On laisse le froid disparaître et l’arrivée à la station est tardive. Première descente dans la Quanik. Une fois en bas, on s’arrête subitement devant la vue sur les files d’attentes qui débordent de chaque côté. On prend 5 minutes pour grommeler et réfléchir…. La file est moins longue du côté ouest. On fera deux descentes en 60 minutes.
Bélanger
Pour arriver en bas du côté moins achalandé, on emprunte la Bélanger. En enneigement le week-end dernier, le travail sur la neige est récent. Beaucoup de balles de golf et petits blocs de neige glacée.
Bélanger
Les skieurs se sont sauvés de la file d’attente au nord pour descendre au sud par les télécabines et dîner. Nous avons pu enfiler plus rapidement les descentes par la suite.
Printanière
Si les sections plus pentues ont rapidement dévoilé leurs plaques durcies, les conditions sont correctes pour un début de saison.
T-bar du Nord n’est pas en fonction.
En ce qui concerne le t-bar au nord qui pourrait diminuer l’attente, on nous dit qu’il n’y aurait pas assez de neige pour en faire l’installation.
Et pour descendre au sud par la Pichard, bonne nouvelle ! Elle est ouverte à partir de dimanche 10 décembre.
Oh, la belle ouverture! Des skieurs et des planchistes enthousiastes attendent le départ de la remontée.
Il n’y en a pas que pour les pros; le tapis magique est déjà en opération et bien fréquenté en cette première journée.
Répétition du thème climatique de ce début de saison dans toutes les stations: temps doux et nuageux! La visibilité reste très bonne tout au long de la journée, quoique sans relief.
Avec un damage de pistes digne de nos attentes, les conditions de glisse sont très bonnes. En après-midi, la piste de niveau expert devient plus athlétique, mais pas du tout mauvaise.
Les skieurs, dont de nombreux coureurs, se mesurent aux pentes sur des surfaces rapides et granuleuses. Il s’agit en fait d’une de ces journées durant lesquelles tous les types de skis performent à merveille, et ce malgré le changement de l’état des pistes au cours de la journée.
Le nombre de pistes ouvertes est encore limité, mais la station met à notre disposition une variété qui saura satisfaire les skieurs et planchistes de tous les calibres.
Afin d’en faciliter l’accès, l’espace location a été agrandi alors que la boutique a déménagé dans un bâtiment adjacent.
J’ai parlé dans un autre article de Lucien Parent qui a ouvert la Côte Parent à Saint-Jérôme à l’hiver 1943-1944. Il a alors réalisé le potentiel économique d’une station de ski. Un ami lui avait parlé d’un emplacement propice pour construire une station, et l’ayant visité, Lucien Parent a acheté une partie du terrain à la fin de 1946 et une autre partie au début de 1947. La station de ski Côte Lesage ouvrira pour l’hiver 1947-1948. Dans les faits, on passait par Lesage pour se rendre à la station de ski, mais celle-ci était située de l’autre côté de la rivière dans ce qu’on appelle aujourd’hui le Vieux-Prévost.
Une facture de 1948 montre l’achat de 3 câbles. Pour les hivers 1948-1949 et 1949-1950, la station sera connue sous le nom de Côtes Parent à Lesage, avec maintenant non plus une, mais 4 remontées de type fil-neige. À partir de l’hiver 1950-1951, Lucien Parent a changé le nom de la station à Sommet Parent. Sur cette carte, on peut voir en bas la Côte Parent à Saint-Jérôme, et vers le haut, le Sommet Parent ainsi que la Côte du Lac Parent, dont je vais parler brièvement à la fin de cet article.
On voit sur les photos que l’endroit était bien déboisé et que les options pour descendre étaient nombreuses. Je n’ai pas trouvé de documents indiquant le dénivelé de la station, mais une estimation de 80 mètres est raisonnable.
Ces photos pourraient dater de la fin des années 1940, car le chalet est dans son apparence initiale. On peut aussi voir une des remontées. Je me demande si le haut-parleur était utilisé uniquement pour communiquer avec les skieurs, ou si comme c’est souvent le cas aujourd’hui, aussi pour jouer de la musique.
