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    En images: Mont-Sainte-Anne, 7 février 2024

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    C’est sur le versant nord de la montagne que débute cette journée ensoleillée. Le corduroy est impeccable en début de journée et le restera longtemps puisque ce côté de la montagne est presque désert tout l’avant-midi.

    Même en traversant au sud, il est assez rare de ne pas avoir une piste complètement déserte devant soi. Il faut dire que la montagne n’a reçu aucune nouvelle neige depuis bientôt une semaine, c’est peut-être ce qui garde les adeptes loin des pistes. Toutefois, avec la température clémente, les skis accrochent bien dans la majorité des pistes.

    Les plus agiles, ou les plus téméraires, s’aventurent dans le secteur Expert. La Forêt Noire manque de neige est n’est pour le moment pas accessible, tout comme la Beauregard. Tous les skieurs rencontrés aujourd’hui s’entendent pour dire que les conditions sont belles pour la quantité de neige reçue, mais qu’une bonne bordée ferait le plus grand bien.

    La vue reste un petit plus qu’on sait apprécier lors des journées ensoleillées comme aujourd’hui. Ça vaut le coup de s’arrêter et d’observer ce qui se dessine devant nous. Dans la Gros Vallon, c’est particulièrement vrai et souvent, cet arrêt se fait juste avant la cassure. Stratégie ou pas?

    Même à l’heure du dîner, aucune bosse en vue. Le froid de la nuit dernière est venu solidifier le fond et préserve les conditions de glisse au maximum. Plusieurs personnes choisissent les parties de pistes ensoleillées, pour un meilleur contrôle… ou encore pour faire le plein de vitamines D!

    Quelques écriteaux nous renseignent sur l’état des pistes. Il n’y a pas de miracle, même avec la fabrication de neige: certaines roches refont surface dans les pistes. C’est tout de même peu dérangeant comme situation, il est possible de skier en piste sans se soucier d’abîmer ses skis. Toutefois, dans les sous-bois, c’est plus marginal comme couverture. Le terrain de jeu en piste reste le meilleur choix pour le moment.

    Toujours personne sur les pistes alors que la journée est bien avancée. Cette météo digne d’une semaine de relâche contraste avec le faible achalandage. C’est plaisant de skier sans attendre aux remontées!

    En images: Ski Mont Rigaud, 7 février

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    Le bonheur de skier dans une station moins achalandée en semaine tient beaucoup à l’état des pistes qui se conservent en bon état plus longtemps. C’est exactement ce que nous avons aujourd’hui à Ski Mont Rigaud. Et tant qu’à rechercher le bonheur, aussi bien s’offrir une balade “pépère” sur le tapis magique.

    Si on se fiait seulement à la croute de glace entre les arbres, on jurerait que la glisse va être mauvaise. Erreur! L’entretien des pistes est rigoureux et même si les conditions durcissent en cours de journée la station peut s’enorgueillir de la qualité de son enneigement. Une granuleuse très fine et recyclée jour après jour nous permet de skier jusqu’à tard en après-midi sans avoir à se soucier de la présence de plaques de glace. Il y en a certes quelques unes, mais comparé à ce que l’on retrouve dans beaucoup de stations cette saison elles sont très rares.

    Marie-Josée étrenne ses nouveaux skis de piste. Justement, les conditions fermes sont propices à ce type de skis. Le corduroy est très beau en matinée; l’envie d’aller vite et de faire pénétrer les carres en profondeur dans la neige l’emporte vite sur le sentiment de retenu qu’éprouve la skieuse au départ.

    Notre naïveté nous a mené à croire qu’on aurait le même soleil radieux qu’hier. Pffff, tu parles. Le gris domine, mais la journée est très agréable malgré tout. Nous en profitons pour travailler notre technique en nous coachant mutuellement. Finalement, c’est une de ces situations où “l’aveugle guide l’aveugle”! On se trouve meilleur que l’autre, qui se pense meilleur que nous!

    Plusieurs classes du primaire passent la journée sur les pistes. C’est très souvent le cas à Ski Mont Rigaud, surnommée la Maternelle du ski au Québec. De plus, des parents amènent leurs enfants pour quelques heures. Véritable destination multigénérationnelle, la station a de quoi plaire à tous. Particulièrement, à un moment où les conditions se font capricieuses dans beaucoup de stations de ski. À noter qu’ici, la tarification sénior débute dès 60 ans. Skier à moins de 40$ pour une journée entière devient une rareté.

