PLUS

    Retrouver Ski Mont Blanc après plus de vingt ans!

    Vingt ans! Voyons que je suis passée devant la station Ski Mont Blanc, située dans les Laurentides, régulièrement et que je ne m’y suis pas arrêtée avant cette fin de semaine! C’est effectivement à cette station que la jeune étudiante universitaire que j’étais à ce moment s’est fait initier au ski alpin par l’amoureux de cette époque, expert moniteur à ce moment, pour qui cette station était sa deuxième maison.

    Plusieurs années de ski alpin plus tard, me revoilà donc en piste, avec une amie d’aussi longue date. La journée s’annonce chargée : en pistes et en sujets de conversation en remontée. C’est que nous avons une mise à jour à effectuer! Nous sommes donc nos dates respectives en cette fin de semaine de la St-Valentin, les conversations vont bon train en télésiège. Nous sommes d’ailleurs bien certaines d’avoir diverti un occupant de remontée, le visage bien caché dans son casque!

    À chaque skieuse ses préférences

    J’aime ça, les pistes larges et je ne descends pas de pistes à bosses, me dit-elle en première remontée. Parfait ça! Ce sera donc une journée en descentes élégantes et confortables. Nous sommes deux femmes efficaces : On part de la gauche, sur le Versant Blanc et on poursuit jusqu’au Versant Faustin et au Versant Nord! C’est donc dans la Yodel que débute notre journée. À la deuxième piste, je retrouve MA piste coup de cœur d’il y a vingt ans, la Boulevard. Large, escarpée, mais pas trop, avec une vue magnifique sur les montagnes. Oui, c’est bien elle qui m’avait fait tomber en amour avec cette activité.

    Défi audacieux relevé

    En ce surlendemain de chute de neige importante dans les Laurentides, le défi du jour que je m’étais donnée était de ne pas m’attarder au niveau de difficulté de la piste et de toutes les explorer. La totalité des 43 pistes était disponible aux skieurs. L’accumulation importante de neige des derniers jours m’a fait réaliser mon défi : quand la couverture de neige est très bonne, quand on ne perçoit pas de glace, tout est parfait pour aborder des pistes qu’on pourrait trouver moins évidentes dans d’autres conditions. C’est donc notamment après la descente de la Moustache et de la Mambo que mon accompagnatrice et moi nous sommes félicitées de notre audace.

    Pour l’amour de la largeur

    Quand on parle de largeur, c’est constater celle de la Slalom géant. Voilà de l’espace qui permet la réalisation de virages larges et rapides.

    Sous-Bois en observation

    N’étant pas accompagnée d’une skieuse amoureuse des sous-bois, j’ai laissé la Forêt magique et la Max pour un autre rendez-vous galant entre cette montagne et moi.

    Le leadership en sortie

    Mon accompagnatrice ne connaissant pas mieux la montagne que moi, je suis à même de faire des constats après cette journée et après une analyse de la carte des pistes. Deux choses, première chose : mon sens de l’orientation est à travailler. Je ne suis pas habile à diriger dans le choix d’une descente : alors autant j’avais ciblé certaines pistes qui me semblaient fort intéressantes au moment de les regarder du haut du télésiège ou de la carte, autant je n’ai jamais pu m’y rendre et nous avons fini par descendre plus d’une fois la même piste et ce n’est pas faute de la signalisation qui est très claire. Deux choses avons-nous dit, donc deuxième chose: il faudra aussi une autre visite pour le Versant Nord, Versant aux conditions saluées par un collègue de travail, aussi moniteur de ski la fin de semaine.

    Un chalet aux sections multiples

    Je pourrais prendre un moment pour témoigner de la qualité des installations, qui ont certainement connu une évolution en vingt ans. J’ai pris conscience de l’ampleur des installations intérieures une fois arrivée au stationnement en constatant qu’un plan du chalet était affiché. Ce plan m’a été utile pour me diriger à la billetterie. On voit bien ici que les installations intérieures sont composées de plusieurs bâtiments, reliés entre eux. Une fois à l’intérieur du chalet, je me suis remémorée cette lointaine époque lors de laquelle une section du chalet comportait un restaurant bien chic aux nappes blanches dans mon souvenir. J’ai trouvé que le nouvel aménagement de cet espace en configuration « cafétéria de chalet de ski » était un aménagement heureux, compte tenu de l’achalandage. J’ai remarqué la construction d’un plus petit chalet au bas du Versant Faustin qui offre un menu simplifié en restauration rapide. Intéressant!  

