Moi qui aime beaucoup cette montagne pour ses pentes beaucoup plus abruptes, j’espère que le temps va se remettre de notre côté et nous donner une bordée pour le haut de la montagne, car pour le moment nous avons seulement accès à la mi-montagne avec le remonte-pente B !
Au Saguenay, nous parlons des pentes avec des numéros ! Voici les pistes ouvertes : 4A, 3, 5, 6, 7, 9A et 9.
L’enneigement est commencé dans la 4, La Desjardins (Super G).
La 6 est réservée pour les clubs de compétition.
Beaucoup de jeunes apprentis sont sur les pistes en ce début de saison. C’est trop « cute » des mini-planchistes en devenir !
Il est difficile de ne pas aller vite avec les pentes au damé parfait comme j’aime.
Le Mont-Edouard a toujours été dans mon top des montagnes au Saguenay. Bon début de saison aux fidèles skieurs et planchistes !
Maxime ici en action dans la piste la Chouette dans le secteur Panorama! Il fallait des skis très bien affûtés pour pouvoir profiter de la montagne aujourd’hui car les conditions étaient très fermes!
La montagne de Owl’s Head offre un des plus beaux panoramas au Québec. Maxime ici dans le haut de la Lilly’s Leap devant le majestueux la Memphrémagog. La station de la région des Cantons-de-l’Est nous offrait 11 pistes avec 4 possibilités de descente complète. Il n’y avait aucune attente aux 4 remontées disponibles aujourd’hui. Il était préférable de skier en bordure de piste sur une fine neige recyclée que de skier au centre des pistes où il fallait être plus prudent.
Depuis ses rénovations, le chalet de ski de Owl’s Head est encore plus accueillant par sa modernité ainsi que son caractère chaleureux!
Point de vue à partir de la remontée Panorama (partie inférieure de la montagne) où la majorité des skieurs se trouvaient aujourd’hui car le terrain moins incliné permettait de meilleures prises de carres que dans les pistes plus abruptes.
Merci aux patrouilleurs de Owl’s Head de m’avoir permis d’aller prendre ce magnifique coucher de soleil avec vue sur la station américaine voisine (Jay Peak).
Maxime en action ici dans le haut de la piste Lilly’s Leap où le soleil était très présent. Ce fut une belle journée ensoleillée avec une température de moins 1 degrés mais malheureusement, les pistes du domaine skiable avaient subi un cycle de dégel la veille (vendredi) pour ensuite re-geler avec la baisse du mercure. L’hiver ne fait que commencer!
Un signe incontestable que l’enneigement avance… La Pichard est ouverte depuis dimanche dernier. Enfin, les skieurs peuvent profiter d’une magnifique vue sur les collines de St-Férréol et St-Tite-des-caps. Et remonter par L’Express du sud !
La Montmorency
L’enneigement est en cours dans la Montmorency. Et selon les conditions de neige sur le site, Le Gros Vallon et La Crête aussi. On se croise les doigts que ce ne sera pas en vain avec la tempête chaude et humide qui s’en vient dimanche soir…
L’Express
En ce qui concerne l’Express, la neige soufflée a été travaillée et son ouverture ne saurait tarder… Si Dame Nature est conciliante, bien sûr.
Le parc dans la Grande-Allée
Le lent télésiège La Tortue surplombe le parc maintenant ouvert. Sous un beau ciel bleu, -2 degrés, la lenteur est agréable. Une quasi ambiance printanière!
La Bélanger
Sur le versant nord, les conditions sont très durcies. Aucun problème pour les jeunes du club en entraînement dans La Bélanger fermée aux skieurs.
La Quanik
Le fond de La Quanik ainsi que de La Mélanie Turgeon est très durci. Le meilleur conseil que nous pouvons vous donner est de faire aiguiser vos skis pour avoir un peu plus de plaisir. Sinon, la journée sera longue… ou peut-être courte?