    Plus de peur que de mal pour cet enfant. Cependant, fidèle à son protocole la patrouille ne prend aucun risque.

    La température est très clémente, mais demeure humide avec cette absence de soleil. Dans le chalet, le foyer diffuse une chaleur très recherchée par les visiteurs qui entrent pour une pause. Comme tous les habitués que je croise à chacune de mes fréquentes visites, venir à Ski Mont Rigaud est un peu comme être à la maison. Nous sommes nombreux à y revenir non pas pour les défis, mais pour le réconfort et la quiétude.

    Renouer avec le plaisir du ski de soirée

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    Pour ma part, je suis redevenu un adepte du ski de soirée dans les dernières années, comme ma collègue Marie-France (lisez son récit!). C’est peut-être ma vie d’adulte qui a changé ma perspective, mais je vous expose ici pourquoi j’adore skier sous les lampadaires! 

    D’abord, je trouve ça magnifique… et disons-le, ça coûte moins cher ! Cette ambiance à la fois calme et singulière où la pénombre se marie avec les lumières étincelantes ne cesse de me charmer depuis plus d’une vingtaine d’années. Quand on peut accéder à ces jolis paysages à moindre coût, on en profite encore plus souvent! Cela dit, cette pratique ne fait pas l’unanimité puisque certains skieurs apprécient moins le froid, la visibilité plus faible, l’apparition de glace, ou la grande présence d’une clientèle parfois moins agréable en piste et dans les files d’attente.

    Féérique, qu’on vous dit! Sommet Saint-Sauveur sous la neige. Photo Jean-François Harrington

    Le gros travail du « deuxième shift » en station

    Ce que nous les skieurs ignorons parfois, c’est que l’offre du ski de soirée requiert une coordination complexe et parfaitement synchronisée entre les différentes équipes de travail de la station. De plus, bon nombre d’équipes se croisent à ce changement d’horaire précis, ce qui en fait une période très mouvementée dans les coulisses des stations offrant du ski de soirée.

    Les journées où la neige tombe, certaines stations choisissent de laisser les pistes s’enneiger naturellement sans les retravailler mécaniquement, au plus grand bonheur des visiteurs. Ici, Sommet Saint-Sauveur. Photo Jean-François Harrington

    Au Relais, le ski de soirée fait partie des attraits de la station. « Chaque journée que le ski de soirée est à l’horaire, la patrouille et l’équipe de la montagne inspectent les pistes en après-midi afin de connaître celles qui ont besoin d’être damées pour avoir un ski de soirée sécuritaire. Dans notre jargon, on appelle ce tour de dameuse en fin d’après-midi La valse. Ensuite, la patrouille inspecte et ferme les sous-bois qui ne sont pas accessibles en soirée. » nous dit Mireille Bêty, coordonnatrice expérience-client au Centre de ski le Relais. Toutes les stations de la région de Québec offrent du ski de soirée, avec un bel éventail de terrain skiable varié.

    La valse en cours dans les pistes du Relais. Photo Geneviève Larivière

    Du côté des Cantons-de-l’Est, la seule station majeure offrant du ski de soirée est Bromont, montagne d’expériences. « Nous avons 1300 poteaux et plus de 2800 lumières réparties sur une centaine de pistes. Elles sont commandées via une application web sur laquelle nous faisons une programmation selon les besoins d’ouverture et de fermeture des pistes. », nous indique Évelyne Déry, conseillère marketing et communications à la station. Bien évidemment, cette belle technologie plutôt récente n’a rien à voir avec les premiers luminaires qui mettaient plusieurs minutes à réchauffer avant d’éclairer les pistes! (Prenez un petit instant pour remonter admirer la photo d’entête de cet article, qui donne un point de vue stupéfiant sur les pistes éclairées de la station!)

    Comment réussir son ski de soirée ?

    Si vous voulez retomber en amour avec le ski de soirée, je vous fais part de quelques conseils qui moi, m’ont bien aidé à raviver la flamme.

    1. S’habiller chaudement !

    La première chose que l’on réalise lorsque l’on skie le soir, c’est qu’il fait un peu plus froid étant donné l’absence de soleil et de la baisse graduelle du mercure tout au long de la soirée.  Il faut donc s’habiller chaudement ! C’est le moment de sortir les semelles et gants chauffants… ce confort ajouté augmentera votre plaisir!