    Ski Mont Blanc, tôt en matinée, permet la réalisation de plusieurs descentes, il faut le souligner. Mon accompagnatrice et moi avons vraiment apprécié cette journée. La bordée de neige annoncée dans les prochaines heures fera de cette station un incontournable pour les sorties à venir. Ski Mont Blanc, on se revoit sous peu pour un autre rendez-vous. À moi, le Versant Nord!

    En images: Mont-Sainte-Anne, 15 février 2025

    Météo parfaite: ciel bleu, peu de vent et neige sèche. C’est une magnifique journée au Mont-Sainte-Anne aujourd’hui. Certes les adeptes sont nombreux, mais toutes les remontées sont en opération. L’attente reste acceptable pour un samedi post tempête.

    Ce qui frappe en premier, c’est l’absence totale de plaques durcies ou de glace. Les carres accrochent bien partout, autant en début qu’en fin de journée. Les conditions de glisse ne se dégradent quasiment pas de la journée. Avec le passage des dameuses en fin d’après-midi, le ski de soirée s’annonce fabuleux.

    Avec 70 pistes sur 71 ouvertes de jour et 18 sur 19 pour le ski de soirée, aussi bien dire que la totalité de la montagne est accessible, au grand plaisir des amateurs. La bordée reçue jeudi n’est certainement pas étrangère à tout cela et quelque chose me dit qu’avec la neige annoncée dimanche, les skinusites seront nombreuses lundi matin!

    Du haut de la Munster avant de s’y engager, il faut prendre un moment pour regarder le panorama qui s’offre à nous. La poudreuse fraîche est plus difficile à trouver aujourd’hui, mais les bosses sont encore molles et les bords de pistes aussi.

    La Munster dans la Forêt Noire est plutôt tranquille. En passant par la Panorama Express, il est possible d’enfiler les descentes sans attendre dans le secteur Experts.

    C’était une journée pour explorer les sous-bois, trop peu empruntés jusqu’à présent cette saison. La Vital Roy, l’ensemble des pistes de la Forêt Noire ainsi que La Rigolo ont été bien agréables à dévaler.

    En images : Mont Gleason, 15 février 2025

    Parc Adrénaline urbaine

    Le calme avant la tempête. Demain sera un autre jour ! Ainsi, les conditions des pistes décrites dans cet article seront obsolètes dans quelques heures. Mont Gleason est dans la zone 25 à 40 cm selon les prévisions de notre partenaire Météo Laurentides que vous pouvez consulter ici.

    Mont Gleason vit un hiver exceptionnel. Les gens sont au rendez-vous et c’est tant mieux. Cette station mignonne comme tout est accueillante et chaleureuse et offre des pistes et des sous-bois parfaits pour les familles.

    Sous-bois L’odyssée

    Pas trop pentu, parfait pour apprivoiser les sous-bois, L’odyssée permet d’augmenter sa confiance en soi dans ce type d’environnement. La couverture de neige est minimale, mais tous les sous-bois sont ouverts au Mont Gleason !

    La Forêt enchantée

    Même les touts petits impressionnent leurs parents dans la Forêt enchantée ! Les paroles prononcées par le papa sur cette photo : Wow ! T’es donc bien bonne ! Bravo !

    De la piste Ling, splendide vue sur les champs.

    Lors de nos visites annuelles à Mont Gleason depuis quelques années, les champs étaient jaunes parsemés de blanc. Preuve que l’hiver est généreux en 2025, ils sont tous blancs cette année !

    Point de vue à partir de la Gaudreau.

    Le Mont Gleason se démarque dans le paysage plutôt plat de la région. Par une journée telle qu’aujourd’hui, notre regard se perd au loin jusqu’à l’horizon. La montagne a aussi quelques pistes plus pentues dont la Cascades où le club s’entraîne, d’ailleurs.

    Cascades
    Parc DMZ Shop

    Aux amateurs de parc, dirigez-vous vers ceux de Gleason. Ils semblent vraiment bien conçus et bien entretenus !

    Parcours de ski/snow cross

    Et essayez sans hésiter le parcours de ski/snow cross dans la Victoriaville composé de 7 “berms” (pentes inclinées) et 3 “rollers”. Super amusant et sécuritaire !

    Mais une journée au Mont Gleason n’est pas complète sans une visite au superbe chalet du sommet situé en bordure de la piste La Côte à Georges.

    Chalet du sommet
    Foyer central

    Chaleureux avec son foyer monumental et offrant un service de restauration très satisfaisant, on n’a pas vu le temps passer !

