
En images: Sommet Saint-Sauveur, 2 décembre

En images: Sommet Saint-Sauveur, 1er décembre 2024

Les fenêtres d’enneigement ne sont que peu fréquentes depuis l’ouverture de la station le 14 novembre et la météo est anormalement chaude mais qu’à cela ne tienne, le Sommet Saint-Sauveur peut quand même offrir du ski en ce début de décembre avec toujours une seule piste ouverte, soit la côte 70 ouest.

Les conditions étaient de neige fabriquée sur base durcie avec quelques plaques de glace et certains endroits avec une neige un peu granuleuse. Ce n’est pas compliqué, la base glacée date de l’enneigement effectué autour de l’ouverture, le 14 novembre dernier, et la neige molle de surface a été fabriquée dans les derniers jours. Les meilleures conditions sont de loin lors de la première heure d’ouverture et vu l’achalandage modéré, elles se dégradent par la suite. La visibilité était aussi moyenne, vu le temps nuageux. Certaines percées de soleil ont grandement agrémenté certaines descentes par contre.

Nous sommes évidemment en début de saison donc vu le peu de fenêtres propices pour effectuer de l’enneigement, la piste n’est toujours pas ouverte pleine largeur.

Le dernier pitch s’est transformé en champ de bosses en après-midi vu le flot de skieurs et pour augmenter la difficulté un peu, ce qui fut bien apprécié.

Fait inusité, il y a peut-être eu un sauvetage récent dans la « Colorado » à en voir la glace cassée dans l’un des bassins! Ça n’a pas dû être très chaud!

Vous avez vu certaines files interminables à des télésièges sur les réseaux sociaux dans les derniers jours? Rassurez-vous, ce n’est pas le cas ici, avec une attente à la seule remontée ouverte qui n’a jamais dépassé les 5-7 minutes.
Notez que la station a modifié son horaire pour justement profiter des températures froides de l’avant-midi pour fabriquer un maximum de neige. L’ouverture ce matin, par exemple, a été repoussée à 10h00. La station devrait par contre être en opération 7 jours sur 7 à partir de maintenant.
La météo devrait enfin se refroidir cette semaine, soit à partir de mercredi soir, donc la station pourra sûrement augmenter son domaine skiable de façon exponentielle dans les jours suivants.
Bon ski!
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En images: Jay Peak (Vermont), 29 novembre

La neige tombe déjà depuis un certain temps dans les montagnes vertes du Vermont. Si bien que Jay Peak a inauguré la saison pour ses membres le 23 novembre, mais le 29 marquait l’ouverture grand public en célébrant la 4e édition du “Day for the Devoted”. Cette journée spéciale permet à tous de se souhaiter “Bonne saison” avec un grand sourire. Comment s’assurer de bien démarrer celle-ci ? Avec un petit 10-15 cm frais de la veille ! Les premières descentes étaient trrrrrès douces.

La combinaison de pistes offertes jusqu’à présent se passe du côté du fameux Triple Jet. Deux options sont alors possibles: Soit en-dessous du télésiège pour une belle noire afin de démontrer tous nos talents, soit faire l’enchaînement Montrealer / Angel’s Wiggie / Paradise Meadows.

Une bleue, une noire, une bleue, une noire, une bleue et on répète. Vous aurez compris le principe.
Sincèrement, les 2 parcours sont tellement différents et intéressants qu’on ne se tanne pas. La descente intermédiaire est très longue et permet vraiment de rentrer dans une zone. Concernant la Jet, on mentionne simplement à notre corps ceci: “Ca sera le rythme pour la saison, aussi bien t’habituer mon grand !”

Les stations sont de plus en plus à l’écoute pour offrir de la diversité, même avec si peu de pistes ouvertes. Qu’à cela ne tienne, il est déjà possible de s’exercer sur un mini parc à neige, histoire de confirmer que nos figures imaginées cet été se traduisent en succès, ou pas.