    Beaucoup de stations offrent aussi un endroit avec un grand foyer extérieur pour réchauffer l’ambiance hivernale. Ici, Sommet Saint-Sauveur. Photo Éric Boyczun

    2. Bien choisir ses lunettes de ski

    Certaines lunettes de ski ne conviennent tout simplement pas au ski de soirée. Il vaut mieux choisir une teinte qui laisse passer beaucoup de lumière comme le jaune, l’orange ou le rose. Pour ma part, j’utilise des lunettes non-teintes avec un bon anti-reflet pour une vision nocturne optimale. Certains skieurs optent pour des lunettes aux verres interchangeables, ou encore photochromiques (qui changent de couleur en fonction de la luminosité ambiante).

    Le hibou du Sommet Saint-Sauveur est parfaitement équipé pour la vision nocturne! (Monument érigé en mémoire de Louis Dufour. Photo Marie-France Dion)

    3. Avoir des carres bien aiguisés

    Bien que plusieurs stations offrant le ski de soirée effectuent un damage des pistes en fin d’après-midi, on remarque parfois un durcissement graduel de la surface une fois le soleil couché, notamment après une journée plus chaude. Des carres bien aiguisées sont recommandées pour une expérience optimale. 

    Les carres bien aiguisés, tout le monde est prêt à dévaler les pistes. Photo Chrystina Mérette, courtoisie Le Relais.

    4. Bien choisir ses pistes

    Après quelques visites à une même station, on devient un fin connaisseur de la routine de l’endroit ! Dans certaines stations, il suffit d’être attentif à l’heure de réouverture des différentes pistes après le damage pré-soirée afin de pouvoir skier sur du corduroy pendant près de deux heures ! On peut aussi remarquer dans quels secteurs de la montagne ou pistes que fréquentent les différents types de skieurs en soirée, que ce soit les adeptes de parc à neige, ceux qui aiment skier vite, ou les relax moi. 

    Très souvent, les pistes de niveau intermédiaire ou débutant offrent des conditions plus agréables en soirée à cause de l’achalandage moindre. Ici, versant Avila du Sommet Saint-Sauveur. Photo Marie-France Dion

    Des soirées bien animées et des promotions

    Avez-vous déjà skié jusqu’à minuit ? Certaines stations telles le Mont-Orignal, Bromont, le Centre de Plein-air de Lévis et le Mont Bellevue prolongent occasionnellement et de façon festive la soirée de ski jusqu’à très tard.

    D’autres comme Vallée du Parc, Le Relais, le Mont Habitant, Saint-Bruno ou Val St-Côme offrent des billets à 20$ ou 25$ certains soirs. Plusieurs offrent aussi des abonnements pour le ski de soirée à bas prix. Visitez toujours les boutiques en ligne des stations avant de vous déplacer pour profiter du meilleur tarif! (Les offres sont aussi répertoriées dans notre Zone Rabais.)

    Les soirées à petit prix sont populaires au Mont Habitant. Photo Marie-France Dion

    Si vous cherchez de l’inspiration pour choisir la première station à visiter en soirée, je vous propose un article datant de quelques années mais toujours d’actualité donnant quelques suggestions de stations pour le ski de soirée. Cependant, au Québec, il y a plus d’une quarantaine de stations qui offrent du ski de soirée… ce serait bête de vous limiter à 10! 

    Bon ski… de soirée !

    En images: Sommet St-Sauveur, 6 février

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    Une journée comme il y en a eu peu cet hiver. Du soleil mur à mur avec une température presque printanière. Un grand volume de visiteurs honorent la maxime latine: carpe diem! Très facile à saisir en effet, cette journée en est une de celles dont on voudrait qu’elle ne se termine jamais. Cependant, les jambes en décident autrement.

    Les effets lumineux sont spectaculaires. Ça fait un peu oublier que la neige naturelle est parcimonieuse. Les canons ont bien recouvert le domaine et il n’y a aucun endroit qui laisse à désirer. Les surfaces reflètent cet état de chose: rapidité, dureté et neige granuleuse qui s’envole sous les carres en virage. Donc, de la belle glisse technique!

    Étant donné que les conditions font appel au meilleur des skieurs et des planchistes, Johanne et Gordon en profitent pour prendre une leçon. Ils ne sont pas déçus de cette heure en compagnie d’un pro. Prochaine étape: faire affuter les skis! Et demain ils skieront à nouveau, histoire de pratiquer le contenu de la leçon.

    Les bosses sont désertées aujourd’hui. Si vous les aimez ultra rapides, dures et profondes, gâtez-vous. Je vous regarderai d’en bas! C’est précisément ce que feront les visiteurs assis devant le chalet, alors qu’ils se font bronzer la binette. On en a bien besoin.

