Nos Québécois ont brillé en saut à la Coupe du Monde de ski acrobatique, avec quatre hommes terminant dans le top dix et une femme terminant en 12e pour la finale.
Chez les femmes, la québécoise Charlie Fontaine a terminé 12e, participant à la finale. Sa consœur Marion Thenault n’a pu de qualifier pour la finale en terminant 13e.
Voici quelques photos de la première journée. Dimanche il y aura une autre coupe du monde au Relais.
Vortex polaire, pas vortex polaire, habillez-vous chaudement et sortez skier! La température est beaucoup plus clémente cette fin de semaine qu’en début de semaine pour le plus grand plaisir des amateurs de glisse. En prime, pas un nuage dans le ciel.
Ce n’est plus un secret pour personne, le Mont Grand-Fonds possède une nouvelle remontée mécanique: un débrayable six places qui vous fait rejoindre le sommet en cinq minutes, soit le tiers du temps nécessaire avec la remontée mécanique quatre places utilisée lors des saisons précédentes. Enfiler les descentes à un rythme fou est maintenant possible!
La qualité de la neige est excellente sur les pistes travaillées mécaniquement. Les skis accrochent bien, la glace est très peu présente et même avec les heures qui passent, le plaisir ne faiblit pas.
En arrivant à la montagne, le stationnement était passablement rempli. Toutefois, sur les pistes, aucun besoin de faire du slalom entre les gens. Le Lynx Express fait le reste du travail pour éviter l’attente à la base de la montagne. C’est une journée sans perte de temps qui s’offre à nous.
Les précipitations assez faibles dans les derniers jours peuvent avoir refroidi certaines personnes de venir à la montagne. Le froid a par contre bien préservé la neige et elle reste de très bonne qualité.
C’est une magnifique journée au Mont Grand-Fonds qui s’achève, comme toujours quand nous venons skier ici. La neige prévue dans les prochains jours permettra de la glisse encore plus belle, surtout dans les sous-bois que nous avons décidé d’éviter aujourd’hui, à l’exception du P’tit Lynx.
Annuellement et depuis plus de trente ans, des membres de ma famille se réunissent pour une fin de semaine de ski alpin à la station de ski Val St-Côme, la vie en montagne, située dans la région de Lanaudière. C’est depuis quelques années que je me suis jointe à ce rassemblement familial. Constater que l’apprentissage du ski alpin se transmet d’une génération à une autre et constater les bienfaits que les apprentissages en plein air ont sur les humains, petits comme grands, a fait partie de mes réflexions en cours de descente.
Skier avec une des doyennes skieuses de la famille, c’est skier très tôt, sitôt l’ouverture pendant qu’il n’y a que très peu d’attente aux télésièges. C’est aussi skier lorsque les conditions météorologiques et les conditions des pistes sont parfaites selon la définition qu’elle s’en fait. Qu’est-ce qu’une piste parfaite pour ma tante ? Une piste bien connue, absente de bosses, avec un dénivelé confortable et avec une belle largeur et surtout sans plaques de glace! Derrière son casque, ses lunettes et ses descentes prudentes, un sourire fier et une personnalité rieuse s’amuse sur SA piste, l’Autoroute! Il faut se remémorer que c’est elle qui a initié la génération suivante, soit celle de ses filles, mes cousines, au ski alpin. Plusieurs études québécoises soulignent les bienfaits des activités de plein air pour les personnes « sages et expérimentées ». Je réfère en guise de lecture complémentaire des textes de l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées qui fait état du fait que le plein air améliore la santé physique et mentale, accroit la confiance en soi, favorise les relations interpersonnelles et brise l’isolement, des avantages tout aussi pertinents pour les personnes plus âgées.
Parlant de cette génération suivante qu’est la mienne, voici sa fille, en train de soutenir le développement de compétences, d’intérêt et de patience de sa propre fille de bientôt 3 ans, pour le ski alpin. Il faut comprendre que cette troisième enfant de la fratrie a bien hâte de pouvoir suivre son grand frère et sa grande soeur. La voici ici après sa toute première remontée en télésiège en cours de descente de L’Autoroute. On se garde la remontée du plus haut versant et la descente de la Grande-Allée pour une prochaine année.