L’hiver est à nos portes, le moment est enfin arrivé. Celui du premier clic clic, cette mélodie annonçant des pieds bien serrés dans nos bottes.
La montagne est populaire en cette longue fin de semaine pour les Américains venus de New York, du New Hampshire ou même de jeunes hockeyeurs Ontariens en provenance d’Ottawa pour un tournoi. À chacun son excuse pour se déplacer et faire du ski ! Clairement, les gens ont soif.
Évidemment, tout ce beau monde débute sa saison en même temps, mais sur les lèvres on s’entendait tous sur un point: cette neige donne un sentiment d’être déjà en janvier !
En images: Tremblant, 28 novembre

Ski Saint-Bruno: Michel Couture passe le flambeau
COMMUNIQUÉ
60 ans d’histoire, ça se fête avec une grande nouvelle !
Saint-Bruno le 27 novembre 2024 – Pendant que le temps frais s’installe doucement au Québec, l’équipe de Ski Saint-Bruno ainsi que la communauté de ski accueille une grande nouvelle. Michel Couture, propriétaire de Ski Saint-Bruno et de Snö Innovation, remet le flambeau à deux anciens directeurs de la montagne.
Soixante années de succès pour Ski Saint-Bruno
En 1965, une des plus anciennes familles de Saint-Bruno décide de développer une station de ski en banlieue de Montréal. Ayant l’esprit entrepreneurial, les frères Dulude, Pierre et Marcel, croient au potentiel du projet malgré les doutes des citoyens (montagne trop petite, peu de neige).
En 1988, la famille Couture acquiert la montagne. Véritables bâtisseurs du ski au Québec, les Couture (Serge, Pauline, Steve et Michel) créent un lieu unique et construisent la plus grande école de ski au Canada. Ski Saint-Bruno devient alors un incontournable hivernal mettant sur les pistes des milliers de nouveaux skieurs et planchistes chaque année.
En 2010, Michel Couture, fils cadet de Serge, reprend la barre suivant l’idéologie de sa famille. Il démocratise et améliore l’accessibilité du ski et amène la rétention du débutant à un niveau jamais atteint. En mai 2024, la montagne remporte le prestigieux prix de la 2024 NSAA Conversion Cup devenant la meilleure destination pour les débutants en Amérique du Nord.
Malgré de nombreux défis, une météo capricieuse et surtout une pandémie, Michel a toujours tout mis en oeuvre pour offrir, à la communauté, une montagne sécuritaire, 100 % enneigée, accessible et divertissante aux conditions de glisse exceptionnelles.
Le 24 septembre dernier, la famille Couture a reçu le prix Grand bâtisseur de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec. Pionniers dans la fabrication de neige, la famille Couture a su transformer cette expertise en un véritable art. Leur influence dépasse les frontières du domaine skiable, touchant également l’ensemble de l’industrie touristique. Ils ont contribué à façonner l’avenir du ski et à inspirer une nouvelle génération de leaders.
L’histoire se poursuit et le flambeau sera à nouveau transmis!
Aujourd’hui est une journée marquante et historique. Le flambeau est remis officiellement à une équipe de passionnés, prête à relever le défi. Ils désirent ardemment poursuivre la mission des soixante dernières années.
Des visages connus par l’industrie touristique du Québec
Patrice Boire et Stéphanie Grenier, tous les deux récipiendaires (2016 et 2022) du prix gestionnaire de la relève, décerné par l’Association des Stations de ski du Québec, unissent leurs forces et leur expérience pour réaliser ce projet d’envergure.
M. Boire possède une solide expertise en ressources humaines, développement organisationnel et gestion d’entreprise s’appuyant sur plus d’une vingtaine années de pratique. Après avoir amorcé sa carrière chez Boire et Frères, le gestionnaire a poursuivi son parcours chez Ski Saint-Bruno. Pendant plus de 8 ans, il a dirigé le département des ressources humaines pour ensuite devenir directeur général adjoint. C’est en 2019 qu’il décide de s’investir au Collège André-Grasset, à titre de directeur des ressources humaines. Membre de l’Ordre des conseillers en ressources humaines, il a aussi siégé dans divers comités RH et conseils d’administration. Il a remporté plusieurs prix, dont le prix d’excellence en gestion des ressources humaines décerné par les Mercuriades.
Sa force? Patrice est un gestionnaire hors pair. Il a à coeur le bien être des gens tout en restant focussé sur la mission et les objectifs de l’entreprise.
Il occupera le poste de : Président, directeur général
Mme Grenier, forte d’une expertise en ventes et marketing oeuvre dans le secteur touristique depuis plus de 20 ans. Toute première employée des parcs Arbraska, son expertise a été déterminante dans le développement de l’ensemble des parcs au Québec, où elle s’est forgé une réputation de leader dynamique et engagé. En 2016, elle devient directrice des opérations pour tous les parcs du Québec et de l’Ontario. En 2018, elle rejoint Ski Saint-Bruno en tant que directrice des ventes, marketing et expérience invités. Elle a également siégé sur divers comités marketing et s’est investi dans plusieurs régions de la province.
Sa force? Stéphanie développe et innove constamment afin de faire vivre une expérience toujours plus enrichissante.
Elle occupera le poste de : Vice-présidente ventes, développement et marketing
À PROPOS DE SKI SAINT-BRUNO — DEPUIS 1965
Créateur de skieurs par excellence, gagnant du 2024 NSAA Conversion Cup, Ski Saint-Bruno s’est distingué dans l’industrie, pendant plus de 40 ans, grâce à son école qui initie annuellement 33 000 élèves. La station est l’une des plus grandes écoles de ski au Canada et l’un des plus grands centres d’apprentissage au pays. 7e station de ski la plus achalandée au Québec (400 000 visiteurs chaque année), la station emploie près de 800 personnes chaque année.
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Deux jours en ski en Suisse dans le domaine skiable de Grimentz – Zinal, Val d’Anniviers
Jour 1 – Secteur Grimentz
Après avoir été enchantés de nos descentes à St-Luc – Chandolin, nos attentes étaient élevées pour la suite de la découverte du Val d’Anniviers. Comment la station de Grimentz se mesurerait-elle en termes de tranquillité, de panoramas magnifiques et de plaisir de skier? Dès notre arrivée à Grimentz, nous sommes littéralement enchantés. Quel magnifique village! L’ensemble des bâtiments et des toutes petites rues est comme un véritable musée à ciel ouvert. Oubliez Zermatt et ses boutiques de luxe… Chaque maison, chaque rue de Grimentz a une vraie histoire à raconter.