    Mac ‘n cheese
    Velouté servi dans une miche de pain
    Soupe à l’oignon

    Le fromage Louis d’or est bien présent dans les plats ! Sur le chemin du retour, un petit détour s’impose vers La Fromagerie du presbytère et le magasin général pour y acheter… du Louis d’or !

    C’est aussi ça skier hors de sa région. C’est agréable d’aller à la découverte des produits régionaux !

    En images: Ski Saint-Raymond, 15 février 2025

    La station Ski Saint-Raymond, située dans la région de Portneuf, est à une trentaine de minutes de Québec. N’étant pas dotée d’un système d’enneigement, la station n’a pu ouvrir que le 7 février. On explique sur leur page Facebook que la station a besoin de 50 cm de neige damée pour ouvrir de façon sécuritaire, c’est-à-dire 4 à 5 fois plus en précipitations. Lors de ma visite, la neige est au rendez-vous, et le passage des planches ne génère que très peu de bruit tellement la neige est soyeuse.

    Puisque c’est le début de la saison dans la région et qu’il fait beau, on ne s’étonne pas de voir la pente-école pleine de belles familles!

    J’ai bien aimé faire une balade dans le sous-bois intermédiaire de la station, qui ne manque pas de belle neige fraîche!

    L’équipe d’entretien a pris soin de laisser ici et là de la neige poudreuse dans les pistes, dont l’état est exceptionnel. On peut d’ailleurs apercevoir la ligne du télésiège… sans siège! La remontée mécanique aérienne n’est pas en fonction puisqu’une pièce est en commande, me dit la responsable de la billetterie. L’accès au sommet est assuré par le téléski.

    On peut voir ici les sièges qui seront réinstallés dès que la réparation aura été effectuée.

    La neige est belle, le ciel est bleu, et les pistes sont très invitantes. Venez vous y amuser!

    En images: Mont Avalanche, 15 février 2025

    Quel beau samedi! Mont Avalanche situé à St-Adolphe d’Howard dans les Laurentides vous accueille avec 44 cm de nouvelle neige reçue au cours des deux derniers jours.

    Pas très achalandé en début de matinée, c’est frisquet un peu mais qui va vraiment se passer des conditions exceptionnelles qui s’offrent à nous?! Le mot du jour, WOW ! C’est ce que l’on entend tout au long de la remontée.

    Très belle vue vers le haut de la Bordée.  J’ai dû monter et descendre au moins une douzaine de fois dans la première heure tellement il n’y avait presque personne à ce moment.

    Absolument F.A.N.T.A.S.T.I.Q.U.E ! Le calme plat, le doux son de cette neige fraîche en dessous des skis et ces dessins de zig zag, de vos traces dans le damé tout frais… On en redemande.

    Ici on fabrique avec acharnement un saut dans la Canon.

    Et ici, on constate que la Canon Haut est une piste à bosses très populaire et que tout ce beau petit monde aura sûrement bien du plaisir suite au résultat du travail des autres..

    Ah, voilà les gens! Ils sont arrivés pour en profiter. Il est maintenant 10h30 du matin et là l’attente à la remontée se fait sentir.

    Mais une fois rendu en haut, retrouver sa zénitude dans La Douce et savourer chaque moment.

    Quelle journée splendide aujourd’hui au Mont Avalanche. Cette charmante station de ski familiale est devenue pour moi un incontournable à chaque année. On attend un autre quelque 30 centimètres demain. Irez-vous en profiter ?

    Bonne saison à tous, qui, à ma grande joie se continue.

    En images: Mont-Orford, 14 février 2025

    La dernière tempête aura laissé 23 centimètres au Mont-Orford. Ce n’est peut-être pas à crier sous tous les toits pour certains, mais si on revient sur la saison en général, l’accumulation frôle le 4 mètre au total. À cette période de l’année, on parle d’une excellente couverture blanche en Estrie, si bien que 100% du domaine est accessible.

    Au sommet de la piste Chevreuil, une double noire coupant la fameuse 4 km
    La Petite Ourse, une intermédiaire qui demande un bon contrôle

    Avec toute cette neige, ne pas skier les sous-bois serait presque un sacrilège. Les pistes Chevreuil et Petite Ourse sont deux exemples parfaits d’une saison à succès. On se lance là-dedans sans se poser de question, presque comme s’il n’y avait pas de lendemain. Bien que la Petite Ourse soit une bleue, il faut quand même négocier bosses et arbres. Quant à la Chevreuil, on est définitivement face à la bête avec ses bois. C’est une superbe longue descente qui garde au chaud par temps froid ou venteux.

