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    Le Valinouët, au son des accordéons, 16 mars 2024

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    Loin de me douter qu’au bout de la route vers la station, un virage laisserait apparaître une montagne aussi enneigée. Si vous connaissez un peu le coin, le chemin pour s’y rendre se distingue en parlant du km 1 au km 23. J’étais bientôt rendue au km 14 et les bords de route aussi peu enneigés me laissaient un mauvais présage…

    Un matin au son des accordéons

    Il y a de ces matins où tu te sens choyé d’être sur les pentes. L’avantage de venir skier à l’aube est d’avoir droit au damage frais de la nuit dernière. C’est agréable de se laisser valser au son des accordéons que fait notre planche en dessous de nos pieds.

    Un beau damé frais qui vibre sous nos planches !

    Le ski de printemps sur les Monts Valin

    Encore une bonne épaisseur de neige présente

    Quand ça fond en ville, il ne faut pas penser que la saison est terminée, au contraire! Au Saguenay, nous avons la chance d’avoir les températures sous zéro degrés qui font geler le sol durant la nuit. Les Monts Valin sont souvent décrits comme ayant leur propre microclimat. Le mercure étant toujours plus bas, la neige y reste durant plusieurs semaines après la fonte des neiges en ville. C’est ce qui nous donne au printemps une vraie journée d’hiver, mais au gros soleil.

    Ceci n’est pas de la poudreuse, mais c’est à s’y méprendre !

    Le seul problème est que le matin, avec le dégel-regel et l’apparition du soleil, une croûte se forme sur la neige laissée intacte qui semble être poudreuse vue du télésiège mais on fait un méchant saut lorsqu’on prend notre premier virage dans cette surface croustillante!

    Les nouveautés du versant Nord-Ouest

    Plusieurs secteurs sous-bois ont été inaugurés cette saison. Je vous les présente à l’instant !

    C’est juste du gros bonheur !

    La So-So” du Nord-Ouest vers le versant principal

    La dernière fois que j’ai pu aller dans le Nord-Ouest, j’étais en mode exploration des nouvelles pistes créées sur ce versant mais je n’avais pas trouvé “La So-So”. Cette piste est un accès direct vers le versant principal, et attention les planchistes, elle sort dans la familiale “La Desjardins” toute suite après le plat, c’est ce qui m’a mis du baume au coeur.

    Nouvel accès pour le retour au chalet principal !

    “Le secteur Crook” paradis des planchistes

    La montée à pied en vaut le détour !

    Prise 2 dans le nouveau “Secteur Crook” qui est tant qu’à moi le paradis des planchistes même malgré la montée à pied que l’on doit accomplir avant d’y avoir accès. Ce secteur est large et sous la formule d’un sous-bois “semi-trail”.

    Clairement, mon nouveau secteur préféré dans le versant Nord-Ouest

    L’espacement entre les arbres est parfait pour laisser accumuler la neige et le peu d’arbres laissés en piste nous permets de pouvoir prendre un peu plus de vitesse en plus de créer de l’ombre pour la conservation de cette belle neige 100% naturelle.

    “La Okami” cette petite oubliée !

    Cette nouvelle piste sera probablement ma première direction à l’aube d’une bordée de poudreuse car vu l’endroit où elle est située, elle sera forcément la petite denrée rare oubliée par les skieurs. Celle-ci est un plus gros défi car elle est légèrement plus pentue que les autres. Il faut faire attention car il reste quelques racines sorties du sol.

    Aucune présence et j’y suis restée plusieurs minutes en attente de skieurs ou planchistes. J’ai quand même pris ma photo!

    L’hiver n’est pas terminé… au Saguenay, nous ne faisons pas du ski en short ou dans un état festif digne d’un festival des couleurs comme ailleurs au Québec, mais c’est bel et bien du ski d’hiver au printemps.

    “La Clairval” cette autoroute de vitesse !

    Je vous laisse avec cette gâterie sur la terrasse du chalet principal, là où se déroulait l’activité “Vali en neige” !

    Miammm ! De la bonne tire d’érable !