Grimentz… on dit que c’est l’un des plus beaux villages de Suisse. Grimentz offre une balade absolument étonnante. Avec ses rues piétonnes bordées de chalets au bois noirci par le soleil, vous ne pouvez qu’être sous le charme!
Tout est d’une simplicité rafraîchissante. Pas besoin de se tracasser pour trouver une place de stationnement pour la voiture. Nous nous garons sans effort, juste en dessous du téléphérique qui relie Grimentz au secteur de Zinal. En trois minutes de marche à peine, nous atteignons les télécabines. On peut même faire un arrêt, bottes de ski aux pieds, à l’épicerie du village en chemin vers les télécabines!

On se stationne facilement tout près des remontées mécaniques, sous le téléphérique de Grimentz-Sorebois.
Les domaines skiables de Zinal et de Grimentz sont reliés par le téléphérique de 125 places de Grimentz-Sorebois, mais pour maximiser notre temps sur les pistes, nous ne l’utiliserons pas. En effet, nous prendrons une journée pour découvrir chaque secteur comme s’ils étaient complètement indépendants l’un de l’autre. Chacun des secteurs est d’une taille idéale pour être exploré en une seule journée.

Plan des pistes, avec le secteur de Zinal à gauche et le secteur de Grimentz à droite.

Au pied des remontées à Grimentz, à droit, le départ du téléphérique vers Sorebois (Zinal).

… et à gauche, le départ des télécabines vers Bendolla, point de départ et front de neige pour explorer tout le secteur skiable en haut de Grimentz.C’est ce qui fait de Grimentz le point de départ idéal pour explorer l’un ou l’autre des deux secteurs.
À bord des télécabines (12 places), elles ne mettent que 6 minutes pour gravir un dénivelé d’environ 500 mètres. Sous les télécabines, une piste est encore ouverte pour le retour à Grimentz. Nous débarquons à Bendolla et chaussons les skis pour poursuivre la montée à bord du télésiège (6 places) appelé « Col du Pouce », dont l’embarquement « par le côté » est plutôt inusité. Ce télésiège nous mène tout près d’une troisième remontée mécanique, un téléski nommé « Lona 2 » qui lui nous fait atteindre 2880 mètres d’altitude. C’est l’un des deux principaux sommets du secteur et c’est le point culminant de toutes les pistes de Grimentz.