Le nombre impressionnant d’automobiles et d’autobus prouve que la station a connu des jours de gloire. On constate que de nombreux skieurs délaissent le train comme moyen de transport.
Dans le Québec des années 1940 et 1950, il était normal d’assister à la messe du dimanche avant d’aller faire du ski. Ces photos ont été prises à l’église de Lesage, possiblement lors d’une cérémonie de bénédiction des skieurs, une tradition qui a disparu dans les années 1960.
Je pense que les rénovations extérieures du chalet ont été faites pour souligner le changement de nom à Sommet Parent. La première photo montre le chalet partiellement rénové, alors que le chalet est complètement rénové sur les deux autres photos. La dernière photo a été utilisée dans un article de journal de mars 1952. Les informations que je possède concordent pour indiquer que l’hiver 1951-1952 a été le dernier pour lequel Lucien Parent a opéré lui-même la station de ski. La gestion de ses autres projets ne lui laissant plus le temps pour s’occuper de Sommet Parent, la station a été fermée pendant 4 hivers, soit ceux de 1952-1953 à 1955-1956.
Durant les 2 saisons d’opération de la station sous le nom de Sommet Parent, Lucien Parent avait demandé à un cousin, René Hachey, de s’occuper du restaurant de la station. Comme celui-ci était garçon de table à Montréal, ce travail était parfait pour lui, tout comme travailler dans les Laurentides. C’est donc à regret qu’il est retourné travailler à Montréal. Mais il n’avait pas oublié la station de ski. Il a économisé son argent pendant quelques années, puis il a loué celle-ci de Lucien Parent pour une période de 10 ans.
Après 4 ans fermée, on peut facilement comprendre que de remettre la station en état lui ait demandé 2 bons mois de travail. Sommet Parent a rouvert le 16 décembre 1956. La station avait maintenant 3 monte-pentes, deux avec un câble de 2 000 pieds de long, et un autre faisant 1 200 pieds de long. Un instructeur a été engagé. On estimait que pour pouvoir se débrouiller, un nouveau skieur avait besoin d’un minimum de 8 heures de cours. Pour assurer la sécurité des skieurs blessés, des ambulanciers Saint-Jean étaient présents toute la journée. Le prix d’un billet journalier était de 1,50 $. La photo suivante est la seule que je possède qui pourrait être de cette période, à cause du stationnement situé près du chalet et qui n’existe pas sur les photos précédentes.
Mes recherches indiquent que le dernier hiver d’opération de Sommet Parent a été celui de 1958-1959. Je ne possède pas d’information sur les causes de la fermeture, mais je sais que dans les Laurentides, la compétition était forte. Pour construire cette section de l’autoroute des Laurentides, le bas de la station a été exproprié en 1961-1962. Un des arguments utilisés pour offrir moins pour le terrain exproprié a été que la station était déjà fermée. Aujourd’hui, il ne reste plus de traces de la station, même le chalet a été démoli.
Je dois remercier Luc Parent, petit-fils de Lucien Parent, pour sa collaboration à cet article et m’avoir donné accès aux archives de la famille. Je remercie aussi Guy Thibeault, un passionné d’histoire, qui a partagé avec moi l’information qu’il possédait sur cette station. La carte montrant les 3 stations Parent a été extraite du géo-répertoire des sites de ski du Québec, qui a été fait par Pierre Dumas. Ce géo-répertoire peut être consulté sur le site Internet du Musée du ski des Laurentides. La station ayant ouverte à l’hiver 1947-1948, pour bien comprendre son évolution dans le temps, il a été essentiel de faire de longues recherches dans la section numérique de la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec).
Côte du Lac Parent
Il y en a qui font une patinoire pour le plus grand plaisir des membres de leur famille et des amis, et il y en a d’autres qui réalisent leur rêve en construisant une petite station de ski pour les mêmes raisons. Claude, fils de Lucien Parent, a fait cela à Bellefeuille, un secteur aujourd’hui annexé à Sainte-Anne-des-Lacs. Cette station semi-privée a été en opération de l’hiver 1961-1962 à celui de 1983-1984. Son dénivelé était dans les 50 mètres. On y retrouvait un fil-neige, et il y avait même un petit chalet. On y faisait aussi du toboggan. L’entretien de la côte devait parfois être fait en utilisant des raquettes, mais on préférait le faire avec une motoneige, à laquelle on pouvait attacher un genre de tapis, fait d’une bande de clôture ‘Frost’ en mailles de chaînes. La 3e photo montre la côte et Luc Parent, fils de Claude.
