Parmi tous les sportifs qui rêvent d’escapades plus grandes que nature, bien peu ont la chance et le privilège d’atteindre les sommets tant espérés. Simon St-Arnaud fait partie de ceux qui ne comptent pas les efforts et pour qui les voyages ne sont pas un objectif mais bien un mode de vie… Portrait d’un aventurier alpin au naturel humain.
Celui qui admet avoir passé son premier niveau de moniteur de ski pour mieux draguer les filles est maintenant loin du skieur frivole: déjà à 25 ans, Simon savait que le ski serait sa vie. Après avoir passé tous les niveaux de l’ACMS et brillé en course universitaire, il lui en fallait plus: une fois l’hiver québécois terminé, Simon partait retrouver sa saison chérie en Amérique du Sud. C’est ainsi qu’il a enseigné le ski au Chili (El Colorado) et en Argentine (Las Lenas), ce qui lui a permis de faire des rencontres déterminantes pour sa carrière d’aventurier alpin.
Poussé par le désir d’aller plus loin que les domaines skiables communs, Simon s’est bâti une carte avec des idées de voyages. Comme le globetrotteur qui donne un élan à son globe terrestre puis y pose un doigt au hasard en arrêtant la course de la sphère, Simon fait sa liste: à lui les montagnes et la neige ! Celui qui l’initiera au monde du ski hors piste est devenu son partenaire de voyage inconditionnel. Jérôme Grec – un Suisse ! – est un mordu du ski de randonnée qui a eu le bonheur de transmettre sa passion à Simon. Dans les 10 dernières années, les deux comparses ont parcouru le monde en quête de montagnes, à raison d’un grand voyage par an.
Intéressés par les voyages de Simon, certains producteurs approchent l’aventurier. C’est ainsi que Évasion soumet l’idée: présenter des destinations de haute route en 5 épisodes. L’Aventurier Alpin est né. L’objectif: faire vivre le voyage aux spectateurs ! Simon qualifie lui-même le projet de « documentaire-réalité »; tout ce qu’on y verra est vrai, non-orchestré.
La première grande randonnée que Simon effectue: la Haute Route. Bien connu des skieurs de randonnée en altitude, c’est le trajet classique à faire pour s’initier au ski de randonnée et aux aventures alpines. Reliant Chamonix à Zermatt, ce sentier de 70km parcourt les plus hauts sommets et cols des Alpes, parsemé de refuges de montagne. Le chemin se fait en autonomie totale, rencontres savoureuses assurées ! Pour Simon, le périple est l’élément déclencheur: chaussé de ses skis et de peaux de phoque, il sait que l’aventure est à sa portée.
Deuxième destination Évasion: la Scandinavie ! Pays des rennes et des fjords, Simon a eu l’occasion de prouver qu’il y a autant de chaleur chez les humains que de froid dans les montagnes. Après les Alpes et la Scandinavie: l’Alaska. Les 5 épisodes de ce périple seront diffusés cet hiver sur Évasion, à compter du 4 janvier 2011.
L’équipe de l’Aventurier Alpin est simple et humaine: Simon est accompagné de Jérôme Grec et de son caméraman, Michel Valiquette. À ces trois personnages se joignent des membres de leur entourage: famille et amis participent à certains voyages. Pas de limite d’âge, pas de handicap, pas de préjugés: la haute route est accessible à bien plus de gens que l’on peut le croire. Il n’est pas nécessaire d’être un skieur de calibre olympique… Ce n’est pas tout d’être en forme physiquement; Simon est formel: « Il faut être prêt psychologiquement. »
Puisque les destinations de haute route sont à l’opposé des tout-inclus dans le sud, il faut prévoir l’imprévisible… et être prêt à l’inconnu ! C’est ce que la série de l’Aventurier Alpin démontre: pas de faux montage, pas de déguisement. Si la météo était mauvaise, le spectateur le verra. Si l’un des équipiers bloque devant un tronçon de sentier plus difficile, la caméra ne le cachera pas. Le travail d’équipe et le soutien sont à l’honneur pour les aventuriers qui savent que la force physique passe au second plan lorsqu’il est question de traverser des kilomètres de terrain dans un monde qu’on peut qualifier de « hostile ».
Pour Simon, la beauté de ses voyages réside dans le fait que ceux-ci n’ont pas vraiment de fin: une fois arrivés à destination, puis rentrés au bercail, le travail de montage et de préparation à la diffusion commence. Simon avoue avoir autant de plaisir à vivre l’expédition qu’à la revoir et à participer à la conception des épisodes ! Notre Aventurier Alpin est déjà certain que le spectateur vivra les mêmes émotions que lui en regardant la série car chaque instant montré est vécu et réel, empreint de sensibilité envers les humains et la nature. Pour Simon, son objectif est atteint: partager sa passion du ski de haute route, dans une vision partagée par son équipe: simple et humaine.
Au cours de l’hiver, Simon poursuit son travail d’organisateur d’événements spéciaux au Mont Tremblant mais l’appel du voyage est encore présent ! Toujours en quête d’un sommet à atteindre, Simon n’a pas encore rayé toutes les destinations de sa liste… et si la téléportation existait, l’Aventurier s’en servirait seulement pour s’éviter l’avion !