Le défi des apprentissages des sous-bois se poursuit
Le plus grand frère cité plus haut poursuit son développement d’habiletés dans les sous-bois. Si la petite a hâte de suivre son grand frère, ce dernier, quant à lui, suit son père et sa chère marraine, une experte de tous les types de terrains, qu’ils soient canadiens et même américains! C’est au croisement des pistes Les épinettes et Le parc nature que les défis de descente se sont présentés en raison de surfaces qu’on souhaiterait voir plus enneigées et que des choix de parcours se sont effectués.
Les bienfaits des apprentissages en plein air
Oeuvrant dans le domaine de l’éducation et ayant l’honneur de diriger une équipe-école qui s’inscrit avec un projet éducatif de pédagogie plein air, je ne peux que témoigner des bienfaits des apprentissages réalisés dans la nature. Ils ne peuvent que soutenir le développement et le bien être des enfants. Je vous propose ici un ouvrage inspirant: L’enfant et la nature, de Frédéric Plénard. Dans cet ouvrage, l’auteur, enseignant et pédagogue, partage son expérience et ses réflexions sur l’importance de reconnecter les jeunes générations à l’environnement naturel, en s’appuyant sur des pratiques qui favorisent l’émerveillement, la découverte et l’apprentissage par expérience. Ayant eu l’opportunité dans ma journée d’observer des enfants dans ce cadre naturel majestueux m’indique que ce genre d’activité s’inscrit tout autant dans ce courant pédagogique. J’invite aussi les parents à découvrir cette approche.
Des apprentissages réalisés en toute sécurité
Je souhaite souligner que j’ai observé aujourd’hui l’affichage du niveau de difficulté modifié de la piste Oxygen, habituellement identifiée verte, affichée bleue (intermédiaire ou difficile) en raison du fait qu’elle n’était pas damée. Cet affichage a permis à une skieuse de mon groupe se situant dans son début de saison de faire un autre choix de descente.
La journée s’est terminée dans La cascade, une descente tout en douceur pour apprécier pleinement cette journée passée en famille et à l’extérieur. Ce samedi le 25 janvier, la station Val St-Côme a accueilli une sortie mémorable.
Quelle belle journée pour aller skier! Le soleil était radieux et nous réchauffait. Le matin était assez froid, mais le mercure a vite grimpé. Le nombre de skieurs augmentaient au même rythme que le thermomètre, sans pour autant devenir trop nombreux.
Seulement deux sous-bois étaient ouverts, mais la couverture est très mince. Il faut donc être très prudent pour ne pas abîmer son équipement. Ce que mon garçon et moi avons constaté assez rapidement…
La neige de la semaine aide toutefois beaucoup à la couverture, il y avait même certains endroits avec une belle neige fraîche qui nous permettait quelques virages dans la poudreuse.
Malgré l’absence de parc à neige, mon garçon a réussi à trouver quelques endroits pour s’amuser et faire des sauts.
Sur le versant soleil, une petite piste est aménagée avec un tunnel en rondins pour le grand bonheur des enfants.
Dans l’ensemble, les conditions étaient très belles, pas trop de surfaces glacées sauf dans les pistes les plus abruptes. Il n’y avait aucun amas de neige, ce qui permettait de faire du gros carving.
La Fondation des Aveugles du Québec était présente avec des guides pour aider les skieurs. C’était très impressionnant de voir leur capacités sur les pistes. Les guides étaient très dévoués et permettaient aux skieurs aveugles de s’adonner à leur sport en toute sécurité.
La journée a commencé sous un ciel nuageux, mais peu à peu, les nuages se sont dissipés pour laisser place à un magnifique soleil. Ce fut une journée ensoleillée, sans vent, parfaite pour profiter des pistes. Dès mon arrivée, il faisait un peu froid, mais au fil de la journée, la chaleur du soleil m’a rapidement réchauffée.