Claude Parent était un passionné de ski, et il a eu la piqûre du ski très jeune. On le voit avec sa sœur Madeleine devant la maison des grands-parents. Il était membre du club de ski Épervier de Saint-Jérôme, club fondé en 1945. Il a gagné ces 2 médailles en 1953. L’endroit est aujourd’hui devenu le Parc Parent, pour le plus grand plaisir des familles, été comme hiver.
Il m’a été possible de parler de cette station grâce à la collaboration de Luc et de Guy Parent, fils de Claude Parent, et petit-fils de Lucien Parent.
Cet article fait partie de la section sur les stations de ski du Québec qui sont aujourd’hui fermées. Comme la grande difficulté d’un tel travail est de trouver des photos et de l’information sur ces stations, si vous détenez des perles concernant une station oubliée ou fermée et que vous souhaitez les partager avec l’auteur, vous êtes invité à communiquer avec lui par courriel afin de lui permettre d’ajouter de l’information à un dossier existant, ou d’inclure une autre station à cette section à l’adresse suivante: stations.fermees.qc@gmail.com
À l’ouverture de la station du mont Gleason, un ciel ensoleillé attendait les lève-tôt. Les nuages ont rapidement pris le dessus sans toutefois empêcher les skieurs d’afficher leurs plus beaux sourires. C’est le départ pour la saison 2023-2024 !
C’est la nouvelle technologie RFID qui attendait les adeptes de glisse à l’embarquement des télésièges en ce début de saison. Celle-ci devient de plus en plus la norme dans la plupart des stations du Québec. On offre pour l’ouverture un 30% de rabais sur le prix des billets des blocs de 4h et de journée.
Une amie et ancienne collègue de travail, Denise, en jaune sur la photo, était au rendez-vous avec ses petits-fils. Pensez-vous qu’ils étaient heureux d’avoir congé d’école ?
Deux pistes étaient ouvertes aujourd’hui, à part la pente école : La Gaudreau et la Cascades. On a eu droit à de superbes conditions de glisse, avec une neige tendre et malléable. Les canons soufflaient à plein régime dans plusieurs autres pistes et l’agrandissement du terrain de jeu ne devrait certainement pas tarder.
Voici l’horaire qui sera en vigueur pour ce début de saison :
Vendredi 8 déc. : 9 h à 16 h
Samedi 9 déc. : 9 h à 16 h
Dimanche 10 déc. : 9 h à 16 h
11 au 14 décembre : 9h à 16h*
À partir du 15 décembre : Début de l’horaire régulier et du ski de soirée
*JOURS DE GRÈVE (11 AU 14 DÉCEMBRE)
Le Mont Gleason sera ouvert de 9h00 à 16h00 du 11 au 14 décembre. Toutefois, si la grève n’a pas lieu pendant ces dates, la station ne sera pas ouverte.