Sommet du Mont-Ste-Anne
Ça bourdonne autour du démo Head aujourd’hui. La nouvelle couleur turquoise des skis attire les curieux! Ils seront là dimanche 17 décembre.
Zéro attente, zéro visibilité au sommet, 100 % plaisir! Est-ce que la grisaille a déprécié ma première journée de la saison 2023-2024? Pas du tout! Évidemment, on aime mieux quand il fait soleil, que le ciel est bleu et que la température est hivernale, mais… la nature étant ce qu’elle est, il convient de prendre tout ce qui passe. Surtout avec 45 pistes ouvertes sur les deux versants principaux, cela donne plusieurs options de descente et on ne risque pas de s’ennuyer même si le temps paraît ennuyeux.
Au sommet, l’épais nuage stagne toute la journée.
La montagne est littéralement coupée en deux, au nord comme au sud. Le premier tiers supérieur est dans une brume épaisse, et on ne parle même pas de flat light… c’est un whiteout total! On skie à la sensation, mais heureusement les conditions de base ferme sur laquelle se trouve un mélange de neige mécanique-naturelle réservent peu de surprise. On peut donc descendre, somme toute, à l’aveuglette.
En skiant sur les bords de piste, près des arbres, on s’assure de garder un repère durant la descente. Il faut néanmoins faire attention aux surfaces grattées, parfois glacées, qui éparpillent la neige semi-légère, heureusement sans gros amoncellements qui pourraient surprendre.
Une fois sorti du nuage, on retrouve la visibilité et la confiance de s’élancer en carving sur les pistes peu achalandées.
Peu achalandées en général, sauf quand on arrive au gros entonnoir qui surplombe le village au bas du versant sud.
Quand au versant nord, c’est sensiblement la même histoire : le nuage aveugle durant les premiers virages avant de libérer le skieur, qui peut alors s’en donner à cœur joie et profiter à fond du plaisir de skier.
Il annonce une belle journée samedi, c’est le temps d’en profiter avant un malheureux redoux annoncé pour lundi. Comme à son habitude, Tremblant offre un domaine skiable étendu et diversifié en ce début d’hiver.
Aujourd’hui à Stoneham, il fait beau et les pistes sont très belles considérant que nous sommes encore en début de saison. La soufflerie est active ainsi que les équipes d’entraînement.
La surface est de qualité : il n’y a que très peu de « balles de golf », aucune glace et aucun découvert.
Bien qu’il y avait pas mal de voitures dans le stationnement, l’achalandage et l’attente étaient minimes dans les trois télésièges, et les skieurs bien répartis dans les 16 pistes ouvertes.
J’attends la prochaine bordée pour mettre les palettes dans les sous-bois de la station qui sont tout de même convenablement garnis pour les skieurs et planchistes aventureux.
Mon coup de coeur de la journée : la randonnée! Moelleuse et coquette, elle m’a permis de m’échauffer doucement en petits rayons.
J’a bien l’impression que ma piste préférée, la Laurentienne, ouvrira bientôt! Le meilleur est à venir!
Je me rappelle vivement mes premiers séjours de randonnée alpine dans les Chics-Chocs, il y a 30 ans. Nous n’avions aucune conscience des risques d’avalanche ni des conséquences d’un accident en région éloignée… Cependant, j’avais une pelle… dans l’auto. Nous étions montés dans un étroit couloir afin de profiter d’une profonde neige fraîche. Au sommet du couloir, une large corniche nous surplombait. Forts de notre manque d’expérience, nous avons skié ensemble… Peu nombreux dans le secteur, nous étions les rois de la montagne. Un matin, nous avons observé les débris d’une avalanche. La ligne de fracture était très large et profonde. C’était le plus impressionnant phénomène de montagne que j’avais jamais vu! Bienheureux est l’ignorant! Surtout s’il s’en sort vivant.
