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    En images: Mont-Sainte-Anne, 1er avril 2024

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    Poisson d’avril! Le ski de printemps n’est pas arrivé… du moins, pas sur le versant nord de la montagne. C’est un deux pour un qui ravit plusieurs adeptes des sports de glisse: quelques descentes hivernales au nord, quelques descentes printanières au sud. Le combo parfait.

    Aucun sous-bois n’a résisté à la fonte de cette semaine. Toutefois il ne manque pas de couverture neigeuse dans la majorité des pistes. Un total de 45 pistes est toujours accessible en ce début du dernier mois de la saison. La fermeture est prévue le 21 avril prochain, pour le moment on ne pense pas à cette date.

    Les pistes plus faciles sont celles qui offrent la surface la plus égale, sans glace et sans bosses. C’est le type de terrain parfait où s’échauffer et aussi pour terminer sa sortie en douceur. L’achalandage est très raisonnable, quelques minutes d’attente tout au plus.

    La Pichard reste un classique de la montagne, qui est plus emprunté que les autres chemins disponibles. En haut de montagne, le fond est légèrement croustillant, mais la surface se change rapidement en neige printanière, en gros sel comme les amateurs de ski de printemps recherchent. Les jambes commencent à chauffer!

    Le Gros Vallon et sa vue imprenable sur l’ile d’Orléans se transforme au fil de la journée. Les bosses deviennent de plus en plus imposantes, mais puisqu’elles sont molles, la glisse reste agréable. C’est le boulevard de la montagne, la voie qui permet de se rendre à la remontée Panorama Express en empruntant La Traverse. On y croise plus de gens qu’ailleurs, mais rien de bien dérangeant.

    La Beaupré est laissée en bosses, mais n’est pas indiquée comme tel. Certains adeptes se font prendre et semblent avoir hâte d’arriver au bas de la montagne. Une petite signalisation pourrait leur éviter l’expérience des bosses printanières à hauteur de genoux, que d’autres apprécient particulièrement skier.

    La couverture est mince à quelques endroits sur le versant sud de la montagne, mais elle tient encore le coup pour le moment, comme c’est le cas dans la partie centrale de L’Express. Il reste trois semaines à la saison 2023-2024, c’est le moment de venir profiter du ski de printemps si vous l’appréciez!

    En images: Le Valinouët, 1er avril 2024

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    Ceci n’est pas un poisson d’avril! La montagne est encore vêtue d’une neige plus qu’excellente malgré l’hiver difficile à suivre que nous avons subi cette saison.

    Les pentes damées sont parfaites même au petit matin. Je m’attendais à voir beaucoup plus de plaques de glace mais à mon grand bonheur les pistes se dévalent comme lors d’une magnifique journée d’hiver !

    Le soleil prend place et nous réchauffe la couenne!

    Au sommet, malgré la fonte des neiges commencée, le débarcadère est encore très bien géré.

    Comment profiter de la pistes en dessous du télésiège? Quand celui-ci ne roule pas!

    Il reste encore de belles journées de ski au Valinouët celui-ci ne sera pas ouvert sur semaine.

    La station sera ouverte à partir de vendredi les 5, 6 et 7 avril.

    En images: Ski Garceau, 31 mars 2024

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    Après quelques semaines sans faire de snowboard et voyant la neige fondre comme un cornet de crème glacée dans les mains d’un enfant de cinq ans en pleine canicule, je me devais d’aller dévaler les pistes avant que ce ne soit plus possible. Mon choix s’est arrêté sur le mont Garceau dans Lanaudière.

    Conditions minimales dans certaines pistes

    Ce fût un très bon choix! Skiant au soleil toute la journée, la chaleur nous réchauffait la peau, une sensation des plus apaisantes.

    Ma piste préférée était bien remplie de neige, une grosse neige semi-collante. De petits monticules tendres et une bonne vitesse de glisse. Heureusement, le mercure était idéal pour ne pas que la neige soit trop collante.

    Le gazon était omniprésent sur la montagne ce qui sent malheureusement la fin de la saison. Pâques étant généralement l’annonce de la fin de la saison, cette année ne fait pas exception. La dernière journée d’ouverture en semaine sera demain. Ensuite, il ne reste que le week-end prochain, où il y aura la traditionnelle traversée de la flaque d’eau le 6 avril.