    La Grande Coulée

    Lors d’une remontée, j’ai eu la chance de discuter avec deux habitués de la station. J’ai alors été agréablement étonné d’apprendre l’existence de deux abonnements en semaine (lundi au vendredi) qui peuvent offrir une rentabilité incroyable. La passe cinq jours est à moins de 300 $ et la passe 1 jour flex (une seule journée par semaine, peu importe, à votre choix) pour un peu plus de 200 $. On félicite l’effort de la station pour offrir un tarif aussi abordable.

    Sommet du Mont Alfred-Desrochers

    Comme partout, la randonnée alpine est très populaire. J’aime beaucoup la diversité, soit onze (!!!) options de sentiers différents d’ascension, ce qui est une des offres les plus généreuses au Québec. Pour les amateurs de défi, ne ratez pas La Coupe des 3 sommets qui aura lieu demain le 15 février. Et si vous souhaitez découvrir les sentiers de rando alpine sans le stress de la compétition, lisez le texte de mon collègue Pierre, qui vous indique son tracé préféré!

    Si vous avez l’habitude d’aller à Orford pour ses belles longues descentes damées, voilà peut-être l’occasion d’y faire une visite pour autre chose, soit les sous-bois qui sont en grande forme.

    En images : Mont-Sainte-Anne, 14 février 2025

    La Belle… est belle !

    La tempête du 13 février aura laissé 31 cm sur les pentes du Mont-Sainte-Anne. Ce matin, c’est sous un ciel bleu et un bon vent du nord-ouest que nous partons skier cette belle neige !

    Enfin, skier les sous-bois sans stress ! Dans la Belle, malgré les gros vents de la veille, la neige s’est accumulée généreusement.

    La Belle

    Mêmes conditions dans la Yahoo, sous-bois oublié par les skieurs ce matin. Tant mieux pour nous ! Yahooooo !

    Yahoo !!
    Neige fraîche à la recherche de skieurs !

    À notre arrivée dans la file d’attente de la billetterie, on nous informe que les télécabines sont fermées à cause des vents forts au sommet. Avec les mésaventures des dernières années, les skieurs ont de la difficulté à croire le Mont-Sainte-Anne. Par contre, ce matin c’est véritablement pour cette raison. Nous nous sommes dirigés à l’Express du Sud. Notre attente a débuté à 9h20. Nous sommes arrivés au sommet du télésiège à 10h10 pour skier notre première piste de la journée.

    L’Express du Sud à 9h20.

    Il fallait donc être stratégique ce matin et tenter de deviner où sont les skieurs pour éviter les files d’attente trop longues.

    Lorsque les télécabines ont ouvert vers 10h, au moment où on embarquait dans l’Express du Sud, on savait que la bonne décision était de prendre à nouveau l’Express du Sud.

    Avec un tel retard et qu’une demi-journée de congé, les descentes sont peu nombreuses.

    Vital-Roy.

    Le sous-bois Vital-Roy au nord était féerique. Super doux sous les skis, aucun piège, amusant !

    Vital-Roy.

    Les bosses se sont rapidement accumulées sur les pistes damées comme la Beaupré.

    Beaupré.

    Tout comme la Quanik.

    Quanik.

    Un conseil pour ceux et celles qui aimez les conditions damées : arrivez tôt samedi matin !

    En images: Mont Cascades, 13 février 2025

    La nuit dernière et encore ce matin, l’Outaouais a été frappé par ce qui est probablement la plus grosse tempête de neige des deux ou trois dernières années. Voici un aperçu de la situation ce vendredi vers 11 h au pied du versant Coupe du Monde : un véritable festin de poudreuse avec des “refills” illimités à chaque descente!

    Du sommet de la piste Alliance, avec encore une belle couche de neige fraîche pour sauter, flotter et se régaler!

    Les deux pistes sous le télésiège triple étaient devenues redoutables pour ceux qui n’ont pas l’habitude de skier dans autant de neige fraîche. Avec leur pente raide et la neige profonde, elles peuvent facilement surprendre les moins expérimentés. J’ai d’ailleurs croisé de jeunes enfants obligés de descendre skis à la main, tant la quantité de neige compliquait la descente bien plus que d’habitude.

    Avec toute cette neige, j’ai enfin pu skier des pistes que je n’avais pas touchées depuis au moins deux ans, faute de conditions adéquates. Comme ici, dans la Détour : une piste sauvage, mais étonnamment classée intermédiaire — un vrai coup de cœur, pile dans mes goûts!