    Mont Orford: Ski ta vie en soirée, 15 mars 2024

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    Voilà une occasion unique qu’il fallait saisir! Même si bon nombre de skieurs ont l’habitude de dévaler les pentes éclairées dans les stations qui offrent du ski de soirée, c’est une rareté qui s’est vécue au Mont Orford ce vendredi. Pour y participer, il fallait avoir été à l’affût sur les réseaux sociaux ou écouter la radio de Rythme FM en Estrie. Les billets pour la soirée Rythme ton ski étaient disponibles via concours radio ou vendus en ligne sur le site de l’événement. 

    Le ciel tend à se dégager alors que les opérateurs de dameuse s’affairent à resurfacer la Magog et le bas de la Magnum.
    Une fois la nuit tombée, on aperçoit les pistes éclairées pour une rare occasion.

    Le défi: 24h de Ski ta vie

    Cette levée de fonds est née des idées de deux hommes, Jean-Guy Roy et Louis-Charles Durocher. Leur histoire familiale est similaire et leur amour du ski alpin les a menés à créer une activité rassembleuse qui contribuerait à récolter des sommes destinées à soutenir des organismes oeuvrant dans le milieu de la santé en Estrie. Depuis sa création, l’événement a amassé et redistribué (au total) plus de 695 000$. Cette année, pour sa troisième édition, Ski ta vie présenté par le Groupe Beaucage a l’ambition d’atteindre un montant total de 1 million de dollars: il faut donc que l’édition actuelle dépasse les 305 000$ récoltés. (Pour faire un don en ligne, suivez ce lien!)

    Le déroulement du défi est assez classique: il s’agit d’une activité à faire en équipe de 3 à 12 personnes; l’objectif est de cumuler des descentes à relais sur une période de 24h pour un minimum de 75 descentes, en enregistrant au moins une descente à l’heure. Il est également possible de participer en randonnée alpine; dans cette situation, l’équipe doit totaliser 20 ascensions et descentes. En 2023, 77 équipes composées de plus de 600 participants ont dévalé les pentes du Mont Orford nuit et jour: durant les heures d’opération régulières de la station, les participants peuvent se balader dans l’ensemble du domaine skiable accessible. De nuit, les activités se concentrent sur le Mont Giroux, avec deux pistes éclairées, soient la Magnum et la Magog. 

    De nombreuses familles se sont élancées dans la joie et la cacophonie pour profiter de ces virages dans la lumière de fin de journée.
    Être au sommet du Mont Giroux et voir ce spectacle est plutôt rare!

    Voir le Mont Orford sous un autre angle

    Avoir accès à un coucher du soleil à partir d’un sommet du Mont Orford n’est pas chose courante, à moins que vous soyez un randonneur habitué de l’endroit, ou un opérateur de dameuse… et parlant des opérations, un tel événement est aussi synonyme d’une grande logistique! De l’entretien des pistes jusqu’à la présence de patrouilleurs sans oublier le personnel des remontées mécaniques, tout a été soigneusement planifié au cours des derniers mois. C’est donc non seulement une occasion très spéciale mais aussi un privilège de pouvoir compter sur la présence de tous ces gens, salariés et bénévoles, qui assurent le bon déroulement de l’événement.

    Les patrouilleurs s’affairent à fermer les accès pour éviter que les skieurs ne se retrouvent dans des pistes sans éclairage.

    Le coup d’envoi des 24h aura lieu samedi, le 16 mars, à midi. Dès cet instant, les membres des équipes s’élanceront en piste pour atteindre leur objectif et la clôture se fera 24h plus tard, à midi, le dimanche 17 mars. Si vous passez par le Mont Orford ce week-end, n’hésitez pas à encourager les participants reconnaissables à leur dossard -et à leur air un peu fatigué, surtout dimanche! 

    Tous les profits recueillis par la vente d’items promotionnels sont ajoutés aux montants ramassés par les participants au défi.
    L’animation et les services de restauration seront présents toute la fin de semaine.

    En images: Sommet Olympia, 14 mars

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    Ah! La journée qu’on ne voulait pas voir se terminer! La quintessence du ski de printemps en chandail et en après-ski sur la terrasse, on l’a bien eue aujourd’hui. Gordon se prélasse devant sa bière et prend tout son temps avant de quitter la station. D’ailleurs, j’arrive à la maison tard pour faire ma chronique…

    La journée débute sur un tapis parfait et légèrement sous le point de congélation. D’ici une heure, tout va ramollir et devenir de plus en plus collant et excitant! Il n’y a pas un seul moment durant lequel les skis dérapent. Pour peu qu’on mette à carres, les skis s’enfoncent profondément.