    Le ciel dégagé nous offrait une vue tout à fait magnifique.

    Évidemment qui dit ski de printemps, dit aussi bon temps sur la terrasse. Celle-ci était quasiment plus peuplée que les pistes. Un BBQ était offert, un petit feu et une ambiance festive complétaient le tout. Dépêchez-vous d’aller profiter du ski avant que celui-ci ne prenne fin, les conditions sont encore très belles.

    En images: Mont Sainte-Anne, 30 mars 2024

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    Quelle journée exceptionnelle au Mont-Sainte-Anne! Le ciel bleu, une température douce, une ambiance festive, un achalandage modéré et une belle neige de printemps.

    Ce fut une journée où l’adaptation était de mise, puisque la surface était très changeante selon l’heure, le versant, l’altitude, et l’exposition au soleil de la neige sous nos palettes. Du beau damé, de la neige légèrement glacée, ramollie ou du gros sel, on a tout vu!

    Il faisait bon vivre au sommet de la montagne aujourd’hui : une ambiance de bonheur accompagnée de beaux paysages avec une vue splendide sur plusieurs kilomètres permettant de voir très loin.

    Nous avons principalement skié les pistes vertes de la station qui étaient toutes, sans exception, très belle et bien enneigées. Nous avons particulièrement aimé la Féréolaise (versant nord) dont la qualité de la surface était parfaite toute la journée, ainsi que la Familiale (versant sud) avec sa section centrale en neige de « crémage à gâteau ».

    Les samedis du 30 mars au 13 avril ont lieu l’événement « Les folies du printemps » avec, notamment, des chansonniers sur une scène située à la base de la montagne, en face du chalet principal.

    On peut également y trouver une petite cabane à sucre qui sert des produits de l’érable ainsi que des parties de tire d’érable!

    Alors qu’un service de bar, de hot-dogs et de grignotines est offert, ce fut pour ma conjointe et moi l’occasion de pique-niquer dehors entre deux descentes.

    À l’entrée de la Féréolaise se trouve une équipe de jeunes skieurs à l’entraînement!

    Les amateurs de parc à neige ont profité eux aussi de cette journée absolument exceptionnelle caractérisée par une météo des plus agréable. Les absents ont eu tort… Quelle belle journée pour skier!

    En images : Val Saint-Côme, 30 mars 2024

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    Le ski de printemps est à l’honneur au nord de Montréal dans Lanaudière. Avec une nuit à -6, il ne fallait surtout pas arriver tôt à la montagne pour laisser le temps à la base de dégeler, ce qui a donné un excellent résultat en après-midi une fois que le soleil radieux aura eu le temps de faire son œuvre.

    Seules les pistes enneigées artificiellement sont encore ouvertes et offrent une couverture quasi-parfaite bien que certains signes de faiblesse et endroits à découverts commencent déjà à apparaître comme ici dans la Geneviève Simard:

    Geneviève Simard (haut).
    Bas de la Geneviève Simard.

    Les pistes les plus rapides à dégeler ont été celles donnant vers le sud, sud-ouest, plus exposées au soleil comme ici dans l’Autoroute et le Gollé:

    Piste Autoroute.

    Les pistes Point de Mire et Compétition n’ont été ouvertes que tard en après-midi. Celles-ci offraient les meilleures conditions avec un bon angle et des belles bosses molles (voir aussi photo de couverture):

    Piste Compétition.

    Même constat au versant du Mille pieds où la piste Audacieuse n’a été ouverte que tard en après-midi tout en offrant d’excellentes conditions.

    Piste Grande-Allée.
    Piste Audacieuse.

    Une compétition de ski acrobatique du circuit Nord-Am se tenait dans la piste Alexandre Bilodeau pour les 14 ans et +. Ce fut probablement la dernière de la saison. Dans les prochains jours, cette piste très agréable si vous êtes à la recherche d’une bonne pente sera très probablement skiable et en neige ramollie!

    Compétition de ski acrobatique dans la Alexandre Bilodeau.

    Sortez votre crème solaire, on est rendu là!

    Bon ski!

