La saison de ski 2023-2024 est une saison particulière à plusieurs niveaux: les précipitations tardives et peu abondantes, les redoux dignes de la semaine de relâche en plein mois de février et les prévisions météo auxquelles il ne faut pas toujours se fier… ce ne sera pas une saison qui passera à l’histoire pour les bonnes raisons! Toutefois, aujourd’hui, en faisant fi des prévisions météo, c’est à une journée exceptionnelle que nous avons eu droit. D’un ciel gris et brouillardeux à un ciel bleu en quelques minutes, une météo clémente et un achalandage très raisonnable pour un samedi, on ne pouvait pas demander mieux pour notre visite au Massif.
Nous commençons notre journée en allant visiter le parc à neige du secteur Camp Boule. À cette visite, on constate qu’il y a plus d’une manière de profiter de la montagne. Évidemment, le ski en sous-bois n’est pas à son meilleur cette année, toutefois on remarque que plusieurs glisseurs viennent tester leurs habiletés autrement, entre autres dans ce parc à neige.
La Petite-Rivière et La Batture sont particulièrement belles aujourd’hui. La première offre toujours un aussi beau damé avec une inclinaison régulière agréable à dévaler et la seconde, non travaillée mécaniquement, nous permet de profiter d’une neige de qualité tout en contemplant la vue sublime.
Le Massif a reçu un peu moins de 300 cm de neige jusqu’à présent. Quelques pistes laissent paraître des brins de gazon ou la pointe de roches, mais rien pour risquer d’abîmer son équipement. Dans l’Archipel, les bosses sont hautes, mais tendres. On s’amuse, on voit les sourires sur les visages et le bonheur qu’ont les gens de profiter d’une journée parfaite sur les pentes.
Après plusieurs descentes et afin de reposer nos jambes peu habituées la neige printanière si tôt en saison, nous avons fait un arrêt à la base de la montagne afin de goûter aux crêpes. En effet, la crêperie est de retour et à voir la quantité de gens présents, elle est appréciée. Le mercure était assez élevé pour que les terrasses soient pleines de gens venus en profiter pour prendre une pause et faire le plein de vitamine D.
Une autre belle journée de glisse se termine. Tous les adeptes prient pour qu’une bonne bordée de neige vienne porter main forte aux outils de fabrication de neige et ainsi assurer une fin de saison tardive. Le Québec en entier se retrouve dans la même situation, toutefois la situation géographique et l’altitude du Massif lui permettent de très bien tirer son épingle du jeu côté couverture neigeuse. Que dire de la vue! Ne s’en lasse-t-on jamais?
La journée tire à sa fin pour le domaine skiable, mais plusieurs activités nocturnes sont offertes à la montagne! Pourquoi ne pas jumeler visite de ski et expérience nocturne? Du forfait catski et Camp Boule à la descente nocturne en luge, il est possible de profiter de la montagne autant de jour que de soir. C’est d’ailleurs ce que plusieurs skieurs présents en montagne ont prévu, d’après les conversations entendues en télécabine! (Si vous êtes curieux, le site web du Massif est la meilleure source d’information.)
Aujourd’hui au Mont Avalanche, le printemps s’est pointé le bout du nez! Un peu tôt en saison pour skier dans ce genre de conditions si vous voulez mon avis! Une grosse neige molle était présente sur l’ensemble du domaine skiable.
La neige était tellement molle par endroit, que les enfants perdaient leurs skis en effectuant des virages dans les bosses. La pointe du ski plantait dans la neige et c’était la chute. Pas toujours évident ce genre de conditions pour des débutants.
Les pistes damées étaient beaucoup plus faciles d’accès et la prise de carre était excellente. La glisse était un peu lente, mais agréable.
La piste du jour était l’Intrépide, beaucoup de plaisir dans les bosses et les quelques sauts qui se retrouvaient dans la piste.
Hop là, mon garçon qui pratique ses sauts… je crois qu’il espère devenir l’homme volant en planche, comme son papa!!
Ouf, pas facile skier dans cette neige épaisse. Une petite pause s’impose pour remettre nos jambes en état.
Il y avait une compétition aujourd’hui à la montagne. Plusieurs spectateurs étaient venus démontrer leur soutien aux coureurs. L’ambiance était à la fête et les cris d’encouragements se faisaient entendre.