En ce début avril, il y a encore une piste qui permet de skier jusqu’au village, mais comme le montre la photo, le véritable front de neige se situe à partir de Bendolla. On y voit le bâtiment en rouge de l’arrivée des télécabines de Grimentz et le télésiège Bendolla – Col du Pouce (avec les bulles bleues).

Longeant la cime d’une longue crête, le télésiège « Col de Pouce » est l’un de ceux qui offre une des plus belles vues de la station.

Le téléski « Lona 2 ». Une remontée qui semble tout droit sortie d’une autre époque, où la vie avançait un peu moins rapidement. Dans un clin d’œil à cette atmosphère, la préposée à la remontée tricote tranquillement.

La remontée mécanique « Lona 2 ».

Au sommet des remontées « Lona 2 » et « Becs de Bosson », les préposés aux remontées joignent l’utile à l’agréable.

Au loin, on distingue la station de Leukerbad, célèbre pour son ski et ses bains.

Au nord, vue sur la station de Crans-Montana.

Au centre de la photo, le téléski « Becs de Bosson» est une modeste installation qui irrigue un vaste domaine skiable. C’est là une des raisons pour lesquelles les pistes ne sont jamais surpeuplées.

Certains décident de continuer à pieds, plut haut.

Nous, on s’élance dans la piste « Lona », qui nous ramènera à Bendolla.

La piste « Lona ».

Un peu partout sur le domaine skiable, il y a des teintes orangées sur la neige. C’est du sable provenant du Sahara qui a été transporté jusqu’ici lors des grands vents de la semaine dernière.
Le deuxième sommet principal à Grimentz c’est le Roc d’Orzival qui frôle lui aussi les 2900 mètres d’altitude. Encore une fois, la seule façon de l’atteindre, c’est en prenant un téléski!

On se dirige tranquillement vers la remontée Orzival.

Une prise de vue capturant la totalité du téléski d’Orziva, deuxième sommet principal du secteur de Grimentz.
Au sommet du Roc d’Orzival, nous avons une vue magnifique sur presque toute la cuvette naturelle qui constitue le domaine skiable de Grimentz. Les pistes de ski découpent le paysage telles des veines complexes, invitant les âmes aventurières à laisser leur empreinte sur les pentes.

Deux pistes qui portent bien leurs noms, au sommet du Roc d’Orzival.

Juste de l’autre côté du Val d’Anniviers, tout en blanc, c’est le domaine skiable de St-Luc. Son secteur voisin de Chandolin, n’est pas visible sur la photo, mais il suffirait de basculer sur la crête à gauche pour le rejoindre.

La buvette appelée « Bob » pendant l’heure du lunch.
Même en ayant parcouru la quasi-totalité des pistes balisées, notre journée de ski à Grimentz se terminera finalement un peu plus tôt que prévu, car nous voulions absolument nous garder du temps pour nous promener et découvrir le village digne d’une conte de fées.
En effet, si vous n’êtes de passage à Grimentz que pour la journée, gardez-vous absolument un peu de temps en fin de journée pour aller marcher les petites rues étroites du village. Sachez que des visites du village sont offertes par la Société de développement de Grimentz. Vous pourriez ainsi y découvrir l’histoire passée et présente de Grimentz, grâce à un habitant passionné qui a le plaisir de transmettre aux visiteurs ses connaissances du village et de la vallée. Nous avons terminé notre promenade au petit restaurant « À la Claire Fontaine », sur la Rue du Village, pour y savourer une crêpe sucrée!




Jour 2 – Secteur Zinal
Pour notre deuxième journée d’exploration, nous nous sommes rendus et stationnés à Zinal. Comme partout dans le Val d’Anniviers, ayez toujours des francs suisses (CHF) ou une carte de crédit pour régler les frais de stationnement à la borne de paiement. Le stationnement est grand et quelques pas suffisent pour rejoindre les télécabines qui nous montent jusqu’au front de neige, car ici en bas c’est déjà l’été qui commence même si nous sommes au début avril.

Stationnement à la base des télécabines, à Zinal.