    Alors que l’achalandage est très faible, quelques enfants prennent des leçons de ski et de planche à neige. L’enthousiasme est à son comble, car chacun sait qu’il ne reste que peu de semaines avant de devoir renoncer à Sommet Olympia. D’ici là, les conditions sont excellentes et l’enneigement, plus que suffisant pour s’amuser sans crainte d’arracher sa base!

    Signe d’un thermomètre hypertrophié, la maman a dit: “Oui, vous pouvez enlever votre manteau”! Elle n’a pas eu à répéter.

    Le magnifique sous-bois Brusson a fini de nous emballer pour la saison. À regret pour nous. En effet, il demeure assez bien recouvert de neige, mais les obstacles deviennent de plus en plus problématiques.

    En l’absence d’avantage de visiteurs, on pourrait croire la station désertée, oubliée ou négligée. Détrompez-vous, tous ceux présents aujourd’hui sont en mode festif. Rires, cris et exclamations sont bien sonores. Derrière les supports à skis, la terrasse ne dérougit pas et chacun veut rapidement remonter sur ses planches. Cependant, la neige qui s’allourdit de demi-heure en demi-heure a tôt fait de calmer les ardeurs des jambes devenues également lourdes.

    Plusieurs membres de ces familles en congé scolaire passent la journée entière à se prélasser sous le soleil en jouant aux cartes et en accueillant leurs enfants qui reviennent périodiquement leur faire une grimace le temps d’un “bye, bye” furtif.

    Mont SUTTON: nombril de semaine, jour de grâce! 13 mars 2024

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    En arrivant quelques moments après l’ouverture à la montagne, je savais que j’avais déjà du « retard » sur les meilleures descentes de la journée. Tellement que j’en ai oublié de démarrer ma montre GPS qui enregistre toutes mes activités! Pour les maniaques des statistiques, quel drame! Surtout lorsqu’un ennuagement est prévu dès la mi-journée, avec une augmentation de la température et de l’humidité ambiante, ce qui se traduit par une transformation de la neige. Pas de temps à perdre!

    Bon nombre de pistes sont encore entretenues avec ces machines moins pesantes, plus maniables, qui permettent de préserver le mince couvert neigeux. Vive le ski à l’ancienne!

    Skier avec un local

    C’est généralement un avantage! Quand on a un local comme guide, on ne perd pas de temps à chercher nos descentes, on décide de la prochaine piste pendant la remontée, et surtout, on sait déjà quel côté prendre entre gauche, ou droite (l’autre gauche!) lorsque le débarcadère arrive… Mais si vous n’avez pas la chance de connaitre un skieur local, n’hésitez pas à consulter les guides ambassadeurs qui sont postés dès l’accueil aux abords du chalet principal. Ils sauront vous renseigner sur les secteurs ouverts, les meilleurs choix à faire pour éviter les files d’attentes, et surtout, comment maximiser vos descentes et remontées en fonction des secteurs que vous souhaitez visiter, ce qui est plutôt particulier au Mont SUTTON. (Et ceux qui sont curieux, ne me posez pas de questions sur les aspects négatifs de skier avec un local, je n’en vois pas! Dis-je, en titubant faiblement vers mon lit pour aller reposer mes jambes…)

    Le local est souvent aperçu de dos, filant à vive allure devant nous, puisque le relief des descentes n’a plus de secret pour lui. Ici, il profite de la bénédiction de la Chouette Lapone (voir plus bas.)
    Les guides de la station, facilement reconnaissables au gros point d’interrogation au dos du manteau.

    Skier de manière contre-intuitive

    Au Mont SUTTON, la ligne de pente est toujours un peu complexe. Même si les pistes plus larges présentent un devers un peu moins marqué; les pistes boisées, qui respectent la géomorphologie de la montagne, ont souvent des profils qui favorisent un comportement répétitif. Comprendre: tout le monde finit par passer intuitivement à la même place. L’effet pervers de ce réflexe naturel est que certains virages sont rapidement grattés, dénués de neige, et que les bosses se forment systématiquement aux mêmes endroits. Évidemment, les découverts apparaissent rapidement. L’effet contraire est que… si vous pensez en-dehors de la boite, à vous les virages dans la neige moins tassée et sur les surfaces plus douces! Je vous conseille de casser votre rythme, de faire deux virages dans la même direction, ou à raccourcir un rayon, et vous aurez devant vous une ligne complètement différente, beaucoup moins fréquentée. (Vous me remercierez au Tucker!)