Malheureusement, le redoux des derniers jours et la pluie auront eu raison du couvert neigeux à certains endroits. Espérons que la neige sera au rendez-vous sous peu, si nous voulons prolonger la saison pour avoir un vrai ski de printemps!
Offrant certainement la vue la plus spectaculaire au Mont Habitant, le sommet de La Tuque s’ouvre sous nos pieds et par-delà notre regard. Le pitch initial est engageant. Les conditions de neige qui prévalent justifient largement le déplacement. C’est magnifique cette saveur de printemps précoce!
La granuleuse légère est superbe. Et lorsque le soleil sort (pas longtemps…) et force le thermomètre dans sa zone positive, le party commence. Au lieu d’une fine poudreuse frivole, la neige se soulève en plaques plus lourdes et est projetée de part et d’autre de nos skis. On carve festivement. On rêve déjà à l’eau d’érable.
Le beau soleil nous fait faux bond tôt dans la journée, malheureusement. La grisaille reprend son trône. Cependant, la température reste au dessus des moyennes saisonnières. Il en ira de même demain (samedi) et dimanche.
Il fait assez chaud pour se délester des couches superflues. Ce week-end, laissez vos gants chauffants à la maison. La position face au soleil lors des remontées est idéale: yeux fermés, goggles relevés, soucis oubliés et sourire élargi sont autant de signes que la vie est quand même pas si pire.
Dans la Grande-Allée-Bas, le profilage de la piste donne des ailes aux enfants qui se voient déjà sur un podium. Mikael Kingsbury devrait se surveiller!
Mont Habitant ne manque pas d’alimentation en eau pour la fabrication de neige. Le chalet, quant à lui, est spacieux; sa terrasse extérieure au premier étage est invitante avec ses tables face aux pentes et au soleil. Plusieurs familles de canards ont élu domicile sur l’étang. Après tout, l’hiver est clément cette année!
Avec une pente digne des plus belles accélérations, le départ de La Tuque s’ouvre d’une manière qui tolère mal le doute. Ce skieur ne ralentit même pas avant de s’engager dans le pitch. J’ai à peine le temps de prendre la photo que déjà il est hors de ma vue.
Dans le cadre d’une sortie scolaire avec le collège Laurentien, je suis retourné à Vallée Bleue aujourd’hui. La piste Saute-Mouton était très appréciée des élèves. Son profilage permet d’y faire quelques sauts et les virages sont amusants.
Un peu de sous-bois avant l’ouverture du parc à neige. Les élèves font des sauts pas mal partout où ils le peuvent. “M. Julien, M. Julien, regardez ça!!” “M. Julien, M. Julien, comment vous faites ça??”
Les pistes damées étaient vraiment belles ce matin, en plus d’avoir une température clémente et ensoleillée.
Enfin, l’ouverture du parc à neige!!! Un petit groupe de skieurs et planchistes prennent la piste d’assaut et s’élancent sur les modules.
Le premier rail est très populaire et une ligne de jeunes attend pour me montrer leur talent. Ils sont assez impressionnants à voir! En arrière-plan, nous retrouvons un module un peu plus difficile.
Le parc à neige offre quatre rails et deux sauts de différentes grosseurs. Le tout bien entretenu par Thomas, le spécialiste du parc à neige et moniteur. Un petit rappel toutefois, il faut respecter notre niveau de ski et être prudent, sinon on risque de se retrouver dans une fâcheuse position…
Une journée qui finit bien à Mont-Orford, avec du soleil, du ciel bleu et une température clémente! Pas assez pour que la neige prenne une texture crémeuse, sauf à quelques endroits plus exposés au soleil, mais assez pour que la glisse soit suave malgré, évidemment, une base ferme qu’on ne sent pas trop.
La journée a commencé en contraste avec sa finale, sous un ciel couvert, dans le gris et une visibilité de type flat light qui n’invitait pas trop à se laisser aller à pleine vitesse.
Reste que les conditions sont impressionnantes : dans la majorité des pistes, très peu de glace même dans les endroits inclinés, de la belle neige douce et, surtout, du plaisir à skier sur des surfaces bien travaillées.
Les points de vue à Mont-Orford, peu importe la direction vers laquelle on regarde, sont toujours magnifiques.