    Tremblant à Pâques: Pélérinage, rituels et tire d’érable. 29 mars 2024

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    Seul en bord de piste, j’apprécie le silence et l’immobilité de l’air avant que les hordes de visiteurs ne se mettent en branle. Il est 8:30 et je fais partie des premiers skieurs en piste. Soudain, un souffle sec derrière-moi. Je me retourne rapidement. Le chevreuil me regarde droit dans les yeux, immobile. De lui ou de moi, je ne saurai jamais lequel est le plus surpris. Il détale, je souris. Bienvenue à Tremblant pour le week-end pascal.

    Le pélérinage

    À chaque année, ma gang et moi nous rendons à Tremblant pour Pâques. Préférablement le Vendredi Saint. À défaut de trotter le long des sentiers de Compostelle, nous faisons de notre tradition un pélérinage annuel. Planifié depuis trois semaines, notre sortie tombe pile sur un jour de beau temps. Chanceux! Les conditions sur le versant nord demeurent fermes toute la journée; tout au plus la neige de surface ramollira-t-elle en après-midi. Il faut dire que les premières descentes s’avèrent dures sur le corduroy regelé durant la nuit. Une fois défaits, les magnifiques sillons neigeux font place à des surfaces très lisses et également fermes qui nous incitent à délaisser les pistes noires du versant nord afin de rechercher les plus avantagées par le soleil: au versant sud. Ah! En cours de matinée ça ramollit et on augmente la vitesse sans crainte de prendre le clos. Nous ne sommes pas les seuls en pélérinage. Les Ontariens, Américains et autres Québécois ne cessent de peupler les pistes et les files d’attente aux remontées. Et ça fait partie dudit pélérinage: partager le bonheur des autres skieurs et planchistes en cette journée glorieuse! Quand nous quittons, vers 16:00, le stationnement se vide rapidement. Les sourires et les pas traînants autour du chalet en disent long.

    Les rituels

    Il n’y a pas de vie en communauté sans rituels. Ceux de ma gang sont plutôt conventionnels: on s’appelle trois semaines avant la fin de semaine de Pâques, on confirme notre présence trois jours avant et chacun apporte de quoi partager avec les autres au lunch. L’idée c’est de surprendre les autres avec quelque chose qui sort de l’ordinaire. Bien qu’il ait fait des efforts pour nous surprendre, Tom n’a pas beaucoup de succès avec ses sandwichs au thon et au wasabi… Et on finit la journée autour de mon auto avec une p’tite bière. Dehors au lunch, j’observe les nombreux visiteurs qui ont leurs propres rituels assis autour de leurs tables à picnic et leurs chaises longues ou autres. Entre le saumon fumé, les carottes râpées, les branches de céleri au Cheez Whiz, les rouleaux impériaux dégoulinant de sauce au poisson, on peut dire qu’il y en a pour tous les goûts. Sans oublier les Riesling, Dieu du ciel Sentinelle et autres Perrier. Les rituels dépassent cependant le simple repas. Les costumes et accoutrements farfelus agrémentent les files d’attente. Les baisers furtifs aussi.

    La tire d’érable

    C’est le printemps, la sève monte. Tout le monde sait ça. Tremblant accueille une petite station où l’on peut se sucrer le bec avec de la tire. Elle chauffe sur place, et le parfum qu’elle dégage est franchement irrésistible. Comme tout ce qui est ici aujourd’hui. De belles conditions de glisse, du beau monde et des sourires attachants. Alors que nombre de stations deviennent de plus en plus désertes en cette fin de saison, Tremblant ne désemplit pas. Tous ceux qui sont déjà venus à la station en fin de saison savent de quoi il en retourne. Et ils reviennent à chaque année. Le prix du billet demeure relativement élevé comparativement aux autres stations des Laurentides. Cependant, aucune autre n’offre la même atmosphère qui transforme un pélérinage en party, un rituel en évènement mémorable ni même la tire d’érable en or sucré.

    En images : Val-Saint-Côme, 29 mars 2024

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    Le ski de printemps à Val-Saint-Côme est tout simplement génial. Avec un ciel bleu clair et le soleil qui réchauffe l’atmosphère à une température moyenne de 5 degrés Celsius, c’est le paradis pour les skieurs. La montagne est calme, avec peu de skieurs présents, offrant ainsi des pistes peu encombrées et des temps d’attente minimes aux remontées mécaniques.