Le Mont Sutton, avec ses 460 mètres de dénivelé offre une diversité de pistes adaptées pour différents niveaux. La montagne est divisée en deux sections : d’un côté, des pentes bleues idéales pour les familles et les skieurs débutants et de l’autre, des pentes noires destinées aux skieurs expérimentés.
Aujourd’hui, les conditions de glisse étaient assez fermes, avec un fond durci et parfois glacé, rendant certaines descentes plus techniques. Il était particulièrement agréable de longer le rebord des pistes pour profiter de la neige plus abondante et plus douce, car sur la majeure partie des pistes la neige était mince et granuleuse.
De nombreux skieurs ont eu du mal à garder leur équilibre dû à la rapidité des descentes et on pouvait entendre le bruit des spatules et des planches qui dérapaient et grattaient la neige.
Dans les sous-bois, la neige était bien plus abondante et bien plus agréable à skier. Ces zones étaient parfaites pour ceux qui cherchaient de la poudreuse.
Toutes les pistes de la station étaient ouvertes, soit 60 sur 60, ce qui offrait une grande variété de choix pour les skieurs. Six remontées mécaniques étaient également en service, facilitant l’accès aux différents secteurs de la montagne.
Il y avait très peu d’achalandage aujourd’hui à la station. Le temps d’attente aux remontées n’était vraiment pas long surtout du côté des pentes noires.
Cette journée au Mont Sutton a été un véritable plaisir, avec des conditions variées, mais tout de même intéressantes malgré le peu de neige que les stations ont reçu cette année à cette date.
Le ciel bleu, le soleil et la température plus douce étaient au rendez-vous en ce vendredi de janvier au Mont-Sainte-Anne. La station de la région de Québec était peu occupée malgré des conditions gagnantes pour aller skier. L’attente aux remontées était nulle partout sur la montagne. Tous les versants affichaient ouvert, y compris le versant ouest, qui toutefois était sans remontée mécanique.
Avec l’âge et la forme, on se trouve des trucs afin d’économiser l’énergie. Le mien, c’est d’éviter la longue marche vers la télécabine en prenant le tapis magique pour glisser du haut de la piste école vers la droite et skier la bas de la Gros-Vallon jusqu’à la remontée. On sera d’accord, marcher dans la neige avec des bottes de ski n’est pas facile.
J’accompagnais des amis, dont une amie de longue date qui en était à sa deuxième année de ski. Nous avons skié la Ferréolaise qui était dans une condition parfaite pour l’apprentissage et nous y avons fait trois descentes. Le prochain défi de mon amie, skier la Familiale. Défi relevé!!!
J’ai complété ma courte visite en prenant le quadruple du sud pour skier pour la première fois le passage qui mène jusqu’à la Gros-Vallon et jusqu’au Panorama Express. Mes amis appellent ce passage « le chemin Roxham »… Je ne sais pas si c’est le nom que les gens utilisent, mais une fois au sommet du Panorama Express, nous avons poussé à grands coups de bâtons vers La Crête en prenant la piste que j’appelle « La Alex Harvey ».
La vue du sommet est toujours aussi belle. La piste avait été damée selon le rapport de la station, mais le fond dur était proche. J’étais content d’avoir des skis bien préparés qui accrochent sur cette surface. J’ai terminé ma courte visite en prenant La Pichard. Mes vielles guiboles en avaient assez. C’est fou ce qu’une année sans skier est dure sur la forme!
Tout le monde veut savoir: « Pis, le ski à Sommet Olympia? » Maintenant, tout le monde le sait: « Très bon! » Il est vrai que les Cantons de l’Est ont été choyés depuis deux semaines, mais il serait malhonnête de prétendre que la Vallée de St-Sauveur souffre d’un manque de neige. Certes l’abondance en tant que tel ne s’est pas encore matérialisée, cependant l’état des pistes est très bon. La glisse est agréable et rapide.