Je dois avouer que je suis agréablement surpris du travail effectué par le Mont-Orford, surtout dans le contexte d’un hiver pénible. Comme mentionné plus haut, les bases sont fermes, certes, mais presque sans glace et avec une qualité de neige remarquable. Évidemment, le plaisir de skier en semaine est aussi celui d’un faible achalandage, donc d’une dégradation moindre et plus lente des pistes.
L’Hybride permet d’enchaîner les descentes et d’accumuler le dénivelé jusqu’à ce que l’acide lactique se fasse ressentir dans les cuisses!
Et malgré une saison jusqu’ici peu neigeuse, nos yeux peuvent tout de même contempler des paysages dignes des plus beaux hivers québécois!
C’est sur le versant nord de la montagne que débute cette journée ensoleillée. Le corduroy est impeccable en début de journée et le restera longtemps puisque ce côté de la montagne est presque désert tout l’avant-midi.
Même en traversant au sud, il est assez rare de ne pas avoir une piste complètement déserte devant soi. Il faut dire que la montagne n’a reçu aucune nouvelle neige depuis bientôt une semaine, c’est peut-être ce qui garde les adeptes loin des pistes. Toutefois, avec la température clémente, les skis accrochent bien dans la majorité des pistes.
Les plus agiles, ou les plus téméraires, s’aventurent dans le secteur Expert. La Forêt Noire manque de neige est n’est pour le moment pas accessible, tout comme la Beauregard. Tous les skieurs rencontrés aujourd’hui s’entendent pour dire que les conditions sont belles pour la quantité de neige reçue, mais qu’une bonne bordée ferait le plus grand bien.
La vue reste un petit plus qu’on sait apprécier lors des journées ensoleillées comme aujourd’hui. Ça vaut le coup de s’arrêter et d’observer ce qui se dessine devant nous. Dans la Gros Vallon, c’est particulièrement vrai et souvent, cet arrêt se fait juste avant la cassure. Stratégie ou pas?
Même à l’heure du dîner, aucune bosse en vue. Le froid de la nuit dernière est venu solidifier le fond et préserve les conditions de glisse au maximum. Plusieurs personnes choisissent les parties de pistes ensoleillées, pour un meilleur contrôle… ou encore pour faire le plein de vitamines D!
Quelques écriteaux nous renseignent sur l’état des pistes. Il n’y a pas de miracle, même avec la fabrication de neige: certaines roches refont surface dans les pistes. C’est tout de même peu dérangeant comme situation, il est possible de skier en piste sans se soucier d’abîmer ses skis. Toutefois, dans les sous-bois, c’est plus marginal comme couverture. Le terrain de jeu en piste reste le meilleur choix pour le moment.
Toujours personne sur les pistes alors que la journée est bien avancée. Cette météo digne d’une semaine de relâche contraste avec le faible achalandage. C’est plaisant de skier sans attendre aux remontées!
Le bonheur de skier dans une station moins achalandée en semaine tient beaucoup à l’état des pistes qui se conservent en bon état plus longtemps. C’est exactement ce que nous avons aujourd’hui à Ski Mont Rigaud. Et tant qu’à rechercher le bonheur, aussi bien s’offrir une balade “pépère” sur le tapis magique.
Si on se fiait seulement à la croute de glace entre les arbres, on jurerait que la glisse va être mauvaise. Erreur! L’entretien des pistes est rigoureux et même si les conditions durcissent en cours de journée la station peut s’enorgueillir de la qualité de son enneigement. Une granuleuse très fine et recyclée jour après jour nous permet de skier jusqu’à tard en après-midi sans avoir à se soucier de la présence de plaques de glace. Il y en a certes quelques unes, mais comparé à ce que l’on retrouve dans beaucoup de stations cette saison elles sont très rares.
Marie-Josée étrenne ses nouveaux skis de piste. Justement, les conditions fermes sont propices à ce type de skis. Le corduroy est très beau en matinée; l’envie d’aller vite et de faire pénétrer les carres en profondeur dans la neige l’emporte vite sur le sentiment de retenu qu’éprouve la skieuse au départ.
Notre naïveté nous a mené à croire qu’on aurait le même soleil radieux qu’hier. Pffff, tu parles. Le gris domine, mais la journée est très agréable malgré tout. Nous en profitons pour travailler notre technique en nous coachant mutuellement. Finalement, c’est une de ces situations où “l’aveugle guide l’aveugle”! On se trouve meilleur que l’autre, qui se pense meilleur que nous!