Village de Zinal, tout au fond de la vallée, vu depuis les pistes.
De manière générale, le secteur de Zinal offre un domaine légèrement plus pentu et un peu moins étendu que celui de Grimentz, mais sinon, ils sont très similaires au niveau de leurs caractéristiques générales.
Seule petite déception de ma visite, la longue descente de la piste du Chamois, classée « experte » qui était fermée à cause des risques d’avalanche. C’est la seule piste qui permet de relier le sommet du secteur de Zinal avec le village de Grimentz. Je me suis donc donné pour mission d’explorer toutes les autres pistes de Zinal. Je dirais que Zinal est un peu moins adapté aux débutants que Grimentz, bien qu’il y ait quelques endroits où les débutants peuvent apprendre à faire leurs virages. Par exemple, du haut des deux plus hautes remontées mécaniques, il n’y a malheureusement pas de terrain classé “facile”, et donc cela pourrait être un peu intimidant pour les débutants.
Moi qui aime les belles pistes intermédiaires, je dois dire que j’ai trouvé de belles descentes sinueuses… ma piste préférée a été la Durand, près du téléski du même nom. Deuxième coup de coeur, l’arête qui descend de la Corne de Sorebois et qui offre de superbes vues sur la vallée.

Dernier tronçon de la piste « Chiesso », le point le plus bas en altitude où l’on pouvait skier aujourd’hui.

Le télésiège « Chiesso », bien représentatif de l’attente quasi nulle aux remontées mécaniques, même lors d’une journée de fin de semaine.

Le secteur skiable de Zinal est entièrement au dessus de la limite des arbres.

Descente de la piste « Durand », à l’extrémité sud du secteur skiable.

Étonnant de voir ces remontées mécaniques, soi-disant terrestres, qui semblent pourtant flotter dans les airs comme par magie!

Ici, au détour d’une courbe encaissée dans un vallon, la piste « Durand », donne l’impression d’être dans un monde à part. Remarquez ce sable du Sahara qui donne des nuances de couleur orange sur la neige.
Zinal possède des infrastructures bien établies pour la pratique du parapente, avec des écoles et des guides expérimentés disponibles pour accompagner les parapentistes de tous niveaux. D’ailleurs, dès notre arrivée au sommet, on peut voir une zone spécialement réservée pour ce sport.

Les amateurs de parapente à ski se préparent sur la crête.

Zinal est la seule station du Val d’Anniviers où j’ai vu la pratique du parapente. Tout au somment, les parapentistes ont un site idéal pour les préparatifs et une pente réservée pour s’élancer dans le vide.

Dès le départ, les parapentistes captent rapidement les courants ascendants au-dessus de la vallée, et après un certain temps, ils finissent par atterrir avec une précision surprenante, les uns à la suite des autres, sur une minuscule parcelle encore enneigée, juste à côté du stationnement.

Évacuation par hélicoptère d’un skieur blessé. Par mesure de sécurité, le télésiège non loin est immobilisé pendant que l’opération prend place.

La buvette de La Marmotte en plein cœur des pistes de Zinal à 2600 mètres.