Les sous-bois ne sont pas tous ouverts. Et pour cause! La couverture neigeuse demeure mince en dehors des pistes à enneigement fabriqué. Pour ma part, je préfère attendre encore avant de me risquer hors des pistes damées.
Même les pistes de niveau intermédiaire offrent des surfaces rapides et devenant très fermes en cours de journée. Le sempiternel conseil des skieurs expérimentés demeure vrai: pour profiter des meilleures conditions, skier tôt en matinée sur des skis bien affûtés est un atout de taille. Il n’y a pas de glace à proprement parler (en soirée, est-ce la même chose?).
Bon nombre de familles sont présentes à la station. C’est une journée pédagogique dans la région. Le temps, bien que relativement froid à l’ouverture mais se réchauffant rapidement, est sublime! Il s’agit d’une de ces journées de ski dont on se rappelle longtemps: beau, sec et sans vent (maximum 10 km/h).
L’offre immobilière est croissante tout autour du domaine skiable. En bordure de la piste Mont de Marsan, dans l’Aiguille, plusieurs bâtiments sont en construction.
Patients et probablement confortables au soleil, les « coachs » attendent leur cohorte de jeunes coureurs dans la St-Moritz. La piste devient de plus en plus ferme, la vitesse et l’audace des jeunes semble augmenter proportionnellement!
Dans la partie supérieure de la Zermatt, le « carving » se fait avec vigueur sinon les dérapages se multiplient. Encore une fois, pas de glace visible. Une poudreuse granuleuse recouvre le tout. En conclusion, le ski est de bonne qualité et le temps est très favorable à la pratique de notre sport. Il n’y a aucune raison d’attendre davantage avant de mettre le cap sur Sommet Olympia.
La vague de grand froid que nous vivons au Québec au moment de publier ce texte nous plonge dans des températures typiquement hivernales. Sans tomber dans le sensationnalisme des chiffres martelés par les détracteurs de l’hiver, disons que le terme « frette » est quand même approprié! Ces températures très froides provoquent un stress supplémentaire non seulement sur les humains exposés au froid, mais aussi sur toutes les infrastructures, allant des moteurs de nos voitures jusqu’aux routes et ponts, en passant par les immeubles et les systèmes de transport en commun.
Les stations de ski n’y font pas exception et même si les remontées mécaniques, les chalets et les canons à neige sont conçus pour résister aux intempéries, la demande énergétique pour en assurer le fonctionnement bondit lors des grands froids. C’est la raison pour laquelle Hydro-Québec a mis en place l’option de gestion de demande de puissance (GDP), qui a son équivalent pour les clients résidentiels, l’option de crédit hivernal.
Le fonctionnement est très similaire pour les deux options: si les entreprises ou clients résidentiels participants réduisent leur consommation d’énergie dans les plages horaires définies par Hydro-Québec, entre le 1er décembre et le 31 mars, ils obtiennent un crédit à la fin de l’hiver. Pour la clientèle Affaires, dont les stations de ski, les périodes de pointe pour lesquelles une réduction de la demande est souhaitée ne peuvent survenir qu’en semaine, contrairement à la clientèle résidentielle. Hydro-Québec envoie une notification indiquant les plages horaires visées (de 6 h à 9 h le matin, et de 16 h à 20 h en soirée). Si une station de ski choisit de ne pas réduire sa demande lors d’une période de pointe, elle ne sera pas pénalisée dans ses tarifs: elle n’obtiendra simplement pas de crédit pour cette période spécifique.