Dans le bas de la Johannsen, même en après-midi, ça mordait bien malgré l’inclinaison de la pente. Il faut dire que c’était la seule façon de descendre jusqu’au village sur le versant Sud. Tous les skieurs finissaient leurs descentes à gauche des télécabines, car ailleurs on préparait la piste pour le 24 heures de Tremblant demain samedi.La Flying Mile n’était pas ouverte, mais quand même quel plaisir de descendre la toute dernière partie de la piste, là même où les skieuses de la Coupe du Monde finissaient leur parcours la semaine dernière!Dernières préparations pour l’une des pistes qui sera réservée au 24 heures de Tremblant qui débute samedi.Les pistes indiquées sur cette carte seront réservées exclusivement aux participants du 24 heures de Tremblant ce samedi et dimanche.La Taschereau était la piste la plus difficile qui était ouverte en ce vendredi à Tremblant. La surface a tenu le coup jusqu’en après-midi, mais attention à certaines sections très grattées/durcies… d’où l’importance de démarrer votre saison de ski avec des carres bien affutés.Ici sur le sommet de la remontée Expo, un peu plus bas que le sommet de Tremblant, et donc à l’abri des nuages qui rendaient la visibilité moins bonne sur la portion supérieure de la montagne.La Vanier… habituellement une piste de niveau intermédiaire (bleue), mais aujourd’hui je la classerais experte (noire), puisque sa section qui passe sous le télésiège Duncan était assez grattée/durcie.Dans le bas de la Duncan, accessible par le sommet de la remontée Expo seulement. Le haut de la Duncan n’était pas encore prêt à être ouvert, mais ça ne devrait pas tarder… il ne reste qu’à y étaler les amas de neige fabriquée.Le bas de la Duncan. Toute la journée, aucune attente aux remontées.Les piscines du Fairmont se sont fait refaire une beauté cet été. Tout est neuf! Les bassins d’eau ont été approchés de la piste. C’est ce que l’on appelle être aux premières loges!
Qu’on se le dise… les conditions au MSA en ce début de saison sont formidables !
Présentement le Mont-Sainte-Anne offre 19 pistes aux adeptes de la glisse. On retrouve 14 pistes sur le versant nord (damées ou non) incluant les sous-bois ainsi et 3 pistes sur le versant ouest. Enfin, deux pistes écoles sont accessibles à la base de la montagne.
La Quanik avec une superbe surface !
Pour plusieurs, La Quanik est la piste idéale pour commencer la journée. Comme pour les autres pistes, la surface est superbe pour la glisse avec une belle accroche. Nous retrouvons un mélange de neige naturelle et fabriquée avec aucune neige glacée. De belles conditions hivernales !
Petit parc à neige dans le bas de la Quanik
Afin de répondre à un besoin en attente de l’ouverture de La Grande Allée, il y a un mini parc à neige avec trois modules dans le bas de la Quanik.
Remontée L’express du nord
Pas trop d’achalandage aujourd’hui. Aucune attente à la remontée nord. Il faut noter que la remontée La corde raide qui dessert le versant Ouest n’est pas en fonction même si des pistes de ce secteurs sont ouvertes. Il faut donc utiliser le Sentier des bouleaux pour revenir à la remontée du versant nord.
Quelques formations pour la prochaine saison.
Quelques groupes de formateurs de l’Alliance des moniteurs de ski du Canada sont en session de mise à jour pour la prochaine saison. Avec une température variant autour de -9, et un soleil toujours présent, c’est une belle journée pour reprendre notre activité sportive hivernale et bien se repositionner sur nos skis !
La jonction de La Melanie Turgeon et de La Bélanger
Aujourd’hui, La Printanière est utilisée pour un entraînement mais il reste bien d’autres pistes pour profiter de cette belle journée. Quelques pistes non damées comme La Première Neige et La Soumande nous permettent de varier nos descentes. La Mélanie Turgeon nous propose un surface “surprenante” malgré l’enneigement avec une très belle accroche. La Bélanger devrait ouvrir prochainement car l’enneigement progresse.
Plusieurs canons sont actifs afin d’ouvrir quelques pistes du versant sud
Les canons à neige fonctionnent sans arrêt sur le côté est du versant sud afin de nous permettre de descendre de la montagne le plus rapidement possible par la Pichard; cela ne saurait tarder. On retrouve aussi d’autres canons un peu partout sur la montagne.
Avec encore une belle température pour les prochains jours, c’est le temps de venir faire un tour et de profiter de ce beau début de saison! Bon ski ! 🙂
Il faudra s’habituer à un nouvel acronyme dans le monde du ski alpin au Québec: la CMSQ, Compagnie des Montagnes de Ski du Québec, a obtenu le mandat de la gestion d’une deuxième station de ski dans la province. En effet, c’est au Mont Lac-Vert, à Hébertville, que l’entreprise déjà impliquée au Mont Grands-Fonds entreprendra un plan de relance de quatre ans, déjà adopté par le conseil municipal.