Quand le blanc vire au noir
Visionner une vidéo de dégagement de victimes d’avalanche est… suffocant. Être enseveli sous un mètre de neige sans lumière ni son doit être intenable. Ceux et celles qui ont survécu à cette épreuve témoignent avoir touché l’abysse. Pour éviter le pire scénario, ou au moins en réduire les conséquences potentiellement tragiques, il faut se préparer. Il est impératif de savoir que des accidents ont bel et bien lieu au Québec. Et pas seulement dans les montagnes gaspésiennes. Outre les avalanches, plusieurs dangers guettent les randonneurs alpins, et ce, même en station de ski: hypothermie, blessure sérieuse, se perdre, bris d’équipement, perte de visibilité due à une tempête, etc.
Préparation et prévention
La préparation est la pierre angulaire sur laquelle toute sortie doit être envisagée. Des cours de sécurité en terrain avalancheux sont disponibles ici même au Québec. Utiles bien au-delà des hautes montagnes, des connaissances sur la constitution du manteau neigeux aident à comprendre les conditions dans lesquelles on s’apprête à skier. Comprendre l’évolution et la transformation de l’état de la neige favorise une meilleure prise de décision quant au choix des routes d’ascension et des voies de descente. Il faut savoir que même un secteur déjà fréquenté par d’autres skieurs et planchistes, et même si une avalanche s’y est produite récemment, peut présenter des risques.
De plus, établir un plan de route est une bonne habitude. On le laisse à quelqu’un qui pourra mettre en branle les secours en cas de retard important. Évidemment, cette personne ne fait pas partie du groupe sur le terrain. Au retour d’une sortie, on ferme le plan de route en communiquant avec son contact afin de signifier le retour de tous les membres du groupe. Les éléments à inclure dans le plan sont: la destination, la date, les heures d’arrivée et de départ, le nom des participants, le nom de la personne responsable au sein du groupe, le numéro de cellulaire de tous les membres, le numéro de plaque des véhicules, qui contacter en cas de délai ou d’urgence, après combien de temps de retard contacter les autorités si nécessaire, etc.
Autant avant que pendant une sortie en hors piste, la prévention est un élément qui augmente considérablement les chances de faire une sortie qui se déroule bien. C’est ainsi que l’on doit s’assurer que les membres du groupe soient de calibre semblable, ou du moins que tous acceptent de progresser selon le niveau d’habileté du membre le moins performant ou le moins expérimenté. Pousser un skieur ou un planchiste trop loin au-delà de ses capacités augmente les facteurs de risque et met donc par le fait même tous les membres du groupe dans une situation de vulnérabilité.
Un skieur s’amuse dans les sous-bois ouverts du Mont Alta, à Val-David: là aussi, les risques existent!
De l’équipement à l’éducation
Apporter avec soi un minimum d’équipement demeure fondamental. Par exemple, en terrain avalancheux, porter un DVA (détecteur de victime d’avalanche) fonctionnel est essentiel. Encore faut-il savoir l’utiliser et avoir pratiqué les techniques lors de simulations avec ses partenaires d’expédition. Le matériel de toute sortie en hors piste devrait inclure, en plus des DVA: trousse de premiers soins, pelle, sonde, eau, collations, pièces de rechange, outils, cellulaire chargé, lampe frontale, etc. La destination et la durée de la sortie dicteront le choix d’équipement à emporter. Internet regorge d’informations sur les sites de ski hors piste et les conditions de glisse.
Il faut par ailleurs consulter les prévisions météorologiques et savoir les interpréter dans le contexte de sa sortie en hors piste. Encore une fois, l’information est facilement accessible en ligne et en temps réel. Suivre une formation de base en météorologie appliquée aux randonneurs est fort utile.
Au-delà de l’équipement et des connaissances sur les conditions météo et neigeuses, le bon sens exige de maîtriser les premiers soins en région éloignée et d’avoir avec soi une trousse digne de ce nom. Savoir contrôler des saignements, stabiliser ou réduire une fracture, reconnaître et traiter l’hypothermie ne sont que quelques-unes des techniques nécessaires à sa sécurité lors de sorties en milieu naturel. Il pourrait être risqué de surévaluer l’accès à la patrouille de ski en station. Hors station, la question ne se pose même pas. Éviter que le blanc ne devienne noir est faisable avec une bonne préparation, les bonnes connaissances et le bon équipement. Qu’il s’agisse du DVA, du matériel de premiers soins ou de l’évacuation d’une victime, avoir pratiqué des scénarios sur le terrain est essentiel. De plus, en s’éloignant des grandes villes il ne faut pas prendre pour acquis qu’un signal téléphonique existe.