    Les canons à neige ont fait un travail incroyable, assurant une bonne couverture sur les pistes. Cela signifie que même si la saison touche à sa fin, les skieurs peuvent toujours profiter de conditions de glisse décentes sur les 32 pistes ouvertes.

    De part et d’autre du domaine skiable, deux versants s’offrent aux amateurs de glisse, chacun proposant son lot de descentes enivrantes et de panoramas époustouflants. Sur les pentes ensoleillées du versant Sud, les skieurs se lancent avec enthousiasme, profitant de la chaleur du soleil qui ramollit les surfaces tôt le matin.

    Sur le versant Ouest, la neige garde sa fraîcheur matinale plus longtemps. Ce n’est que vers 11h00 que les skieurs peuvent réellement s’élancer sur des surfaces s’étant transformées en mode printanier.

    À Val-Saint-Côme, le ski prend toujours des allures de paradis retrouvé, où il est possible de profiter des meilleures conditions de printemps, souvent avant les autres montagnes grâce à son orientation adéquate.

    Dans l’ensemble, c’est une journée parfaite pour dévaler les pentes et profiter des plaisirs de la montagne. Les skieurs s’amusent sans se soucier de la foule et peuvent se détendre au soleil entre les descentes. Val-Saint-Côme offre vraiment une expérience de ski de printemps à ne pas manquer.

    Bon ski!

    Ski La Réserve: du ski et un peu de philosophie! 28 mars 2024

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    Accompagnée par un skieur aguerri doté d’excellentes aptitudes de coach,  je me suis rendue à la station de ski La Réserve, à St–Donat-de-Montcalm. Mon collègue s’était planifié quelques défis et m’en avait réservé d’autres ! 

    Vaincre le vertige et la pente

    La piste La luge-haut descendue en matinée se présentait avec une surface dure. Le soleil n’avait pas encore eu le temps de faire œuvre utile. Le récit de la descente de cette piste s’inscrit sous le thème d’une succession de décisions qui n’ont pas contribué à une descente avec aisance, il faut bien que je me l’avoue! La descente a commencé avec une prise de vertige par rapport à la pente que j’ai considérée abrupte, s’est poursuivie rapidement avec une crainte d’amorcer les virages au bon moment… et s’est terminée beaucoup trop en bordure de piste. S’en est suivie une décision qui se voulait la bonne: m’asseoir, me repositionner et me relever pour reprendre mes virages vers le centre de la piste : ne plus jamais me rendre jusqu’au moment où je dois prendre cette décision! Ce qu’il faut retenir de ma descente, qui a pris tout son sens et qui est à propos dans tellement de contextes autres que le ski: pourquoi remettre à plus tard ce qui doit être fait maintenant ? La morale de l’histoire de cette descente: ne pas remettre le virage à plus tard, parce que plus tard, il sera trop tard et aussi large que la piste La luge-haut puisse être, elle a sa fin, elle également! 

    Mon collègue accompagnateur n’acceptant pas que je demeure avec des craintes par rapport à cette piste m’a vivement encouragée… voir presque obligée à effectuer un retour en après-midi, après-midi lors duquel un dénouement a été plus heureux entre cette piste et moi! 

    Vaincre la crainte des sous-bois

    Pensant naïvement que le défi du jour était accompli, un peu de ruse de mon collègue expert m’a entrainée vers la piste Sous-Bois. C’est qu’il voulait savoir de quel bois je me chauffais et surtout, s’il me restait une réserve de courage. Ce que je retiens d’une descente dans une piste de sous-bois constituée de bosses, c’est que pour ne pas me retrouver dans le pétrin, il faut visualiser la route à parcourir, procéder une étape à la fois et célébrer toutes les victoires de la descente: une bonne décision de tracé, un virage réussi, une zone moins couverte de neige contournée avec habileté. Suivre les propositions de tracé du skieur expert, mais accepter de devoir parfois passer par un trajet représentant moins de défi. Malgré le défi rencontré, j’ai été prise en délit flagrant d’éclat de rires, de sourire… et d’un grand soupir de soulagement, une fois la piste terminée.  