    Le bas de la Bou-bou, déjà bien exposé au soleil. Ici, le local peste d’avoir pris une ligne en pleine lumière pour la photo plutôt que d’être resté dans l’ombre…
    Les conditions des pistes de calibre intermédiaire se dégradent moins rapidement. Pensez à les visiter en fin de journée, vous aurez droit à de doux virages!

    Skier le nez en l’air

    Quand on est pressé par le désir de profiter des meilleures conditions au sol, on est moins sensibles à l’environnement. Au Mont SUTTON, il y a toutefois de quoi plaire aux contemplatifs, ceux qui apprécient se perdre dans les dédales, descendre lentement, et admirer ce que les paysages ont à offrir. Au-delà des panoramas naturels, la station recèle de petites oeuvres d’art disséminées ici et là dans la montagne. Vous en avez certainement déjà aperçu quelques-unes, qui sont plus faciles à voir que d’autres. Parmi celles-ci, le Grand Pic (secteur VII), et la Chouette Lapone (secteur II, vue sur la photo plus haut). Mon coup de coeur va toutefois à l’oeuvre Maman et Bébé, deux porc-épics cachés en hauteur à l’entrée du sous-bois Youppe-Youppe. (Si vous êtes curieux de découvrir toutes les oeuvres cachées dans la station, elles sont répertoriées dans cette page, qui indique leur emplacement!)

    Le Grand Pic du secteur VII, qui a vu sa huppe retravaillée récemment, de toute évidence!
    Le Grand Pic sous son autre profil. On peut voir la différence dans la huppe. (Archives de 2013)
    Maman et Bébé, sculpture de deux porc-épics fort bien intégrée dans le paysage.
    Ce bonhomme de neige jovial ne figure pas dans la liste de l’exposition permanente! Il doit faire partie de l’équipe des travailleurs saisonniers…

    Owl’s Head: la tête enneigée, 12 mars 2024

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    Ça faisait déjà trop longtemps que j’avais visité cette station. Pour tout dire, l’occasion d’y skier ne s’était pas présentée depuis le changement de mains qui a eu lieu en 2019. J’avais un regard « neuf » sur des choses plus du tout nouvelles pour les skieurs qui fréquentent régulièrement l’endroit. J’ai donc découvert le « nouveau » chalet principal… j’ai été ravie d’y circuler aisément et d’y trouver plusieurs sorties et aires dégagées. La lumière entre maintenant au-delà du service client, l’utilisation des espaces communs est mieux songée, et pour ne pas déstabiliser les habitués, tous les services sont encore aux mêmes emplacements. Gagnant-gagnant! 

    Le chalet principal au pied des pentes
    Comme de plus en plus de stations au Québec, Owl’s Head est dotée de guérites RFID pour gérer l’accès aux remontées mécaniques. Ici, le peu d’attente vécue à la chaise du Sommet en cette journée ensoleillée.

    L’origine du nom

    En creusant un peu sur le site de la station et sur le site de la Commission de toponymie du Québec, on y apprend que le nom de la « Tête de Chouette » n’est pas issu d’une ressemblance avec l’oiseau nocturne mais bien d’un peuple des premières nations. En effet, l’appellation « proviendrait d’un groupe d’Abénakis de la région qui voyaient dans le profil du mont une ressemblance avec la physionomie leur chef dénommé Owl » (source: site de la Commission de toponymie). Pour la suite du clin d’oeil, les Abénakis seraient aussi à l’origine de la légende de Memphré, le monstre du lac Memphrémagog. D’ailleurs, plusieurs noms de lacs et monts de la région sont des dérivés ou des déformations de noms issus de la langue abénakise. 

    Ce lac, qu’on peut admirer en grande partie dégelé. En réalité, il n’a jamais complètement gelé cet hiver!