    À Sommet St-Sauveur on croise régulièrement les jeunes du programme Ski-Études de l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin, de Ste-Adèle. Semblant disciplinés, fougueux et pas mal trop rapides pour mon goût, les jeunes s’en donnent à cœur joie. Les pistes où ils s’entraînent sont fermées au public, histoire de les laisser déployer leurs ailes sans nous décoiffer.

    Dès l’ouverture, les volutes de neige qui s’envolent au passage des skieurs donnent le ton. C’est rapide, enivrant et engageant. Vers midi, l’achalandage ne démord pas; au contraire, le stationnement continue de se remplir. Aux remontées, aucun désagrément. Tout roule à la perfection et on ne perd pas de temps en attente. Il faut dire que le domaine skiable est vaste pour la région, ce qui a pour effet de bien répartir le volume de visiteurs.

    Alors que Mère Nature continue de nous bouder, ou de nous punir de je-ne-sais-quoi, la station compense en force avec une fabrication de neige épique. La piste est fermée; lorsqu’elle réouvrira, sa base aura monté de beaucoup de centimètres!

    En images: Mont Orford, 4 février 2024

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    Le majestueux Mont-Orford dans toute sa splendeur en cette journée ensoleillée du début de février !

    La vue et les paysages du mont Orford sont tout simplement à couper le souffle ! Avec son sommet à plus de 850 mètres, les arbres regorgent de neige givrée, créant un paysage absolument féérique. Me voici ici dans le haut de la piste Trois-Ruisseaux sur le versant du Mont-Orford. Malgré qu’il s’agisse d’une magnifique journée ensoleillée et clémente, j’ai rarement vu aussi peu de monde pour un dimanche, et les attentes aux remontées mécaniques étaient négligeables. Nous n’avons jamais attendu plus de 3 minutes aux remontées pour une si belle journée hivernale. Est-ce que l’inflation commence à se refléter sur les stations de ski ?

    Mon ami Max en action dans la piste Trois-Ruisseaux sur le versant principal de la montagne. Orford nous offrait aujourd’hui sur ses trois versants 54 pistes et sous-bois sur un total de 62 pistes. Les conditions sur les pistes régulières étaient d’une base ferme avec une fine neige recyclée et quelques plaques de glace aux endroits plus inclinés. Les sous-bois quant à eux était assez fermes, surtout aux endroits inclinés, mais il était possible d’y trouver son compte dans ceux-ci tout en étant alerte à cause des obstacles naturels.
    Une autre piste experte, la Partie centrale de la Trois-Ruisseaux, où l’adrénaline est au rendez-vous avec de bonnes prises de carres. Cette imposante montagne de 589 mètres de dénivelé est par conséquent le plus grand dénivelé de la région des Cantons de l’Est et l’un des plus imposants au Québec. Orford a tout pour vous charmer, avec des pistes variées comme la piste débutante de 4 km qui débute au sommet de la montagne, des pistes expertes inclinées telles que la Maxi, la Trois-Ruisseaux et la Magnum, ainsi que de nombreux sous-bois, surtout situés sur le versant Orford et sur les versants Giroux nord et Giroux Est.
    Le Mont Orford vu du ciel à partir du lac Magog.
    Max en action sur la piste Sherbrooke (versant Giroux Est). Ce versant est généralement le moins fréquenté de la montagne, et pourtant, on y trouve de très belles pistes avec un degré de pente constant. Plusieurs des magnifiques sous-bois du Mont-Orford se trouvent sur ce versant de la montagne, mais malheureusement, aujourd’hui, ils étaient tous fermés.
    Moi-même en action dans la piste experte Contour (versant Orford) ! Aujourd’hui, il fallait être vigilant, car la piste était rapide avec plusieurs obstacles naturels. Il était donc préférable de la descendre plus lentement et de ne pas prendre trop de risques. Le Mont Orford offre actuellement de très bonnes conditions, mais comme partout dans la région des Cantons-de-l’Est, les chutes de neige se font timides cette année. Une bonne bordée de neige serait la bienvenue pour recouvrir les montagnes de neige! Orford est un must! Bon ski!

    En images : Owl’s Head, 4 février 2024

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    C’est ferme, c’est durci, c’est rapide… mais c’est l’fun! Tout simplement parce qu’on est en ski, la journée d’hiver est parfaite et la température, plus qu’agréable! Voilà les ingrédients pour un dimanche réussi à Owl’s Head!