Plusieurs classes du primaire passent la journée sur les pistes. C’est très souvent le cas à Ski Mont Rigaud, surnommée la Maternelle du ski au Québec. De plus, des parents amènent leurs enfants pour quelques heures. Véritable destination multigénérationnelle, la station a de quoi plaire à tous. Particulièrement, à un moment où les conditions se font capricieuses dans beaucoup de stations de ski. À noter qu’ici, la tarification sénior débute dès 60 ans. Skier à moins de 40$ pour une journée entière devient une rareté.
Plus de peur que de mal pour cet enfant. Cependant, fidèle à son protocole la patrouille ne prend aucun risque.
La température est très clémente, mais demeure humide avec cette absence de soleil. Dans le chalet, le foyer diffuse une chaleur très recherchée par les visiteurs qui entrent pour une pause. Comme tous les habitués que je croise à chacune de mes fréquentes visites, venir à Ski Mont Rigaud est un peu comme être à la maison. Nous sommes nombreux à y revenir non pas pour les défis, mais pour le réconfort et la quiétude.
Pour ma part, je suis redevenu un adepte du ski de soirée dans les dernières années, comme ma collègue Marie-France (lisez son récit!). C’est peut-être ma vie d’adulte qui a changé ma perspective, mais je vous expose ici pourquoi j’adore skier sous les lampadaires!
D’abord, je trouve ça magnifique… et disons-le, ça coûte moins cher ! Cette ambiance à la fois calme et singulière où la pénombre se marie avec les lumières étincelantes ne cesse de me charmer depuis plus d’une vingtaine d’années. Quand on peut accéder à ces jolis paysages à moindre coût, on en profite encore plus souvent! Cela dit, cette pratique ne fait pas l’unanimité puisque certains skieurs apprécient moins le froid, la visibilité plus faible, l’apparition de glace, ou la grande présence d’une clientèle parfois moins agréable en piste et dans les files d’attente.
Féérique, qu’on vous dit! Sommet Saint-Sauveur sous la neige. Photo Jean-François Harrington
Le gros travail du « deuxième shift » en station
Ce que nous les skieurs ignorons parfois, c’est que l’offre du ski de soirée requiert une coordination complexe et parfaitement synchronisée entre les différentes équipes de travail de la station. De plus, bon nombre d’équipes se croisent à ce changement d’horaire précis, ce qui en fait une période très mouvementée dans les coulisses des stations offrant du ski de soirée.
Les journées où la neige tombe, certaines stations choisissent de laisser les pistes s’enneiger naturellement sans les retravailler mécaniquement, au plus grand bonheur des visiteurs. Ici, Sommet Saint-Sauveur. Photo Jean-François Harrington
Au Relais, le ski de soirée fait partie des attraits de la station. « Chaque journée que le ski de soirée est à l’horaire, la patrouille et l’équipe de la montagne inspectent les pistes en après-midi afin de connaître celles qui ont besoin d’être damées pour avoir un ski de soirée sécuritaire. Dans notre jargon, on appelle ce tour de dameuse en fin d’après-midi La valse. Ensuite, la patrouille inspecte et ferme les sous-bois qui ne sont pas accessibles en soirée. » nous dit Mireille Bêty, coordonnatrice expérience-client au Centre de ski le Relais. Toutes les stations de la région de Québec offrent du ski de soirée, avec un bel éventail de terrain skiable varié.
La valse en cours dans les pistes du Relais. Photo Geneviève Larivière
Du côté des Cantons-de-l’Est, la seule station majeure offrant du ski de soirée est Bromont, montagne d’expériences. « Nous avons 1300 poteaux et plus de 2800 lumières réparties sur une centaine de pistes. Elles sont commandées via une application web sur laquelle nous faisons une programmation selon les besoins d’ouverture et de fermeture des pistes. », nous indique Évelyne Déry, conseillère marketing et communications à la station. Bien évidemment, cette belle technologie plutôt récente n’a rien à voir avec les premiers luminaires qui mettaient plusieurs minutes à réchauffer avant d’éclairer les pistes! (Prenez un petit instant pour remonter admirer la photo d’entête de cet article, qui donne un point de vue stupéfiant sur les pistes éclairées de la station!)
Comment réussir son ski de soirée ?
Si vous voulez retomber en amour avec le ski de soirée, je vous fais part de quelques conseils qui moi, m’ont bien aidé à raviver la flamme.