Votre billet de ski vous donne droit au transport gratuit par car postal dans tout le Val d’Anniviers.
Même si Zinal est la station la plus éloignée et retirée du Val d’Anniviers, notre journée de ski là-bas s’est terminée dans un enchantement total, à l’image des autres petits bijoux de cette vallée alpine. Dans ce coin pittoresque de la Suisse romande, où le français résonne comme une mélodie apaisante à nos oreilles, chaque station offre une expérience à taille humaine. Certes, il aura fallu braver la distance et les petites routes tortueuses pour arriver jusqu’à Zinal et découvrir ce trésor caché, mais quelle expérience unique!
Quelques observations:
- Pour de l’hébergement, optez pour Grimentz plutôt que Zinal. Le village de Grimentz est plus central et permet d’accéder aux deux secteurs aussi rapidement l’un que l’autre.
- Les stations du Val d’Anniviers font partie d’un regroupement de stations offrant un abonnement saisonnier connu sous le nom de “Magic Pass”. Vérifiez les prix et les options, c’est un produit qui pourrait s’avérer avantageux.
- Bien que chacun des domaines skiables de Zinal et de Grimentz peut être aisément parcouru d’un bout à l’autre en une journée, ce sont les possibilités de hors-piste modéré entre leurs pistes balisées qui sont infinies et qui vous feront skier ici toute une semaine.
- Le village de Zinal est le dernier niché au fond du Val d’Anniviers. Il offre la possibilité de partir en excursion à pied encore plus loin dans la vallée, jusqu’au glacier de Zinal. Par temps favorable, les aventuriers peuvent même explorer une caverne de glace cachée sous le glacier.
Lecture complémentaire:
Ski en Suisse: St-Luc – Chandolin, Val d’Anniviers
Niché au cœur du Val d’Anniviers en Suisse romande se trouve le charmant domaine skiable de St-Luc – Chandolin. Bien loin de l’agitation des stations de ski plus commerciales telles que Zermatt ou Verbier, St-Luc – Chandolin offre une expérience alpine sereine et authentique. Située dans un environnement de sommets majestueux dont certains atteignent 4000 mètres et plus d’altitude, cette perle cachée séduit les visiteurs dès leur arrivée avec son charme unique. Avec sa beauté naturelle préservée et son ambiance tranquille, autant au village que sur ses pentes, St-Luc – Chandolin promet une aventure hors du commun.
Des pentes douces parfaites pour les débutants aux espaces freeride qui raviront même les skieurs les plus chevronnés, cette station s’adresse à tous les niveaux. Mais au-delà de ses opportunités de ski exceptionnelles, St-Luc – Chandolin offre également une véritable évasion loin du tumulte de la vie moderne, permettant aux visiteurs de renouer avec la nature et avec eux-mêmes. Ici, pas de risque de se retrouver au milieu d’une foule de skieurs… au contraire, même sur les pistes parfaitement entretenues, vous aurez l’impression d’être seul au monde; inutile de skier hors-piste pour ressentir cette sensation.
Nous garons la voiture dans un petit stationnement à environ 350 mètres du funiculaire. Il faut marcher environ 5 à 6 minutes pour atteindre le bâtiment abritant la billetterie et le funiculaire. Il est à noter que nous aurions également pu attendre que le bus nous y emmène plutôt que de marcher. En ce jeudi d’avril, les skieurs se font rares. Avec une capacité de 80 personnes, le funiculaire tarde à se remplir, puis finalement au bout de quelques minutes, il commence son ascension.

Funiculaire qui arrive au terminal de Tignousa.
En quelques minutes à peine, le funiculaire nous transporte de 1700 mètres d’altitude à 2200 mètres, nous amenant au pied des pistes où nous chausserons nos skis pour la première fois. Cet endroit est le cœur névralgique de tout le domaine skiable. On y trouve le restaurant principal de Tignousa, un observatoire, la zone pour les débutants, ainsi que le point de départ de nombreuses randonnées.

Le bâtiment principal de Tignousa propose un restaurant libre service et un service aux tables directement au pied des pistes. Avec ses 31 lits, Tignousa est aussi le camp de base idéal pour héberger les groupes.

Tout proche de l’arrivée du Funiculaire de St-Luc, dans un site renommé pour la pureté et la stabilité de son atmosphère, se dresse l’Observatoire François-Xavier Bagnoud.

Section « Fun Zone » pour les débutants à Tignousa.
Tignousa est un excellent point de départ pour s’orienter et découvrir le domaine skiable. Nous avons la possibilité de commencer la journée dans différentes directions afin d’explorer les pistes. Nous pouvons choisir de rester dans le secteur de St-Luc ou se diriger vers celui de Chandolin.

Plan des pistes et des remontées avec l’indication du niveau de risque d’avalanche.
Nous débutons en montant jusqu’au sommet de la remontée « Col des Ombrintzes ». Culminant à près de 2800 mètres d’altitude, c’est l’un des trois plus hauts sommets de tout le domaine skiable, accessible par remontée mécanique. Il est important de noter que toute la crête, de bout en bout du domaine skiable, est accessible en hors-piste. Plusieurs montées et descentes sont possibles si on y met l’effort. Les pistes balisées ne représentent qu’une fraction minime de l’étendue du domaine skiable de St-Luc – Chandolin.

Vue de la section supérieure de la remontée « Col des Ombrintzes ». Un téléski de près de 500 mètres de dénivelé!