    Une fois sortis de la Détour, nous voilà dans la Crazy Creek. Une superbe combinaison pour enchaîner les défis du sommet jusqu’en bas!

    Voici la piste Fun Run, où les monticules naturels se transforment en énormes bosses de neige, parfaites pour s’amuser et tester son équilibre!

    Fun Run… une piste qu’on a envie de refaire encore et encore, avec un défi toujours différent à chaque descente. Bref, même si les écoles étaient fermées aujourd’hui, les pistes étaient étonnamment calmes. Conditions idéales pour enchaîner sans relâche nos descentes dans nos pistes préférées!

    En images: La Réserve, 13 février 2025

    Oh que j’attendais ce moment depuis le début de l’hiver, une bordée digne de ce nom pour aller à La Réserve. Une de mes montagnes favorites de la région.

    À notre arrivée, un bon 20 cm de neige était tombé dans la nuit et la tempête n’as pas arrêté de la journée.

    La Réserve c’est ma montagne de prédilection pour les sous-bois et les journées de poudreuse. Je ne suis pas le seul! Les skieurs s’amusent à sauter les roches présentent sur plusieurs pistes de la station.

    Comme dirait mon garçon, c’est une journée avec le “fall damage” désactivé: la neige poudreuse pardonne toutes les chutes! Il en a profité pour tester tous les petits racoins possibles pour sauter.

    J’ai suivi fiston dans ses folies et me suis laissé tenter par de bons sauts avec des atterrissages tout en douceur dans un gros tapis de neige, le summum du ski.

    Un autre petit saut avec atterrissage parfait.

    Vers la fin de la journée, mon garçon s’est laissé tenter par LA roche de la chute libre, celle qui est comme la roche phare de la montagne. Le défi des skieurs qui visitent la montagne pour la première fois…ou la centième.

    Malgré la quantité de gens atteints de skinusite aujourd’hui, il n’y avait aucune attente et les conditions sont restées sublimes toute la journée. Si vous sortez, faites attention de ne pas attraper ce vilain virus qui vous force à skier!

    Ski de rando au Mont Orford : découvrez le circuit des trois sommets

    En sortant de l’auto dans le stationnement au bas du Mont Giroux Est, le vent mordant du petit matin nous rappelle que nous sommes bel et bien en plein cœur d’un hiver québécois normal (enfin !). Nous apprêtons rapidement notre équipement, mettons les peaux et courrons sur nos skis pour nous réchauffer en direction du sentier d’ascension Le Renard. C’est ici que commence le circuit que nous vous proposons dans cet article, qui permet de parcourir les trois sommets du domaine skiable de la station du Mont Orford.

    Fred dans le sentier Le Renard.

    Accompagné par mon ami Fred Pageau, l’objectif de la journée est d’atteindre le sommet du Mont Orford, descendre jusqu’au bas du Mont Alfred-Desrochers pour remonter puis redescendre, pour enfin faire l’ascension du Versant Giroux Nord et sillonner entre les arbres des sous-bois du Versant Giroux Est afin de revenir à l’auto. Un bon plan, qui nous fera parcourir presque 9 km vertical et près de 1050 mètres de dénivelé positif.

    Un premier sommet : le Mont Orford

    La combinaison des sentiers Le Renard – Le Lièvre – Le Campagnol, tous développés par la Sepaq, permettent de rejoindre le sommet du Mont Orford. La progression de la randonnée est parfaite pour commencer la journée : Le Renard est un sentier facile qui permet de bien se réchauffer le cardio, Le Lièvre est classé intermédiaire avec une pente plus prononcée par endroit, et finalement Le Campagnol est plus incliné et légèrement technique.

    Pierre dans le sentier Le Lièvre.

    C’est probablement la partie la plus esthétique du circuit proposé, puisqu’elle nous fait traverser les types de végétation qui peuplent le Mont Orford, de la forêt de feuillus ouverte jusqu’aux conifères enneigés. La dernière section, à l’approche du sommet, est tout simplement magnifique avec les arbres figés dans leur manteau hivernal.

    On poursuit vers le sommet du Mont Orford en empruntant le sentier Le Campagnol.

    C’est aussi la partie la plus longue du circuit avec 5,2 km, et celle qui compte le plus grand dénivelé, soit environ 530 mètres.

    Fred dans Le Campagnol à l’approche du sommet.