Pour la plupart des stations, la gestion de demande de puissance signifie un démarrage tardif des remontées mécaniques, ou l’arrêt momentané de la production de neige. Ces deux opérations sont particulièrement énergivores et les crédits obtenus en fin de saison permettent aux stations participantes d’investir en amélioration des infrastructures. Bromont, montagne d’expériences (BME), a d’ailleurs mis en ligne un billet de blogue fort instructif sur les raisons motivant leurs choix. Evelyne Déry, conseillère marketing et communications pour BME, ajoute: « Il est bien sûr avantageux pour nous de participer. Si toutefois nous décidons de ne pas participer à un événement de pointe, c’est uniquement pour des raisons d’expérience client et dans le but de garantir un minimum de service aux skieurs. »
Même son de cloche du côté du Mont Orford, pour qui la participation à cette option coule de source et s’inscrit dans leur désir de modifier les habitudes de consommation. Cette décision est parfois difficile à prendre pour les stations, surtout lors des saisons moins généreuses en neige naturelle, puisque les grands froids sont souvent les meilleures périodes pour la production de neige. Valérie Collette, directrice marketing et communications pour la station, précise que le choix se fait quand même afin de moins affecter la clientèle présente : « Dans la plupart des cas où nous répondons, nous réduisons significativement, voire mettons à l’arrêt complet la fabrication de neige pendant la période demandée ».
Comme les équipements de la clientèle Affaires d’Hydro-Québec sont souvent plus énergivores que ceux présents dans une maison résidentielle, l’option de gestion de demande de puissance comporte un volet additionnel, relatif justement à la puissance de chaque appareillage impliqué. Maxence Huard-Lefebvre, chef média et planification des communications pour Hydro-Québec, nous explique: « Quand un client enregistre une pointe de consommation, il sera facturé en fonction de celle-ci sur la période. Cette composante « puissance » est essentielle, car les équipements des clients requièrent que le réseau électrique soit adapté. Plus les équipements sont puissants, plus ils mettent une pression sur le réseau d’Hydro-Québec et engendrent des coûts. » C’est donc à la fois sur la base de la puissance (mesurée en kW) et de la consommation (kWh) que les crédits sont calculés: plus la demande énergétique est faible, plus importants seront les crédits obtenus.
Selon Isabelle Vallée, cheffe communications et relations publiques au Massif de Charlevoix, la participation à l’option de gestion de demande de puissance mérite une réflexion plus large sur les implications de tous les départements, de même que de la clientèle. Les discussions sont fréquentes à ce sujet afin de trouver des pistes permettant à tous d’y trouver leur compte. « On va toujours chercher à affecter le moins possible les opérations tout en réduisant notre demande sur le réseau d’Hydro-Québec. La meilleure pratique serait d’ouvrir la station après la fin de la période de pointe du matin, ce qui impliquerait de modifier les horaires, d’où la nécessité de le faire en communiquant adéquatement avec la clientèle. » indique-t-elle.
La participation collective à une demande de gestion de puissance d’Hydro-Québec contribue à réduire la demande parfois trop forte pour la capacité du réseau de distribution, en plus de bénéficier aux stations qui y collaborent. Par exemple, pour une station comme le Massif de Charlevoix ou Bromont, montagne d’expériences, les économies réalisées en une saison de ski peuvent dépasser les 30 000$, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on sait que les tarifs sont beaucoup plus élevés pour la clientèle Affaires. En outre, retarder d’une demi-heure ou d’une heure l’ouverture d’une remontée mécanique permet à la clientèle d’éviter la période généralement plus froide en matinée et de commencer son ski alors que les températures sont un peu moins mordantes… c’est donc une solution payante de tous les côtés!
Est-ce froid ce matin? N…oui. Pour l’ado qui est arrivée en jeans à la location, fort probablement qu’il fait froid. Pour les autres visiteurs qui ont pris la peine de porter les bons vêtements, c’est tout à fait confortable. Surtout durant les remontées, alors que le léger vent souffle par derrière et que le soleil nous réchauffe par devant. Mine de rien, les journées allongent et le soleil monte. Pendant que les ombres au sol raccourcissent!
Encore une fois, et défiant les averses de pluie du weekend, Mont Rigaud nous offre des conditions parfaites. Un des avantages de pouvoir fréquenter la station en semaine c’est le très faible achalandage. Cela se traduit par un maximum de descentes dans des conditions qui demeurent excellentes tout au long de la journée. De plus, en semaine le billet journalier est offert au prix du bloc de 4 heures. Ainsi, aller prendre des pauses ne procure plus le sentiment de perdre du temps sur un billet à durée limitée.