    Les activités du printemps

    Traditionnellement, Owl’s Head organise une levée de fonds pour la patrouille, sous la forme d’une fête printanière avec plusieurs activités et concours de costumes: le Hoot. Cette journée a toujours lieu à la fin mars; cette année, c’est prévu pour le 30 mars. Un autre événement a été annoncé il y a un moment déjà, le Défi Alpine, qui aura lieu le 23 mars 2024. La station a fabriqué amplement de neige et le Défi n’a pas lieu dans sentiers de randonnée alpine (déjà fermés): les ascensions seront effectuées dans la Lilly’s Leap, en suivant un tracé balisé et sécuritaire.

    La courbe de départ de la Lilly’s Leap.
    Plus le soleil est chaud, plus on prend le temps de s’attarder au sommet pour admirer la vue.

    Conseil d’amie: gérer ses bottes de ski au printemps

    Si vous avez déjà célébré de pouvoir enfiler vos bottes de ski plus aisément grâce aux températures plus douces, c’est bien parce que le plastique de la coquille des bottes s’est ramolli au « chaud ». En effet, la rigidité (en anglais: « flex ») des bottes est mesurée à une température avoisinant les -5 degrés Celsius. Ainsi, une botte placée dans une température inférieure à -5°C sera plus rigide, et l’effet inverse se produira lorsque le mercure se situera du côté positif. La suite est logique: si votre botte est plus « molle » au chaud, votre indice de rigidité est affecté.

    Les pistes plus abruptes offraient des conditions de neige sèche travaillée mécaniquement, tandis que dans les portions inférieures, au soleil, la surface se transformait légèrement. Ce changement de consistance de surface constitue un défi supplémentaire pour les skieurs moins habitués!

    Il n’y a pas de chiffre exact à affirmer concernant la différence de rigidité mais une chose est sûre, au printemps, vous devez prendre soin d’attacher vos bottes un cran plus serré. C’est vrai pour compenser la souplesse nouvellement acquise du plastique de la coquille, mais aussi pour compenser les épaisseurs en moins que vous portez à l’intérieur de la botte: peut-être une chaussette plus mince, peut-être des sous-couches plus minces ou absentes, bref, cette soustraction de millimètres a un impact sur la surface de contact de vos bottes sur votre jambe et votre pied. Ce jeu de quelques millimètres affectera votre contrôle, et augmentera les risques de blessures. Donc, pensez à ajuster vos boucles, et à vous assurer que vos bottes sont toujours aussi efficaces pour transmettre vos mouvements à vos skis!

    Aussi, est-ce utile de vous rappeler de ne pas les laisser balloter librement dans le coffre de la voiture après la journée de ski, et de bien les sécher (idéalement en retirant le chausson) entre chaque sortie? Ces soins augmenteront la durée de vie de toutes les composantes de vos bottes… ce qui a un effet positif sur votre sécurité en piste!

    Un bref portrait des conditions à Owl’s Head

    La quinzaine de centimètres tombés dans les dernières 48h aura fourni un décor hivernal et servi à rafraichir les conditions en piste. Aucun sous-bois n’était accessible aujourd’hui et il ne fallait pas regarder bien longtemps pour comprendre pourquoi! Par contre, l’arrivée du soleil a largement contribué à la qualité de la journée. En début d’après-midi, les sections les plus exposées ont commencé à présenter une neige un peu transformée. Ça sera tout aussi beau pour le reste de la semaine, malgré l’ennuagement qui surviendra dès mercredi. Pour beaucoup de stations dans les Cantons, c’est le meilleur du ski depuis plusieurs semaines: si vous avez des journées skinusite, c’est le moment d’en profiter!

    Cette petite famille a trouvé LE meilleur endroit pour pique-niquer.
    Ici, on lorgne du côté de la voisine vermontoise, Jay Peak. Les exclamations (en anglais) sont nombreuses à ce tournant!

    En images : Massif du Sud, 12 mars 2024

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    Cette journée de ski alpin au Massif du Sud est simplement magnifique. Les pistes, recouvertes d’une poudreuse fraîche, offrent une surface parfaite pour les amateurs de ski. La sensation douce sous les skis met une parenthèse hivernale dans cet hiver printanier.