1. S’habiller chaudement !
La première chose que l’on réalise lorsque l’on skie le soir, c’est qu’il fait un peu plus froid étant donné l’absence de soleil et de la baisse graduelle du mercure tout au long de la soirée. Il faut donc s’habiller chaudement ! C’est le moment de sortir les semelles et gants chauffants… ce confort ajouté augmentera votre plaisir!
Beaucoup de stations offrent aussi un endroit avec un grand foyer extérieur pour réchauffer l’ambiance hivernale. Ici, Sommet Saint-Sauveur. Photo Éric Boyczun
2. Bien choisir ses lunettes de ski
Certaines lunettes de ski ne conviennent tout simplement pas au ski de soirée. Il vaut mieux choisir une teinte qui laisse passer beaucoup de lumière comme le jaune, l’orange ou le rose. Pour ma part, j’utilise des lunettes non-teintes avec un bon anti-reflet pour une vision nocturne optimale. Certains skieurs optent pour des lunettes aux verres interchangeables, ou encore photochromiques (qui changent de couleur en fonction de la luminosité ambiante).
Bien que plusieurs stations offrant le ski de soirée effectuent un damage des pistes en fin d’après-midi, on remarque parfois un durcissement graduel de la surface une fois le soleil couché, notamment après une journée plus chaude. Des carres bien aiguisées sont recommandées pour une expérience optimale.
Les carres bien aiguisés, tout le monde est prêt à dévaler les pistes. Photo Chrystina Mérette, courtoisie Le Relais.
4. Bien choisir ses pistes
Après quelques visites à une même station, on devient un fin connaisseur de la routine de l’endroit ! Dans certaines stations, il suffit d’être attentif à l’heure de réouverture des différentes pistes après le damage pré-soirée afin de pouvoir skier sur du corduroy pendant près de deux heures ! On peut aussi remarquer dans quels secteurs de la montagne ou pistes que fréquentent les différents types de skieurs en soirée, que ce soit les adeptes de parc à neige, ceux qui aiment skier vite, ou les relax moi.
Très souvent, les pistes de niveau intermédiaire ou débutant offrent des conditions plus agréables en soirée à cause de l’achalandage moindre. Ici, versant Avila du Sommet Saint-Sauveur. Photo Marie-France Dion
Des soirées bien animées et des promotions
Avez-vous déjà skié jusqu’à minuit ? Certaines stations telles le Mont-Orignal, Bromont, le Centre de Plein-air de Lévis et le Mont Bellevue prolongent occasionnellement et de façon festive la soirée de ski jusqu’à très tard.
D’autres comme Vallée du Parc, Le Relais, le Mont Habitant, Saint-Bruno ou Val St-Côme offrent des billets à 20$ ou 25$ certains soirs. Plusieurs offrent aussi des abonnements pour le ski de soirée à bas prix. Visitez toujours les boutiques en ligne des stations avant de vous déplacer pour profiter du meilleur tarif! (Les offres sont aussi répertoriées dans notre Zone Rabais.)
Les soirées à petit prix sont populaires au Mont Habitant. Photo Marie-France Dion
Si vous cherchez de l’inspiration pour choisir la première station à visiter en soirée, je vous propose un article datant de quelques années mais toujours d’actualité donnant quelques suggestions de stations pour le ski de soirée. Cependant, au Québec, il y a plus d’une quarantaine de stations qui offrent du ski de soirée… ce serait bête de vous limiter à 10!
Une journée comme il y en a eu peu cet hiver. Du soleil mur à mur avec une température presque printanière. Un grand volume de visiteurs honorent la maxime latine: carpe diem! Très facile à saisir en effet, cette journée en est une de celles dont on voudrait qu’elle ne se termine jamais. Cependant, les jambes en décident autrement.
Les effets lumineux sont spectaculaires. Ça fait un peu oublier que la neige naturelle est parcimonieuse. Les canons ont bien recouvert le domaine et il n’y a aucun endroit qui laisse à désirer. Les surfaces reflètent cet état de chose: rapidité, dureté et neige granuleuse qui s’envole sous les carres en virage. Donc, de la belle glisse technique!
Étant donné que les conditions font appel au meilleur des skieurs et des planchistes, Johanne et Gordon en profitent pour prendre une leçon. Ils ne sont pas déçus de cette heure en compagnie d’un pro. Prochaine étape: faire affuter les skis! Et demain ils skieront à nouveau, histoire de pratiquer le contenu de la leçon.