Au sommet de la remontée « Col des Ombrintzes », la vue est majestueuse sur tout le secteur de Chandolin, et plus au nord, de l’autre côté de la vallée du Rhône, on distingue même les piste de la station de Crans-Montana.
Une descente particulièrement longue débute depuis le sommet de la remontée « Col des Ombrintzes ». Elle démarre par une piste étroite de type « traverse », offrant une multitude de possibilités pour s’aventurer hors-piste. En continuant sur la piste balisée, elle s’enfonce dans un bol ou un cirque avant de s’ouvrir progressivement sur une vallée plus large. Aux trois quarts de la descente, les premiers arbres commencent à se dessiner, signalant l’entrée dans une section de piste de plus en plus boisée (typique du Québec), pour finalement aboutir à la base du secteur Chandolin, près du télésiège « Le Tsapé ».

Début de la descente au sommet de la remontée du « Col des Ombrintzes », en direction du secteur Chandolin.

La piste est sinueuse et étroite, offrant à ceux qui le désirent la possibilité de prendre des raccourcis en mode hors-piste.

La piste s’ouvre dans une plus large vallée.

Descente au coeur du secteur Chandolin.

Les paysages et la végétation changent au fur et à mesure que nous descendons.

Arrivée au télésiège « Le Tsapé », à 1940 mètres, qui est la base principale du secteur Chandolin.
Le télésiège « Le Tsapé », nous ramène en plein cœur du secteur Chandolin. De ce point, nous empruntons une traverse pour continuer à nous diriger vers l’extrémité nord de tout le domaine skiable, vers la remontée « Illhorn » qui nous mènera au sommet du même nom, à 2717 mètres d’altitude.

Sommet du télésiège « Le Tsapé », secteur Chandolin.

Petite traverse du domaine skiable pour nous diriger vers le secteur de la remontée « Illhorn ».

Vue plongeante le long de la remontée « Illhorn », avec la station de Vercorin, juste de l’autre côté de la vallée.

Vue de la remontée « Illhorn » (téléski) et de sa piste adjacente qui permet une des plus belles descentes sportives, sans faux plat, du sommet à la base.

Du sommet de l’Illhorn, la vue du secteur skiable de Chandolin vers le sud, nous permet même de distinguer la piste damée du « Col des Ombrintzes ».
Sur le chemin du retour vers le secteur St-Luc, nous empruntons un petit itinéraire balisé mais non damé.

Très apprécié d’avoir quelques chiffres sur ce panneau pour s’avoir à quoi s’attendre avant de s’y aventurer, ou non!
Arrivée l’heure du lunch, notre choix s’arrête sur le restaurant libre service de Tignousa avec ses 450 places qui nous accueille à l’intérieur ou sur sa grande terrasse offrant une vue panoramique sur tout le Val d’Anniviers.

Restaurant libre service de Tignousa.

Terrasse de Tignousa.

Une autre option aurait été la buvette « Tsigère La Cohà », ou nous aurions pu nous laisser tenter par les spécialités de polenta, la délicieuse raclette anniviarde et bien d’autres produits du Valais Suisse.
Notre prochain objectif est de monter jusqu’au sommet de la Bella Tola, à 3025 mètres d’altitude. C’est le point culminant des remontées mécaniques de la station. Pour y arriver, nous devons emprunter deux très longs téléskis, soit le « Pas de Bœuf » (plus de 2 km de longueur!) et le « Bella Tola » (plus de 1 km de longueur). La montée n’est pas de tout repos car le tracé des téléskis suit des pentes raides et les téléskis changent même de direction (des bifurcations à 45 degrés en cours de parcours).

L’embarquement du téléski « Bella Tola »

Les lignes de retour de ces longs téléskis donnent parfois lieu à d’étranges situations, comme celle-ci où les téléskis se retrouvent suspendus à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol.
J’ai eu la chance de d’observer plusieurs beaux panoramas du haut des sommets de Alpes, mais celui au sommet de la Bella Tola est réellement dans une classe à part!

Dès le début de la descente du haut de la Bella Tola, le panorama grandiose nous oblige à nous arrêter et à prendre le temps d’admirer ces sommets, dont le Weisshorn culminant à 4506 mètres d’altitude.
Pour conclure la journée, au lieu de redescendre à pied jusqu’à la voiture en empruntant le funiculaire, nous choisissons de prolonger notre descente depuis le sommet de la Bella Tola jusqu’au charmant restaurant du Prilet, situé à environ 1700 mètres d’altitude. Cette descente emblématique à l’extrémité sud de la station nous offre même une vue sur le mystique hôtel Weisshorn, perché sur son promontoire rocheux, loin de tout.