    Avec une température idéale d’environ -5 degrés Celsius, l’air frais ajoute une touche de vivacité à la matinée. Dès l’ouverture, les skieurs et planchistes sont impatients de dévaler les pistes enneigées dans ces conditions parfaites.

    Dès les premières descentes, l’excitation s’empare des skieurs. Les pistes, soigneusement damées avec une texture de neige légèrement ferme permettent des descentes fluides et rapides. La sensation de glisser sur cette poudreuse damée est exaltante, on l’avait presque oubliée. Chaque virage évoque une danse synchronisée entre le skieur et la montagne.

    La neige molle sous les skis ajoute cette touche de douceur à l’expérience. Chaque virage est accompagné du doux murmure de la neige éclatante, créant une mélodie naturelle qui semble rythmer la descente. La fameuse piste 5, bien remplie de neige molle, se présente d’ailleurs dans ses meilleures conditions.  

    Les amateurs de sensations fortes trouvent leur bonheur dans les sous-bois ouverts. Les arbres, parés de leur manteau blanc, encadrent la descente avec une beauté pittoresque. La neige molle malléable ajoute une dimension supplémentaire de plaisir, ce qui permet aux skieurs de s’immerger dans un paysage hivernal féérique en sinuant entre les arbres. C’est le cas dans la Bipolaire, mon sous-bois préféré de la journée. Dans les autres sous-bois, il faut tout de même faire attention aux souches qui ne sont pas loin…

    Cette journée au Massif du Sud restera gravée dans la mémoire d’un hiver à oublier. Ce fut une véritable évasion hivernale, entre les pistes damées, la neige molle, les sous-bois et la température parfaite, chaque élément se combinait harmonieusement pour offrir un souvenir de ski alpin inoubliable.

    Le Massif du Sud est ouvert tous les jours jusqu’au 17 mars. C’est présentement l’hiver là-bas, profitez-en!

    En images: Val Saint-Côme, 11 mars 2024

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    Journée de lendemain de tempête aujourd’hui à Val Saint-Côme. La station était fermée hier en raison d’une panne d’électricité donc l’espoir était de trouver, qui sait, quelques lignes de poudreuse intouchées aujourd’hui. Malheureusement, en matinée, triste constat que de me rendre compte que la station a damé ses pistes avant le regel. Le résultat a été de conditions de ski d’environ 5cm de poudreuse sur une base de béton armé. Le terrain skiable se limitait en matinée aux pistes qui avaient été damées vraisemblablement la veille avant le regel. Ce n’est pas compliqué, la base était carrément figée et le corduroy est resté omniprésent jusque tard en après-midi, non pas par le faible achalandage mais en raison du regel comme ici dans la Grande-Allée:

    Piste Grande-Allée.

    Même avec des skis raides comme mes FIS Slalom, il fallait rester sur nos gardes et la mise à carre pour un carving agressif était peu possible, tant à cause de la base durcie que le fait que la neige formait des amoncellements donnant une double-densité comme ici dans la Geneviève Simard:

    Piste Geneviève Simard.

    Les conditions se sont cependant améliorées en après-midi quand la température est remontée autour de -2 où la base s’est mise à légèrement ramollir tout en restant en conditions hivernales mais ce fut de loin les descentes les plus agréables de ma journée. Les pistes à angle moyen de calibre intermédiaire offraient d’ailleurs les meilleures conditions permettant un bon carving comme ici dans le Gollé:

    Piste Gollé.

    La neige tombée hier s’est vraisemblablement compactée parce que le mercure dans la région était légèrement au-dessus de 0. Il est tombé beaucoup de neige et l’accumulation totale d’environ 10cm sous-estime la quantité de neige qui est tombée hier. Surprise de taille en après-midi même, alors que je croyais que la station avait lancé la serviette pour les pistes à enneigement naturel: le sous-bois les Cèdes était ouvert. Le temps de chausser mes skis larges et je m’empressais de dévaler cette piste à enneigement naturel!

    Sous-bois les Cèdres.

    Notez bien que les conditions y étaient difficile, parfois avec un 5cm de poudreuse sur une base durcie qui défonçait par moment. Certains virages étaient moins évidents. Fait surprenant, comme mentionné, cette chute de neige de 10cm est très dense et a carrément enfoui plusieurs endroits à découvert. Tout n’est donc pas perdu pour le terrain naturel.

