher à la fin de la journée.

    Profitez des dernières journées d’ouverture de la station avant que la fonte des neiges soit complétée !

    En images : Mont SUTTON, 16 mars 2024

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    Le petit frimas sur les arbres nous rappelle que l’hiver s’accroche à l’altitude mais pas pour longtemps. Sutton bénéficie du nuage de Jay Peak et de l’altitude de sa base mais le couvert neigeux demeure encore mince en haut du II. Ici la Youp-Youp sous la tyrolienne.
    Le brouillard épais était définitivement le thème de la journée. Des petites percées nous ont permis d’apprécier la vue sur la vallée mais elles se sont compté sur les doigts d’une main. L’ambiance était toutefois au rendez-vous.
    Des pistes pour nous tous seuls, pas d’attente aux chaises et encore le 3/4 des pistes d’ouvertes. Sutton sait très bien comment tirer le meilleur de toutes les situations.
    Ce serait vous mentir de dire que les conditions étaient incroyables, mais avec des skis bien aiguisés, les pistes s’abordent facilement. La neige tombée le week-end dernier est maintenant toute compactée, les pistes gardent une bonne base à l’altitude du IV. Ici la Miracle tout juste sous le V, les bois sont encore bien remplis!
    La ligne d’altitude ici bien visible grâce à cette brève éclaircie, tous les sous-bois au-dessus de cette ligne sont définitivement skiables, mais le déficit de neige est visible sous cette ligne. Signe que la montagne restera ouverte encore longtemps avec la neige naturelle, elle annonçait 45/60 pistes d’ouvertes malgré les aléas de la météo dernièrement.
    Pour les habitués, saurez-vous reconnaître le nom de cette piste?
    L’ambiance était au rendez-vous au chalet principal avec une course amicale ayant lieu tout juste devant le Tucker.

    En images: Mont-Sainte-Anne, 16 mars 2024

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    C’est en arrivant à la montagne qu’on peut le constater: l’hiver n’est pas terminé et les chutes de neige des derniers jours ont fait le plus grand bien aux conditions de glisse. Au nord, il est difficile de s’imaginer qu’il y a à peine deux semaines, on se demandait comment on allait pouvoir skier en avril. La couverture est parfaire sur la quasi totalité des pistes de ce versant et les sous-bois y sont même en très bonne condition.

    La Vital Roy est agréable à descendre et son ruisseau, souvent assez visible à ce temps de la saison, est relativement bien couvert. Les bosses sont creuses, mais nullement durcies. Les skis accrochent bien et les virages s’enchaînent facilement. C’est agréable de skier dans les sous-bois alors que la saison qui s’achève ne nous a pas gâtés en ce sens jusqu’à maintenant.

    Les pistes plus pentues comme la Bélanger et la Mélanie Turgeon sont munies d’écriteaux indiquant la présence de plaques de glace. Toutefois, avec la température assez clémente et le couvert nuageux qui contribuent à la préservation des conditions, la glace accroche somme toute bien. On ne se fait pas surprendre avec un ski qui décroche!

    Coup de coeur du jour: la Première neige! Elle se dévale de haut en bas sur de la neige naturelle non travaillée au grand bonheur de ceux qui l’empruntent. Mois fréquentée que sa voisine, la Quanik, et semblable au niveau de la topographie, elle gagne à être découverte. Les bords de piste sont bien tendres et 7 cm de nouvelle neige reçue pendant la nuit ne doivent pas être étranger à ce phénomène.

    L’Espresso, au bas de la Bélanger, est un petit couloir étroit qui demande un peu d’agilité entre les bosses et qui change le rythme constant qu’impose la Bélanger. Peu fréquenté lui aussi, il est agréable d’aller le visiter, surtout quand les bosses ne sont ni trop grosses, ni trop durcies, comme c’est le cas aujourd’hui.

    Sur le versant sud, les conditions sont hivernales en haut de montagne et printanières à la base. Quelques plaques de glace font leur apparition dans les sections plus abruptes, mais rien qui dérange vraiment. La majorité des adeptes présents aujourd’hui sont heureux de pratiquer leur sport sur plus de neige qu’il y a dix jours et de voir poindre la saison de ski de printemps avec une couverture neigeuse respectable.

    La température plus fraîche attendue dans les prochains jours donnera un bon coup de main à la montagne, qui se prépare à accueillir la Coupe du monde de snowboardcross la fin de semaine prochaine. Venez encourager les athlètes de partout! https://mont-sainte-anne.com/events/coupe-du-monde-fis-de-snowboard-cross/

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