Partout sur le domaine skiable, les pistes balisées sont très bien indiquées. Ici, nous prenons la direction du Prilet.

Une pause, le long de la longue descente jusqu’au Prilet.

Ici presqu’au centre de la photo, l’emplacement de l’Hôtel Weisshorn est aussi spectaculaire que les montagnes du Val d’Anniviers. Il se trouve à flanc de montagne à 2337 mètres d’altitude, entouré de majestueux sommets de plus de 4000 mètres. Le Weisshorn n’est accessible qu’à pied et en hiver aussi avec des peaux de phoque et des raquettes.

À partir de 2100 mètres, la piste s’engouffre dans la forêt.

Arrivée et fin de la piste au Prilet.
Cette descente jusqu’au Prilet est idéale pour terminer une journée de ski car il y a possibilité de s’arrêter au restaurant pour profiter du soleil et de la terrasse. Par la suite, il suffit d’attendre l’autobus qui prend les skieurs et les ramène aux différents stationnements de la station de St-Luc – Chandolin.
Explorer et skier St-Luc – Chandolin, c’est redécouvrir le plaisir du ski dans la quiétude, savourer le temps pour s’émerveiller devant des panoramas majestueux, mais aussi apprécier les petites merveilles qui peuvent sembler insignifiantes, comme le chant des oiseaux ou le murmure d’un ruisseau lorsque la piste se fraie un chemin à travers la forêt. Même une escapade au spa n’aurait pas réussi à me procurer autant de sérénité.
Quelques observations :
- L’intégralité du domaine skiable est orientée vers l’est. Seules quelques sections de pistes seront à l’ombre tôt le matin.
- Les remontées mécaniques principales, celles qui permettent d’accéder aux plus hauts sommets, sont des remontées de surface (téléskis), alors que les télésièges permettent surtout de passer du secteur de Chandolin au secteur de St-Luc et vice versa.
- Une semaine complète à St-Luc – Chandolin, peut s’avérer un bon choix pour les mordus de « freeride », mais selon moi, la plupart des skieurs voudront profiter du transport gratuit offert par le car postal qui relie St-Luc – Chandolin au domaine de Zinal – Grimentz. Un billet de ski dans le Val d’Anniviers permet de skier toutes les stations de la vallée… aussi bien en profiter et découvrir! Vous avez même accès à la plus petite station de Vercorin.
- Certains visiteurs opteront pour loger dans le Val d’Anniviers, alors que d’autres (surtout ceux qui ont une voiture) préfèreront loger dans la vallée du Rhône dans des villes telles que Sierre ou Sion. Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients. Il n’y a pas de mauvais choix.
- En station, le français résonne universellement et l’accent suisse romand est reconnaissable… Une preuve indéniable que nous sommes véritablement loin des stations sur-commercialisées, malgré notre proximité avec Zermatt ou Verbier, à quelques kilomètres seulement.

Vue depuis les pentes de St-Luc, la station de Grimentz, toute proche, juste de l’autre côté de la vallée.

Elle aussi, juste de l’autre côté de la vallée, la petite station de Vercorin, accessible avec le même billet de ski.
Lecture complémentaire:
SKI LA TUQUE/LA PASSE 155 : à seulement 55$ pour 2 à 4 personnes incluant billets et consommations
SKI LA TUQUE
***LA PASSE 155***
Une aubaine destinée exclusivement aux visiteurs qui habitent à plus de 100 km de La Tuque.
*Preuve de résidence obligatoire pour chaque personne
Valide du 9 janvier jusqu’à la fin de la saison 2025
*Non valide le jour de la compétition régionale.
BILLETS JOURNALIERS – CONSOMMATIONS AU BAR L’AVALANCHE
- Que vous soyez 2,3 ou 4 personnes, c’est le même prix.
- Coût : 55 $ + taxes.
POUR PLUS DE DÉTAILS ET POUR PROFITER DE CE RABAIS, SUIVRE CE LIEN :