    La matinée est sereine, un peu frisquette, la brume au sommet apporte une humidité qui remplit les narines de fraîcheur. Que c’est bon être dans la montagne lors des premières descentes pour profiter de la tranquillité et des pistes bien damées!

    De fait, les pistes sont bien damées mais Owl’s Head est une montagne inclinée, avec du défi, mais aussi une bonne capacité de remontée et, au final, peu de choix de pistes pour répartir l’achalandage. D’où l’idée d’arriver tôt, et de profiter des pistes vides pour faire des descentes de carving à fond! Parce qu’Owl’s Head est le rêve du skieur qui aime l’inclinaison et la vitesse.

    Ça été dit plus haut : c’est ferme, c’est rapide, c’est parfait pour le carving! Les skieurs s’en donnent à cœur joie, surtout dans la large Upward Trail, bien ensoleillée en après-midi.

    La Kamikaze et son pitch impressionnant!

    Ces pancartes sont légion cet hiver, peu importe la station. Parfois, je les trouve injustifiées, les conditions n’étant pas si marginales au final… mais cette fois-ci, elle avertit bien à quoi le skieur doit s’attendre dans les pistes à neige naturelle : de la glace, des découverts, des bosses dures, de la croûte. Disons qu’aujourd’hui, le plaisir se trouve davantage sur le damé même durci!

    La semaine s’annonce à l’image de journée d’aujourd’hui : du soleil, des matinées fraîches et des après-midi plus cléments. Profitez-en!

    Bon ski!

    En images: Vallée Bleue, 4 février 2024

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    Vallée Bleue: si vous ne connaissez pas déjà, c’est une belle petite station familiale des Laurentides. Elle est située à Val-David dans le snowbelt, donc la neige est souvent au rendez-vous.

    Petite pouponnière de skieurs et de planchistes, le dimanche matin nous croisons beaucoup de moniteurs et leurs apprentis prêt à affronter les pistes.

    Mon garçon, qui est un des moniteurs, en train de transmettre sa passion à ses éléves. Ils sont très à l’écoute et prêts à remonter dès la descente terminée.

    Quelques petits conseils, un réajustement des fixations et ils sont prêt à repartir. Il faut parfois faire preuve de patience et de persévérance lors des cours.

    Toujours agréable de faire quelques virages sur des pistes parfaitement damées. Un petit plaisir que j’ai découvert cette saison dû au manque de poudreuse.

    Lorsqu’ils ne donnent pas de cours, les moniteurs s’entrainent à peaufiner leur technique en effectuant plusieurs manoeuvre hors de l’ordinaire.

    Quelques petits sauts en piste, entouré de majestueux conifères emplis de neige. J’ai toujours trouvé que ça donne un petit cachet à la montagne ce joli paysage.

    Nous y retrouvons aussi un très joli parc à neige tout à fait adapté pour les débutants. Plusieurs modules sont disponibles et pour tous les niveaux. Nous voyons ici peut-être un futur moniteur de parc à neige!

    En images: Sommet Olympia, 4 février 2024

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    Température fraîche mais pas trop froide ce matin au Sommet Olympia. Enfin, nous skions sous le beau grand soleil.

    À notre arrivée, la station était ouverte depuis 8 minutes et déjà la file aux chaises se remplissait, le club de compétition faisait leur réchauffement, c’était très vivant, ça grouillait de monde.

    Nous avons commencé notre matinée au quadruple du côté droit de la montagne ou nous avons partagé la chaise avec une très jeune skieuse qui en était à sa 3e sortie et son moniteur très attentionné. Nous avons migré vers la nouvelle chaise Apollo par la suite pour skier au soleil autant que possible.

    En piste, c’était très ferme sous la spatule. Les skis de piste ont été mon choix de prédilection. Les sous-bois bien tapés n’offraient qu’une seule possibilité de trajectoire, je vais attendre la prochaine bordée pour y retourner, s’il peut y en avoir une!

    Plusieurs courageux ont tenté les pistes à bosses, plus je vieillis plus j’ai peur d’avoir peur, j’ai donc passé mon tour dans ces conditions, je suis forcée d’admettre que les autres n’avait pas ce blocage comme moi. 

    Le carving était à l’honneur, nous avons croisée d’excellent skieurs qui semblaient danser avec la montagne, c’est très beau à voir. Notre journée fut écourtée quelque peu par une blessure minime au genou de Nicolas qui m’accompagnait. Comme le dit si bien le proverbe que j’ai inventé ce matin: “Celui qui croise ses télémarks, pogne une débarque!”