Par voie de communiqué, la CMSQ a annoncé:
Le conseil municipal d’Hébertville, sous la présidence de son maire, Marc Richard, a voté unanimement lors de sa séance du lundi 4 décembre, une résolution en vue d’entreprendre le transfert de la gestion des opérations de la Station de ski du Mont Lac-Vert le 1er janvier 2024. Ce nouveau gestionnaire/opérateur s’engagera également à soutenir la réalisation du plan de développement touristique 2024-2028 du Mont Lac-Vert et de sa zone périphérique.
Le président de la Compagnie des Montagnes de Ski du Québec, Christian Mars, s’est déclaré « heureux de cette décision qui marque l’arrivée de l’entreprise au Saguenay Lac-Saint-Jean et la poursuite de son plan stratégique ». Il ajoute :« Notre objectif est de créer une destination touristique unifiée dans l’est du Québec pour lui donner la masse critique nécessaire à une visibilité continentale, voire mondiale. De la même façon que Vail resort Company ou Alterra cherchent à unifier leurs skieurs autour des forfaits Epic et Icon, nous devons créer ce forfait sur l’Est-du-Québec, de Stoneham au Mont Lac-Vert, que ce soit par des prises de participations ou des accords commerciaux » a-t-il ajouté.
C’est sans doute un soupir de soulagement pour l’équipe de gestionnaires bénévoles en place: ce n’est un secret pour personne que l’administration d’infrastructures de loisirs demande énormément de temps, d’énergie et d’argent, surtout lorsque l’activité économique est dépendante de la météo, comme c’est bien sûr le cas pour le ski alpin. La station fête cette année sa 50e saison d’activités, c’est donc une annonce qui arrive à point nommé.
Une nouvelle directrice générale
En novembre dernier, la station hébertvilloise avait fait l’annonce de la nomination d’une nouvelle directrice générale, Marie-Ève Drolet. Son nom est peut-être familier pour certains: elle est double médaillée olympique en patinage de vitesse courte piste, et a aussi assuré la direction de la Station Touristique Pin Rouge (en Gaspésie). C’est un retour dans sa région natale pour la nouvelle directrice, qui aura assurément beaucoup de pain sur la planche (à neige!) afin d’assurer la transition et le développement des activités de pair avec la CMSQ. Une annonce plus précise sur le plan de développement sera faite autour de la mi-janvier.
Marie-Ève Drolet. Photo tirée de la page Facebook du Mont Lac-Vert
La météo des derniers jours a grandement favorisé les stations au nord des Laurentides. Tremblant a reçu pas moins de 46cm de neige dans les dernières 72h, de sorte qu’ici, on est en mode hivernal et pas à peu près. Les conditions sont un mélange de neige naturelle et fabriquée, travaillée mécaniquement sur une base de neige fabriquée. Très peu de glace et les « balles de golf » sont très rares, voire même inexistantes. Des 14 pistes ouvertes dans le bulletin des conditions de ski, il était possible de faire 5,5 descentes différentes du sommet et les bases des versants nord et sud étaient accessibles. Aucune piste à enneigement naturel n’était par contre ouverte officiellement.
Les températures froides tournant autour de -9 toute la journée riment avec production de neige intense aujourd’hui à Tremblant. Même si la météo était ensoleillée sur la route ce matin, c’est dans un épais brouillard que se retrouvait la montagne aujourd’hui à cause du système d’enneigement qui fonctionnait à pleine capacité.
Au fur et à mesure que la journée a avancé, le vent léger a finalement chassé cette brume, de sorte que vers 13h00, on a enfin pu commencer à avoir une bonne visibilité.
Plus la journée a avancé, plus la brume se limitait au terrain skiable près du sommet.
En après-midi, le soleil s’est même pointé et nous avons eu droit à toute une belle lumière hivernale pour finir la journée. Ici la piste Alpine, l’une des deux pistes ouvertes sur le versant sud.
Les préparations pour l’événement du « 24h de Tremblant » sont déjà en cours. La montagne garde même déjà certaines pistes fermées pour la préparation de cet événement qui se tiendra la fin de semaine prochaine. Ici, la Beauvallon Haut.