M’étant laissé intimider un bref moment par Madame Météo à la radio, j’étire mon café du matin. Naïf, va! Aucune raison de retarder le départ puisque je sais que le ski sera parfait à Rigaud. Froid polaire, extrême, glacial… Mon oeil! On voit qu’elle n’a jamais mis les pieds aux Pôles!
La piste la moins achalandée du jour est La Falaise. Juste aux pieds des parois d’escalade, et longeant une forêt d’énormes conifères, la piste est un des petits bijoux de Mont Rigaud. Étroite, sinueuse et tout juste assez pentue pour se mériter un losange noir, elle vaut les quelques poussées de bras nécessaires pour y accéder. La randonnée alpine, quant à elle, est encore remise aux calendes grecques.
La nouvelle Poma Express n’est pas en opération en semaine. Par contre, ses sièges immobiles ajoutent une touche colorée au paysage. La piste qui se déroule à ses pieds, l’Express, est une experte à l’inclinaison soutenue en plein dans la ligne de pente. À mi-parcours, un faux plat permet de faire une pause et d’apprécier la Vallée de l’Outaouais et les Laurentides au loin.
Malgré une journée pédagogique pour plusieurs élèves de la région, le parc à neige est déserté. Tout y est parfaitement installé. Euh, non, je ne suis pas monté sur le « rail »…
Celui-là, on l’aime! Entre l’odeur du bacon à la cafétéria et le parfum du feu de bois, l’intense chaleur du foyer prolonge ma pause quelques minutes de plus que ce que j’avais prévu. Le positionnement des portes d’accès fait qu’aucun courant d’air froid ne parcourt la cafétéria. De plus, un système de chauffage radiant au plafond procure toute le confort requis si on n’est pas assis à côté du feu de bois. Et hop, on repart pour une descente!
La majorité du sud du St-Laurent a malheureusement goûté à une petite douche hier dans la journée mais l’altitude de la montagne a heureusement gardé le point de congélation à sa base. Ajoutons à cela les 150cm reçus dans les 2 dernières semaines qui ont servi à créer une base parmi les meilleures au Québec en ce moment, les prochains jours s’annoncent prometteurs pour la montagne. La petite journée grise d’aujourd’hui n’annonçait rien de particulier mais a été généreuse avec les braves présents.
Tous les sous-bois sont ouverts et bénéficient d’une excellente couverture, nous offrant une montagne ouverte à 100%: pas gênant du tout. Les sous-bois du secteur IV sont parmi mes préférés et avec le plus de neige généralement, aujourd’hui ne faisait pas exception.
L’achalandage étant presque nul, aucune attente aux chaises à partir de l’heure du diner, ce qui nous a permis de profiter au maximum de la journée, alors que nous avons abusé des beaux sous-bois et des bords de pistes absolument vierges de traces.
Le fameux test du bâton ne ment jamais. Pour comparatif, mes bâtons sont de 125 cm de longeur.
La stade de Slalom, fermée toute la journée pour des pratiques de l’équipe, nous a réservé une petite surprise en fin de journée avec de la belle neige folle partout autour du parcours, et laissez-moi vous dire qu’il s’est très certainement accumulé un bon 10 à 15 cm par endroits sur la montagne, avec la neige qui tombait en continu pendant la journée.
La journée démo aujourd’hui à la montagne pouvait difficilement mieux tomber. Avec Élan, Atomik et d’autres marques en démonstration, c’était définitivement une journée sous le signe de l’hiver à une station qui a été choyée depuis le redoux de janvier. Avec le léger redoux de la veille, attention à la base glacée sous cette belle neige, elle peut parfois être trompeuse mais un bon travail des pistes ce soir et cette nuit donnera des conditions incroyables demain, surtout si le soleil peut se pointer le bout du nez. On en a bien besoin, de cette petite vitamine soleil justement ces temps-ci.