L’ensemble de sécurité de base tient dans un sac à dos: DVA, sonde, pelle, vêtements, etc.
Gestion de risques: ne rien sous-estimer
De nombreux modèles (souvent des tableaux) permettent de mettre en place un processus d’évaluation des risques (risk assessment) qui mènera à une planification responsable basée sur des choix éclairés. Au Québec, le site de Avalanche Québec publie son bulletin, qui est une bible pour les habitués de la randonnée alpine. Savoir identifier les risques et les dangers, tant objectifs que subjectifs, permet de constituer un plan B en cas d’incident. Ainsi, après évaluation des risques d’une sortie on pourrait choisir de la déplacer géographiquement ou temporellement. Les aventuriers les plus aguerris font rarement une sortie sur un coup de tête; la spontanéité a beaucoup de charme, mais elle peut aussi poser des risques importants. Tous les membres du groupe devraient connaître les plans A et B, etc. Tous devraient aussi connaître les risques identifiés lors du processus d’évaluation, ainsi que les conséquences potentielles de ceux-ci.
Il est donc possible de faire en sorte qu’une sortie de glisse en hors piste demeure une activité sécuritaire et amusante. De plus, faire preuve de prudence et demeurer conservateur dans ses choix lors d’une sortie peut faire la différence entre une journée amusante et une conclusion tragique. Pour reprendre une maxime anglo-saxonne: Souhaiter que le meilleur se produise, se préparer pour le pire.
En regard de sa croissance constante, l’avenir de la randonnée alpine présente des défis considérables. Ainsi, les impacts environnementaux doivent demeurer au centre de nos préoccupations. Au quotidien, on observe régulièrement des randonneurs qui ne sont pas familiers avec des pratiques respectueuses de l’environnement. Déchets, bruits, étalement des sentiers d’ascension, destruction de la végétation, érosion sont autant de signes qui trahissent le manque de compréhension d’une pratique respectueuse du milieu naturel.
Il importe de partager nos connaissances sur le sujet en tout respect de chacun. Un petit conseil d’ami donné à un autre randonneur fait sans doute plus de chemin qu’une remontrance culpabilisante. La pratique Sans Trace est une excellente base sur laquelle nous pouvons nous appuyer. De plus, elle fait consensus dans le monde du plein air.
Un autre enjeu de la croissance rapide de notre sport est l’utilisation des terres non publiques. La Fédération Québécoise de la Montagne et de l’Escalade met à disposition une carte des lieux où la pratique du ski de randonnée alpine est autorisée. Les terres publiques (terres de la Couronne) sont quant à elles généralement accessibles sans autorisation.
Cependant, il faut savoir que ces terres sont souvent partagées entre divers types d’utilisateurs: pourvoiries, ZEC, parc national, etc. Ainsi, le fait qu’une montagne ne soit pas privée n’en fait pas automatiquement un lieu ouvert aux randonneurs alpins. Il est impératif de respecter les droits d’accès autant aux terres publiques que privées. Une utilisation non autorisée d’un site pourrait compromettre l’accès à d’autres. Chaque pratiquant est responsable de s’assurer que le site qu’il s’apprête à visiter est ouvert au public.
Le Mont Alta à Val-David est une propriété privée, dont l’opération en rando alpine se fait selon un horaire défini.
