Il n’y a pas si longtemps, moins de 10 ans dans mon cas, je skiais sans casque avec une merveilleuse tuque à pompon, que j’ai encore d’ailleurs. Les gens qui skiaient avec des casques, c’était les pros! Puis un beau Noël, mon père nous a acheté des casques de ski à mes sœurs et moi. Ce fut pour ma part une révélation… Premièrement, wow, un casque c’est chaud! Deuxièmement, la fille en moi (je suis un peu coquet) s’est dit : « cool, plus besoin d’agencer sa tuque avec son manteau et ses pantalons de ski! ». Et finalement, j’allais pouvoir ne plus me soucier de me fracasser la tête quelque part en faisant des folies (je suis un brin téméraire). Pourquoi toute cette mise en scène? Sachez, chers amis skieurs, qu’un casque n’a pas une durée de vie illimitée, contrairement à ce que je pensais.

À l’instar des bancs de bébés, pour ceux qui ont des enfants, les casques ont en moyenne une durée de vie entre 3 et 5 ans, tout dépendant de l’utilisation que vous en ferez… sans oublier que le casque ne doit plus être utilisé lorsqu’il a subi un impact. Alors, j’en suis donc à magasiner un nouveau casque cette année, mais avec toutes les avancées technologiques et les nouveaux joueurs sur le marché, comment choisir le bon? Notez que je suis le genre d’acheteur qui, avant de se commettre à dépenser des dollars durement gagnés, fait le tour de ses amis pour les questionner sur leur casque, puis à passer quelques heures à fouiner sur le web afin de lire toutes les évaluations possibles voire même inimaginables pour se faire une idée du casque idéal. Quand toute cette enquête est terminée, je me déplace en magasin pour l’achat avec un grand « A ». Voici ce je regarde, autant dans les évaluations de produits qu’en magasin :

Le côté sécurité

Selon Ski Canada, il faut choisir un casque approuvé qui porte l’une des étiquettes suivantes : CEN 1077, ASTM F-2040 ou Snell RS-98. Une étiquette collée au fond du casque indiquera l’approbation. Il va sans dire que presque tous les casques répondent à l’une ou l’autre de ces normes. Pour ma part, comme mon cerveau est au cœur de mon travail, qui lui est essentiel pour générer le revenu nécessaire à la pratique du ski alpin, je préfère mettre toutes les chances de mon côté.

Qu’en est-il des nouvelles technologies offertes, telles le système de protection cérébrale de MIPS qui améliorent la protection de votre tête? Dans un casque muni de ce système, la coquille et la doublure sont séparées par une couche à faible frottement qui, lors d’un impact, permet au casque de glisser par rapport à la tête. Plusieurs marques ont adopté la technologie MIPS qui semble devenir le nouveau standard en matière de protection cérébrale. Seul petit bémol, un modèle de casque avec la technologie MIPS coûtera entre 40$ et 60$ de plus que le modèle sans.

Les styles de casques

Il existe plusieurs styles de casques, mais les besoins de la population de skieurs tendent généralement tous vers le même type de casque. Exception faite des amateurs de snowscoot, qui a vraiment besoin d’un « full face » de type motocross? Ensuite, si vous avez des enfants qui font partie d’un club de course ou si, comme moi, vous connaissez quelqu’un, disons un peu moins jeune qui a décidé de revêtir le « skin suit » mettant en valeur les poignées d’amour et qui participe aux épreuves des maîtres vous êtes probablement familier avec le casque entièrement rigide ou « full shell ». Celui-ci inclut des côtés rigides pour couvrir les oreilles et des trous pour y visser un protège menton/mâchoire. Mais ultimement, le skieur québécois en général porte un casque de type demi-coquille ou « half shell » qui est constitué d’une coquille dure mais de protège-oreilles mous, ainsi que d’une doublure intérieure amovible pour être lavée -oui, lavez-la! Une tête aussi ça transpire, et le M. Net en moi aime ça les casque propres.

La ventilation

Avez-vous déjà revêtu un costume de mascotte? Moi oui, elle s’appelait « Cookie »! Un point capital du costume de mascotte est le ventilateur dans la tête du costume, parce que dans cette tête sympathique de biscuit, il faisait vraiment chaud. Le même principe s’applique ici en ski. Personnellement, je transpire facilement de la tête lors d’efforts soutenus alors je veux que cette chaleur soit évacuée rapidement et efficacement par les trous d’aération de mon casque.

Il existe principalement deux types de systèmes de ventilation, soient ceux fixes et ceux ajustables. Entre deux casques de même valeur, j’opterais pour celui avec un système d’aération ajustable qui permet de réguler la température par temps extrêmement froid. Fait à noter, que certains casques offrent une ventilation dirigée sur la mousse du contour des lunettes, leur permettant ainsi de ne pas s’embuer. Le gros luxe!

Les extras

Je ne vous le cacherai pas, je suis un puriste, c’est-à-dire que je préfère un casque sans gadgets, mais sachez qu’on retrouve aujourd’hui toute sorte de gadgets qui peuvent améliorer votre expérience. Par exemple de plus en plus de casques sont dotés d’un système d’ajustement comme une petite roulette serrant l’arrière et les côtés de la tête. Souvent, le même principe existe dans les casques de vélo et même dans les casques de hockey. Également très populaire chez les jeunes, le système audio intégré. Oui, certaines compagnies offrent quelques modèles équipés d’écouteurs intégrés, munis des habituels contrôles de volume et de puissance, tandis que d’autres offrent la possibilité d’y insérer nos propres écouteurs. L’ultime gadget: la connectivité Bluetooth, au cas où vous voudriez appeler votre douce moitié ou votre partenaire de ski qui est déjà au bar pour lui demander de vous réserver une pinte pendant que vous dévalez les derniers mètres de piste en direction du bar.

Finalement, le prix de votre casque ne variera qu’en fonction des gadgets et nouvelles technologies offertes. Prévoyez payer entre 50$-300$ pour un casque, selon vos goûts, besoins et les options qu’il offre. Avec toutes ces informations en tête, je suis allé magasiner et quand je suis arrivé en boutique j’ai laissé de côté tous ces beaux critères pour essayer celui que je trouvais le plus « hot » et le commander en ligne… je suis aussi un émotif, impulsif qui se laisse emporter devant les innombrables possibilités qu’offrent à la fois la boutique de ski que je côtoie et les commerces sur le web. 

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