La production de neige se fait présentement dans les pistes Duncan, Vanier, Fuddle Duddle, Nansen (bas) et Taschereau. Il y avait plusieurs amoncellements donc une ouverture est à prévoir très prochainement si la météo peut continuer de bien coopérer. Bon ski!
Toujours aussi populaire, la station accueille un grand nombre de visiteurs. La foule? Non; la montagne est vaste, le nombre de pistes ouvertes (15) répartit les skieurs partout sur la partie accessible et les remontées sont rapides.
Les bornes automatisées accélèrent la récupération des billets achetés en ligne. Des employés sont présents afin de contrer toute confusion ou doute.
Dans la partie supérieure, la brume se traîne les pieds sur un court dénivelé. On progresse alors dans des conditions grises et sans relief. C’est de courte durée; continuer sa descente nous amène rapidement hors de la zone de “flat light”.
La station est digne de sa réputation: la neige fabriquée fuse en abondance, mais pas sur les pistes ouvertes. On skie donc sans que nos “goggles” ne se couvrent de givre. Par ailleurs, la couverture de neige sur les pistes est profonde. La nouvelle neige naturelle des dernières 36 heures se fait ressentir avec douceur et mollesse. Et beaucoup de bonheur!
Cette neige fabriquée qui fuse des canons n’est pas abandonnée à son sort. La machinerie est présente dans plusieurs zones afin d’accélérer l’ouverture des pistes.
Des surfaces rapides, douces et confortables nous attendent. Des conditions plutôt exceptionnelles pour un début décembre.
Au sommet la brume est omniprésente, sans toutefois être un problème. Tout au plus ressent-on davantage l’humidité. Bonne raison pour “débarrasser” et filer vers une des excellentes pistes offertes aujourd’hui.
La station est entourée d’un très vaste domaine immobilier. J’y resterais volontiers plutôt que de retourner faire 90 minutes d’auto…
En octobre dernier, l’annonce d’un contrat de gestion de la station charlevoisienne avait été faite, conjointement avec la Ville de La Malbaie, la station de ski et le gestionnaire, la Compagnie de Montagnes de Ski du Québec (CMSQ). Cette annonce indiquait que le plan plus détaillé sur les investissements à venir serait faite un peu avant l’ouverture de la saison à la station. (Lisez notre article sur l’annonce d’octobre).
Les nouveautés pour la saison 2023-24
Alors qu’on nous promettait d’emblée que le personnel demeurerait en place et que la station serait toujours accessible à la population locale, les gestionnaires souhaitaient déjà entamer la première phase d’investissements pour que les impacts concrets soient ressentis à la montagne le plus tôt possible. C’est donc avec l’arrivée de la technologie RFID et l’ajout de nouveaux canons à neige que la clientèle verra les premiers changements. La station a également ajouté une dameuse à sa flotte et augmenté son offre alimentaire. De plus, le Mont Grand-Fonds souhaite effectuer des changements qui s’inscriront dans un virage vert afin de maximiser le développement durable en montagne.
Installation d’un télésiège 6 places
Dès le printemps prochain, un immense chantier prendra place sur la montagne: un nouveau télésiège débrayable sera installé dans la ligne actuellement occupée par le t-bar. Ce télésiège sera en opération dès le 1er décembre 2024 et l’administration souhaite l’utiliser afin de garantir l’accès au sommet de la montagne en opérations 4 saisons.
Le montant total des investissements qui seront effectués durant les trois prochaines années avoisine les 55M$. De ce chiffre, environ 33M$ sont alloués aux investissements directement reliés aux opérations; le reste sera voué au développement de l’offre d’hébergement. Parmi les projets notables:
Construction d’un belvédère au sommet de la station
Création d’une piste de luge sur rail
Sentiers de vélo de montagne et de randonnée
Acquisition de nouveaux équipements et bâtiments afin de supporter les opérations sur quatre saisons
L’offre d’hébergement quant à elle prendra la forme de 30 chalets ski in/ski out et d’une auberge de montagne de 50 chambres. L’installation de ces lieux d’hébergement se fera entre les sentiers de vélo et de randonnée (à droite sur la carte).
À noter que la CMSQ a également été retenue comme entreprise pour la gestion du Mont Lac-Vert à Hébertville. Lisez notre article à ce sujet.