Les bosses sont désertées aujourd’hui. Si vous les aimez ultra rapides, dures et profondes, gâtez-vous. Je vous regarderai d’en bas! C’est précisément ce que feront les visiteurs assis devant le chalet, alors qu’ils se font bronzer la binette. On en a bien besoin.
À Sommet St-Sauveur on croise régulièrement les jeunes du programme Ski-Études de l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin, de Ste-Adèle. Semblant disciplinés, fougueux et pas mal trop rapides pour mon goût, les jeunes s’en donnent à cœur joie. Les pistes où ils s’entraînent sont fermées au public, histoire de les laisser déployer leurs ailes sans nous décoiffer.
Dès l’ouverture, les volutes de neige qui s’envolent au passage des skieurs donnent le ton. C’est rapide, enivrant et engageant. Vers midi, l’achalandage ne démord pas; au contraire, le stationnement continue de se remplir. Aux remontées, aucun désagrément. Tout roule à la perfection et on ne perd pas de temps en attente. Il faut dire que le domaine skiable est vaste pour la région, ce qui a pour effet de bien répartir le volume de visiteurs.
Alors que Mère Nature continue de nous bouder, ou de nous punir de je-ne-sais-quoi, la station compense en force avec une fabrication de neige épique. La piste est fermée; lorsqu’elle réouvrira, sa base aura monté de beaucoup de centimètres!
Le majestueux Mont-Orford dans toute sa splendeur en cette journée ensoleillée du début de février !
La vue et les paysages du mont Orford sont tout simplement à couper le souffle ! Avec son sommet à plus de 850 mètres, les arbres regorgent de neige givrée, créant un paysage absolument féérique. Me voici ici dans le haut de la piste Trois-Ruisseaux sur le versant du Mont-Orford. Malgré qu’il s’agisse d’une magnifique journée ensoleillée et clémente, j’ai rarement vu aussi peu de monde pour un dimanche, et les attentes aux remontées mécaniques étaient négligeables. Nous n’avons jamais attendu plus de 3 minutes aux remontées pour une si belle journée hivernale. Est-ce que l’inflation commence à se refléter sur les stations de ski ?
Mon ami Max en action dans la piste Trois-Ruisseaux sur le versant principal de la montagne. Orford nous offrait aujourd’hui sur ses trois versants 54 pistes et sous-bois sur un total de 62 pistes. Les conditions sur les pistes régulières étaient d’une base ferme avec une fine neige recyclée et quelques plaques de glace aux endroits plus inclinés. Les sous-bois quant à eux était assez fermes, surtout aux endroits inclinés, mais il était possible d’y trouver son compte dans ceux-ci tout en étant alerte à cause des obstacles naturels.Une autre piste experte, la Partie centrale de la Trois-Ruisseaux, où l’adrénaline est au rendez-vous avec de bonnes prises de carres. Cette imposante montagne de 589 mètres de dénivelé est par conséquent le plus grand dénivelé de la région des Cantons de l’Est et l’un des plus imposants au Québec. Orford a tout pour vous charmer, avec des pistes variées comme la piste débutante de 4 km qui débute au sommet de la montagne, des pistes expertes inclinées telles que la Maxi, la Trois-Ruisseaux et la Magnum, ainsi que de nombreux sous-bois, surtout situés sur le versant Orford et sur les versants Giroux nord et Giroux Est. Le Mont Orford vu du ciel à partir du lac Magog.Max en action sur la piste Sherbrooke (versant Giroux Est). Ce versant est généralement le moins fréquenté de la montagne, et pourtant, on y trouve de très belles pistes avec un degré de pente constant. Plusieurs des magnifiques sous-bois du Mont-Orford se trouvent sur ce versant de la montagne, mais malheureusement, aujourd’hui, ils étaient tous fermés.Moi-même en action dans la piste experte Contour (versant Orford) ! Aujourd’hui, il fallait être vigilant, car la piste était rapide avec plusieurs obstacles naturels. Il était donc préférable de la descendre plus lentement et de ne pas prendre trop de risques. Le Mont Orford offre actuellement de très bonnes conditions, mais comme partout dans la région des Cantons-de-l’Est, les chutes de neige se font timides cette année. Une bonne bordée de neige serait la bienvenue pour recouvrir les montagnes de neige! Orford est un must! Bon ski!