Ultimement, il incombe à chaque membre de la communauté de randonneurs alpins de faire sa part pour que le sport continue de se développer harmonieusement. Si nous ne parvenons pas à prendre nos propres responsabilités au quotidien, dans l’exercice de notre sport, d’autres entités le feront à notre place: administrations municipales, gouvernement, association de propriétaires, pourvoiries, etc. Des décisions importantes concernant notre sport, et prises par des gens qui ne le pratiquent pas, pourraient aller à l’encontre de nos intérêts.
Il est crucial de maintenir des relations cordiales avec les propriétaires de sites de randonnée, et de respecter leurs choix quant à l’utilisation de leurs propriétés. Ajoutons à cela la grande responsabilité qui nous incombe de représenter notre sport comme une activité sécuritaire et respectueuse de l’environnement.
Voici quelques outils afin de poursuivre votre instruction sur les différents aspects de la pratique de la randonnée alpine:
Pour beaucoup de skieurs, l’appel de la randonnée alpine se ressent lorsqu’on voit les images attirantes circuler sur les réseaux sociaux: pentes enneigées vierges, paysages ouverts, esprit d’aventure… Derrière toutes ces magnifiques photos se cachent par contre des heures d’efforts, qu’il s’agisse de simplement gravir la pente par nos propres moyens, jusqu’à la quête du bon équipement et l’éducation aux dangers et risques de l’activité.
Cela peut sembler aller de soi, mais être compétent sur ses skis ou sur sa planche est un préalable à une sortie en hors piste. Avec l’augmentation fulgurante de la popularité de la randonnée alpine, nous avons tous vu des randonneurs qui n’étaient pas dans leur élément.
De plus, même si l’activité tend à se démocratiser, il n’en demeure pas moins qu’il faut tout d’abord mettre la main sur l’équipement adapté à nos besoins, s’y familiariser, et en faire l’acquisition. Heureusement, plusieurs occasions se présentent aux skieurs pour découvrir cet univers. Voici donc, par date et catégorie d’événements, une liste des différentes opportunités de la saison pour tâter le terrain (jeu de mot volontaire!).
D’autres événements pourraient s’ajouter à cette liste. Surveillez toujours les conditions météo et le site de l’événement car l’organisateur pourrait en modifier la date ou le déroulement après la publication de ce texte.
La grande majorité des événements ci-haut offre un volet sur la sécurité, plus ou moins approfondi. N’hésitez jamais à poser des questions: votre sécurité est votre meilleur atout pour une belle expérience!
À noter que la SÉPAQ offre plusieurs journées gratuites cet hiver dans les parcs nationaux, dont certains sont dotés de secteurs réservés à la randonnée alpine. Renseignez-vous et réservez votre place avant de vous rendre sur les lieux! Tous les détails sont sur le site de la SÉPAQ.
Les formations:
1. La technique en ski: nous allons prendre pour acquis que vous êtes un skieur de niveau intermédiaire au minimum. Si ce n’est pas le cas, nous vous recommandons un (ou des) cours de glisse en station! Pour en apprendre davantage sur le matériel proprement dédié à la randonnée alpine:
Plusieurs stations de ski qui offrent du terrain réservé à la randonnée alpine offrent également des sorties guidées et de la location d’équipement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’eux! (Voyez notre liste mise à jour en décembre 2023)
2. Pour apprendre à progresser en terrain avalancheux: il existe plusieurs niveaux de cours de sécurité, à commencer par la base, CSA-1. Avalanche Québec répertorie presque la totalité des organismes qui dispensent le cours, voyez leur tableau ici. Une brève recherche dans votre moteur de recherche préféré peut compléter les informations pour votre région ou vos dates.
3. Pour apprendre les rudiments de la météorologie: Météo-Contact
4. Pour des informations générales, une carte des sites et de la formation sur la randonnée alpine: Fédération Québécoise de la Montagne et de l’Escalade. (Les sites dédiés à la rando alpine sont disponibles sur la carte, sélectionnez SKI comme activité pour filtrer les sites.)