    Une fois au sommet, le vent typique du Mont Orford nous fouette le visage et nous refroidit rapidement, ce qui nous pousse à faire la transition à grande vitesse et entamer la descente pour rejoindre le bas du Mont Alfred-Desrochers.

    C’est un hiver enneigé en Estrie, alors la question ne se pose pas : nous allons tout droit vers La Contour, cette piste experte qui est un incontournable de la station.

    Pierre profite de la neige molle dans La Contour.

    Les quelques centimètres tombés au cours de la nuit adoucissent les surfaces en bosses et la neige molle est malléable, ce qui agrémente beaucoup la descente avec un équipement de touring.

    Fred profite des conditions parfaites !

    Un deuxième sommet : le Mont Alfred-Desrochers

    Après une descente très plaisante dans La Contour, nous arrivons au début du sentier d’ascension L’Alouette, qui nous mènera au sommet du Mont Alfred-Desrochers. C’est un sentier également développé par la Sepaq et qui permet un gain de 280 mètres de dénivelé sur 2,4 km.

    Fred dans le sentier de L’Alouette.

    À l’image de la première partie de notre circuit, ce sentier nous éloigne des pistes et nous fait plonger dans la beauté hivernale de la forêt. C’est encore plus vrai à l’approche du sommet, alors que les feuillus laissent leur place aux conifères enneigées et qu’on passe sur l’Étang du Rat Musqué.

    Un petit tour sur l’Étang du Rat Musqué.

    Rendu au sommet, on passe encore une fois à la transition au mode ski alpin et on s’élance dans la piste La Cascade. Cette piste intermédiaire, étroite avec ses courbes et ses reliefs, est amusante à skier et permet de nous reposer – relativement – les jambes en vue du dernier coup à donner : l’ascension du Mont Giroux.

    Fred descend La Cascade.

    Un troisième sommet : le Mont Giroux

    Dans l’intervalle de la transition au mode rando, Fred regarde sur son app et nous fait changer de plan d’ascension. Au lieu de monter par le chemin traditionnel pour rejoindre le sommet du Mont Giroux, c’est-à-dire par la combinaison des sentiers La Tortue et Le Tracée du Lynx, nous choisissons une option moins fréquentée.

    Le sentier Le Carcajou devient ainsi une belle alternative à La Tortue – qu’on s’amuse à surnommer l’autoroute – mais qui reste tout de même pas mal plus exigeant. Pour donner une idée, si vous regardez le Versant Giroux Nord à partir du chalet, le sentier se trouve à monter dans le bois, à gauche de La Magnum. C’est quand même incliné !

    On rejoint le début du sentier en montant dans la piste Adams, située à gauche de la pente école. Puis, avant la cassure du Mont Giroux, on repère l’entrée du sentier qui s’enfonce dans la forêt. Celui-ci est de 0,8 km, auxquels il faut ajouter la section de la piste Adams, pour un total de 250 mètres de dénivelé.

    L’entrée du sentier Le Carcajou se trouve au bout de la piste Adams.

    D’ailleurs, on se surprend un peu que ce sentier développé cette fois par la station de ski soit classé « intermédiaire ». Nous l’avons trouvé quand même assez incliné et un peu technique par endroit. Reste qu’il nous mène directement à l’entrée des sous-bois du Mont Giroux, que nous souhaitons justement skier pour notre dernière descente.

    Le sentier nous mène au départ des sous-bois du versant Giroux Est.

    Avec les jambes un peu molles de tout ce qui précède, nous effectuons la transition une dernière fois vers le ski alpin pour s’élancer ensuite entre les arbres du sous-bois Lloyd Langlois, avant de bifurquer dans le Nicolas Fontaine.

    Pierre dans le sous-bois Lloyd Langlois.

    Les conditions sont excellentes, et malgré les roches typiques du Mont Orford qui ponctuent la descente, nous réussissons à faire de beaux virages entre les arbres.

    Fred se dirige vers le sous-bois Nicolas Fontaine.

    Nous nous laissons ensuite glisser jusqu’à la voiture, bouclant ainsi la boucle du circuit des trois sommets !

    Envie de vous lancer? Sachez qu’il est permis de pratiquer la randonnée alpine à la montagne entre 6 h et 22 h. Notez, par contre, que les zones désignées pour la randonnée alpine diffèrent selon les heures d’opération de la station. Il est interdit d’accès aux pistes de niveau noir. Info sur les conditions de randonnée alpine au Mont Orford : https://montorford.com/fr-ca/hiver/condition-randonnee/

    ×