    La météo devrait être de type printanier dans les prochains jours donc la base devrait ramollir. Les dameuses s’affairaient en après-midi à passer plusieurs fois dans la piste Cascades pour justement casser cette croûte et être prêts demain pour offrir vraisemblablement de bien meilleures conditions avec cette neige nouvelle mélangée à la base.

    Bon ski!

    En images: Sommet St-Sauveur, 11 mars

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    Que reste-t-il de la non-tempête, du non-évènement, des précipitations du week-end? On a hérité d’une neige ayant passé à travers tous les cycles de transformation imaginables. En 24 heures! Ce matin c’est damé ferme, mais bien. Des skis bien affûtés et de la graisse de quadriceps produisent des résultats probants. Les balles de ping-pong apparaissent lentement au fil de la journée. Le vent, quant à lui, contribue à polir les surfaces qui s’en passeraient bien.

    Pas exactement ensevelis, les meubles de la terrasse se réveillent quand même sous 4-5 centimètres de neige compactée et gelée. Au total, la station a sans doute reçu autour de 10 centimètres de nouvelle neige. On ne s’en plaint pas. On l’aurait seulement souhaitée plus duveteuse! Je lève mon chapeau aux opérateurs de dameuses qui, encore une fois, sauvent la donne.

    Si vous avez le choix des armes cette semaine, préférez les skis de piste de type carving. En cours de journée, cependant, les températures devraient remonter suffisamment pour faire ramollir la neige et davantage accomoder les autres types de ski. Les p’tits matins quant à eux, ne donneront pas lieu à beaucoup de neige collante…

    Si vous optez pour des descentes en bosses, vous aurez beaucoup d’espace pour vous seul. Vous ne risquez pas de vous faire bousculer car ces surfaces luisent au soleil, ce qui rend bien l’état des lieux. Par contre avec un peu de patience, les après-midis devraient pouvoir offrir des bosses plus gentilles avec les genoux.

    Il y a encore relâche scolaire dans plusieurs régions. On retrouve donc sur les pentes un bon nombre de familles en vacances. Cependant, aucune attente notoire n’est observée aux remontées, ni à la cafétéria. Même si les conditions sont très rapides et lorgnent du côté obscur de la dureté, une journée de relâche sur les pistes de Sommet St-Sauveur bat n’importe quelle journée d’école! Foi de prof…

    Côté sous-bois, “c’est pas vargeux”! Bien que le sol soit suffisamment recouvert, les surfaces gelées sont dures, dures et bruyantes, bruyantes. Cependant quiconque aimerait ces conditions dignes de la face nord du K2, rien ne les empêche de mettre au défi leur tolérance aux vibrations et au bruit.

    Avec son foyer au gaz, ses chaises de jardin et son orientation favorable le Café Terrasse est un havre pour quelques skieurs et planchistes qui souhaitent se protéger du vent. Car, aussi bien le dire, aujourd’hui il vente en simonak!

    Situé à deux minutes d’auto de la station, le village de St-Sauveur permet de terminer sa journée de glisse en toute quiétude avant de reprendre la route et d’affronter le trafic de fin d’après-midi à mesure qu’on se rapproche de Montréal. Pour notre part, ce petit café, bien tranquile au moment où nous y mettons les pieds, est un de nos arrêts préférés avant de quitter la région. L’Américano a vite fait de recharger mes batteries après une journée de ski exigeante et invitant à la sieste éclair.

    Le Massif de Charlevoix, 10 mars 2024: 45 cm de fun brut !

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    On avait choisi notre date il y a quelques semaines déjà et voilà qu’on tombe sur LA tempête de la saison ! Entre 6h00 et 18h00, il est tombé près de 45 cm de neige. La chance qu’on a !

    Desjardins

    C’est avec cette vue devant mes skis que la journée a débuté. Une Desjardins et une petite famille aussi heureuse que moi d’être là. Vite, je pars rejoindre les amis au télésiège du Camp Boule ! La station de ski est silencieuse, sauf une corneille qui se fait entendre. D’ailleurs, connaissez-vous l’expression “la tempête des corneilles”? Cette tempête survient durant le temps des sucres et apporte de la neige mouillée et lourde. Oui, la neige est compacte, mais pas trop lourde et se skie bien.