5. Pour des formations en secourisme en régions éloignées:
Tout ceci est une liste non-exhaustive des ressources disponibles. Notez que sur Internet, tous les sujets sont couverts. Encore une fois, des instructeurs qualifiés demeurent la façon la plus complète de se former puisque ceux-ci sont en mesure de procéder à notre évaluation et de nous conseiller sur les points à améliorer. Également, ne perdez pas de vue que la mémoire est une faculté qui oublie: un petit rafraichissement peut s’avérer fort utile, surtout lorsque vous avez la chance de ne jamais avoir eu besoin de toutes vos notions de sécurité et d’urgence!
Une journée qui a tout l’air d’en être une pour rester au lit. Bruine, neige mouillée, grisaille de fin du monde. Malgré cela, quelle erreur ça aurait été de ne pas venir skier à la petite station de l’ouest de la Montérégie! En fait, rien de tel qu’un élan de plein air pour retrouver sa motivation.
Au moins, à l’embarcadère la brume ne sévit pas. Tôt en matinée, c’est le calme plat. À peine une poignée de visiteurs daignent se mouiller les fesses sur les sièges de la remontée mécanique. C’est dommage, car la glisse est très douce et agréable, quoique plutôt lente. En mi-journée, des visiteurs additionnels commencent à arriver en plus grand nombre. Pour les familles dont les enfants sont forcés de rester à la maison, une escapade en station de ski est la bienvenue. Mont Rigaud offre une tarification réduite jusqu’au 15 décembre. Visitez la page Facebook de la station pour les détails.
Dès que Mère Nature aura retranché la température de 4-5 degrés, les canons à neige souffleront à nouveau et de nouvelles pistes pourront être ouvertes. Malgré la douceur et la pluie des dernières 24 heures, la couverture neigeuse sous nos skis est très bonne; aucune crainte pour nos bases.
Pour ce qui est de skier en dehors des pistes et de monter en randonnée alpine… « patience dans l’azur »! Ici, le long de la Falaise, le sentier d’ascension qu’on pourra emprunter dès que l’enneigement le permettra constitue un bon défi considérant la faible élévation de la montagne.
Le tapis magique central (l’autre, recouvert d’une bulle, est encore fermé) permet aux novices de pratiquer la glisse en sécurité. Il permet aussi d’accéder à quelques modules temporaires (en dehors de la photo, sur la droite) en attendant l’ouverture du « snow park ».
Quand de la pluie est annoncée par nos météorologues, l’hésitation dans l’élan de nos passions se fait parfois sentir. J’ai tellement bien fait, car c’était un avant-midi parfait pour profiter des pentes de Bromont, montagne d’expériences. Très peu de skieurs s’y étaient rendus et la fameuse pluie, n’a commencé que dans les environs de midi.
La neige était de style moelleux, un peu comme au printemps, sur un fond assez ferme, mais pas du tout glacé. Des conditions qui permettaient de varier les vitesses sans crainte de perdre le contrôle. D’ailleurs les équipes de compétitions étaient bien présentes afin de peaufiner les techniques et se préparer pour la saison qui débute.
La seule remontée en opération est celle du Village. La remontée du Lac, devrait ouvrir à la fin de la présente semaine, selon les dires de préposés a qui j’ai posé la question. Peut-être également, le versant soleil, selon ce que nous réserve cette semaine, dame nature.
Quelques jeunes chanceux qui s’apprêtent à dévaler la piste »La Brome ».
Une prise de vue toujours intéressante dans la piste »La Bedford ». Un bel endroit pour travailler son plus beau carving.
La majorité des pistes principales du versant du village, sont accessibles et en excellentes conditions. Avec la longueur respectable des pistes de ce versant, et la variété des niveaux de difficulté, le plaisir prend vite le dessus sur l’habituelle monotonie que l’on retrouve dans plusieurs centres de ski du Québec, en début de saison. Bromont est un chef de file en ce domaine !
Un beau point de vue sur le mont Sutton, qui était malheureusement fermé aujourd’hui, en raison de la pluie.
En ce qui a trait à Bromont, la station fermait de son coté, exceptionnellement, à 16 heure, en raison également des intempéries.