    D’autres genres de défis à la station La Réserve

    Accompagnée d’un skieur expert en télémark, ce dernier a pu atteindre son objectif de la journée: la descente de la piste Chute libre-haut et Pirouette-haut. Vous aurez sans doute interprété, avec raison, que je l’ai attendu en bas et que je me suis contentée du rôle de photographe à ce moment. Voyez l’agilité!

    Mon collègue en fin de descente de la piste Chute Libre-Haut et Pirouette-Haut

    Située dans Lanaudière, la station de ski La Réserve a encore de belles journées de ski à offrir en cette fin de saison. Les conditions ont été changeantes entre la matinée et l’après-midi, passant d’une surface plus dure, damée, à des conditions printanières lorsque la température a grimpé de quelques degrés. La neige s’est ramollie et a permis un autre genre d’expérience de descente. En cette fin mars, la couverture de neige demeure suffisante et intéressante à la station. Le sol des environs urbains et des vallées plus basses en altitude n’est plus enneigé, mais ce n’est pas le cas à St-Donat! 

    Marie-Eve effectue sa deuxième participation sur ZoneSki. Pour se présenter, elle se décrirait comme une sportive de loisir. Marie-Eve apprécie l’ensemble des sports d’hiver et ce, depuis plusieurs années. Concernant le ski alpin, ce qu’elle préfère, c’est diversifier les montagnes, en explorer de nouvelles et développer ses aptitudes. ZoneSki jumelle bien deux de ses intérêts: l’écriture et le ski.

    En images : Mont-Sainte-Anne, 26 mars 2024

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    Le Mont Sainte-Anne se dresse majestueusement sous le ciel azur, sur la route on aperçoit ses pentes enneigées qui scintillent grâce à un soleil bien présent. Une journée de ski à la station de Beaupré en cette période de l’année propose une expérience diversifiée entre les conditions hivernales et printanières, chaque versant offrant son lot de défis et de plaisirs.

    Sur le versant nord, les pistes bien travaillées mécaniquement offrent une glisse parfaite. La base ferme, recouverte de neige douce, garantit une stabilité rassurante. Les skieurs s’élancent sans répit, leurs skis faisant voler avec grâce une fine poudreuse damée.

    Mais c’est sur le versant sud que la magie opère différemment. À mesure que le soleil grimpe, les conditions deviennent plus printanières; la neige est plus humide, ramollie par les rayons chauds du soleil. Les skieurs ajustent leur technique pour naviguer à travers cette substance plus lourde, appréciant les sensations différentes qu’elle procure. La Gros Vallon est particulièrement savoureuse.

    En après-midi, les nuages font leur apparition, obscurcissant tranquillement le ciel et apportant une légère baisse de température. Les skieurs sur le versant sud continuent de profiter des pistes, même si la neige ramollie se présente plus lourde à manier. Sur le versant nord, les conditions demeurent excellentes, avec une neige encore bien conservée malgré le passage du temps.

    Passant d’un versant à l’autre, les skieurs sont transportés entre deux mondes distincts. En plus de ces variations climatiques qui font le charme de cette station de ski, une constante demeure : la beauté du paysage au Mont Sainte-Anne enchante les skieurs tout au long de la journée.

    Bon ski!

    En images: Camp Fortune, 26 mars 2024

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    Le versant Skyline à Camp Fortune est le seul ouvert aujourd’hui. Peu de skieurs, comme le montre cette photo prise en fin d’avant-midi. Avec une température de +7C et un ciel un peu plus voilé que prévu, la transformation de la neige est retardée et elle conserve une texture idéale!
    Direction piste Heggtveit, avec cette vue sur la ville de Gatineau au loin.
    Dans le haut de la piste Heggtveit.
    Le mur de la piste Heggtveit. Malgré le peu de neige reçue en Outaouais cette saison, la piste est tout de même dans des conditions impeccables… comme à chaque printemps!
    Dans la piste Sparks. Beaucoup de plaisir ce matin à descendre un peu « au relenti » (avec la neige qui se transforme lentement) cette piste moins inclinée que les autres.
    Dernier grand virage dans la piste Sparks, avant de poursuivre jusqu’au télésiège.
    Les trois pistes principales du versant Skyline. Espérons ne pas trop recevoir de pluie dans les prochains jours, pour qu’on puisse y skier jusqu’à Paques!
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