    En images: Mont Grand-Fonds, 3 février 2024

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    Les Braconniers

    Encore une fois, plein les yeux et plein les cuisses à Grand-Fonds aujourd’hui. Notre deuxième visite en une semaine, mais cette fois, sous un ciel bleu étincelant !

    Vue sur les montagnes au nord.

    Quel plaisir de sortir de sa région et de découvrir un paysage magnifique comme celui de Charlevoix !

    Le fleuve et le Mont des Éboulements

    Une vue différente qu’au Massif de Charlevoix, car si là-bas, c’est uniquement le fleuve qui vous fait de l’oeil, ici, ce sont les deux, fleuve et montagnes!

    Les Bouleaux

    Amusante pour tous et toutes, la piste signature Les Bouleaux. La majorité des pistes de Grand-Fonds sont sinueuses, vallonneuses. Pas de boulevards ici!

    L’Émérentienne

    Les bosses de l’Emérentienne étaient molles et certains fouets sont disparus, en comparaison avec la semaine dernière. Super agréable !

    Nid d’aigle, Secteur du Lynx

    La montagne a reçu 17 cm jeudi, mais ce n’est pas encore suffisant pour ouvrir le secteur du Lynx. Certains skieurs y vont, mais il est mieux de respecter les consignes de la montagne…

    La Nagano est ouverte, mais skis de piste aux pieds, ce sont les pentes qui m’appelaient.

    Ambiance conviviale. Tables de pique-nique et foyer à la base de la montagne près du chalet. On s’imagine au printemps…

    Gestion du changement. J’aime le sens de l’humour de Grand-Fonds!

    La nouvelle carte RFID demande plus de temps. L’achat d’un billet par MANEIGE demande de vous présenter à la billetterie et d’acheter la carte RFID.

    En images: Tremblant, 1er février 2024

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    Sous-bois Tunnel

    C’est tout un cocktail de précipitations qui est tombé aujourd’hui à Tremblant mais rassurez-vous c’est beaucoup plus positif que négatif! D’une fine bruine ce matin à notre arrivée conjuguée à un brouillard à «couper au couteau» à la base nord, dès qu’on embarquait dans le télésiège et qu’on montait un peu, cette pluie se changeait en grésil et en neige essentiellement au sommet. Ces conditions changeaient de descente en descente, de sorte que même s’il y a eu un peu de pluie à travers cela, les bases ne se sont pas détrempées. Le seul bémol: une petite croûte est apparue dans les pistes exposées, alors que les sous-bois s’en sont relativement tiré indemnes, surtout ceux plus haut en altitude. D’ailleurs, le meilleur ski de la journée se retrouvait assurément dans les sous-bois où la visibilité y était de loin meilleure. Vers 13h30, le tout s’est changé définitivement en neige jusqu’à la base et au total, une accumulation d’environ 5cm d’un mélange de grésil et de neige a rafraîchi les bases. Les plus belles descentes se sont d’ailleurs produites tard en après-midi, comme en photo de couverture dans les sous-bois longeant la piste Tunnel.

    Brouillard matinal à couper au couteau dans le télésiège Lowell Thomas Express.
    Sous-bois Taïga

    Le poids de la brume verglaçante aura transformé certains sous-bois en «zone sinistres» où des centaines de branches jonchaient le sol comme ici, dans le sous-bois Taïga. Le tout était quand même facilement évitable.

    Haut du sous-bois Taïga.

    La station n’a vraisemblablement pas débroussaillé l’entièreté de ses sous-bois l’été dernier, de sorte que les framboisiers étaient omniprésents.

    Épaisseur de la base naturelle dans le haut du Tunnel.

    La station a reçu moins de neige dans les dernières semaines que les stations plus à l’est de Lanaudière. Ici, la base naturelle fait environ 80cm sur le haut du versant nord.

    Sous-bois Shortcut.

    Même s’il fallait faire un peu attention à certains obstacles, la base des sous-bois n’était pas «grattée» par les skieurs. Le domaine skiable en sous-bois étant abondant, il y avait moyen facilement d’y trouver son compte avec de très bonnes conditions.

    Piste Expo damée aujourd’hui.

    Même constat du côté des pistes damées: le 5cm de neige et grésil a bien garni les bases. Je n’ai pas souvent skié l’Expo avec mes skis larges mais c’était très agréable aujourd’hui!

    Si la neige s’accumule cette nuit, comme ça semble être le cas, la station devrait très bien se tirer d’affaires avec ces précipitations mixtes.

    Bon ski!

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