    Départ de la Simard

    Après avoir ouvert la Pellerin (euh, pas de photos, car j’étais trop pressée d’en profiter !!), on se dirige vers la Simard le sourire jusqu’aux oreilles. Il neige intensément et les traces des skieurs précédents se remplissent rapidement.

    Simard

    Pas besoin de se presser au Massif. Le dimanche est une journée plus tranquille et nous avons les pistes à nous seuls ou presque. Voilà la Simard qui s’offre à nous. C’est fantastique ! Vers 10 h, il a neigé 12 cm/heure pendant un moment et il ne vente presque pas. On enfile les virages, les pentes, les remontées sans s’arrêter.

    La Simard

    La Simard est moins fréquentée et les bosses prennent plus de temps à se former. Une piste que j’aime particulièrement et que je n’hésite jamais à descendre deux ou trois fois la même journée.

    La Tremblay

    La Tremblay, habituellement en bosses, a été travaillée voilà quelques jours. C’est donc un fond damé recouvert de bosses molles qui attendait les skieurs. C’est une excellente décision d’offrir cette piste au plus grand nombre. D’ailleurs, le Massif a augmenté le nombre de pistes damées tout au long de la saison, soit désormais 65 % du domaine skiable.

    La Tremblay

    Pas la peine d’explorer d’autres secteurs que celui du Camp Boule. Tout au bas de la montagne, la neige était beaucoup plus lourde et mouillée. Le dénivelé étant important, la neige est parfois complètement différente entre la base et le Camp Boule, surtout au printemps.

    La Pellerin

    Plusieurs types d’hébergements sont disponibles au Massif. Grande nouveauté, vous pouvez dès maintenant réserver les Maisons Grande-Pointe, de nouvelles maisons en rangée situées entre la remontée Grande-Pointe et Maillard Express. Un véritable ski-in, ski-out.

    Maisons Grande-Pointe. Crédit photo : Massif de Charlevoix.

    Si vous pensez rater l’après-ski au sommet en étant hébergé à la base de la montagne, la télécabine est en opération jusqu’à 22 h 30 les vendredis et samedis. Et ce n’est pas les activités et les événements qui manquent ces prochaines semaines : le classique Massif Open le 23 mars et le Reggae Bash et le Splash le 6 avril. Toute la programmation est ici. Merci à cette tempête des corneilles qui va assurer une fin de saison plus agréable !

    Accumulation de la journée du 10 mars entre 6h et 18h30.

    En images: Ski Vallée Bleue, 10 mars 2024

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    Ce matin le retour provisoire de l’hiver et des décors féériques enneigés propre à Ski Vallée Bleue, il fallait en profiter!

    Nous sommes arrivés quelques minutes avant l’ouverture et déjà, le stationnement est à quelques véhicules d’être plein. 170 coureurs U12 et leur famille sont présents à la montagne. Ils sont tous agglutinés au bas de la piste Expert donc une fois en piste, nous n’avons à peu près pas connaissance de toute la cohue de ce côté.

    La station n’a pas mentionné combien de neige il est tombé dans les derniers 24h, mais j’évalue entre 5 et 10 cm de neige bien mouillée et collante, ce qui rendait les conditions de glisse pratiquement parfaites. Plus difficile à manœuvrer pour les gens en apprentissage certes. Par contre, c’étaient les conditions préférées de ma conjointe lorsqu’elle était en apprentissage, car ça glisse moins vite, on peut plus facilement sortir de sa zone de confort dans des pistes de calibre plus élevé sans avoir crainte de la glace (mais ça, il n’y en a jamais ici grâce à un excellent travail des pistes peu importe les sauts d’humeur de Dame Nature!).

    20 pistes sur 24 de disponible, même celles non damées. J’espérais pouvoir refaire le nouveau sous-bois Foret des Lingat mais il était fermé, la météo en yoyo ne l’a sans doute pas épargné. Ce n’est pas grave, les autres pistes étaient fort agréables et la couverture était bonne.

    Dans l’autre extrémité de la montagne les adeptes de remontée alpine pouvaient enfiler leurs ascensions au travers des jeunes et moins jeunes en perfectionnement de leurs virages. Cette journée clôt merveilleusement la semaine de relâche.

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